Forum de FilmDeCulte

Oui je suis fatigué.
C'est fatiguant.

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Netflix les gars, Netflix.

Plouf plouf. Que dire.

Visuellement, y a un certain standing (Nagata oblige, mais même Dahan sait, par moments, être inspiré) mais la narration éclatée ruine la cohérence générale de l'ensemble. C'est décousu, ça manque de liant, c'est pas toujours intéressant (alors que pendant une heure, je restais assez pris dans la mesure où je connaissais QUEDALLE à la vie de Piaf) et au final, l'évolution de la vie de Piaf devient inutilement confuse à cause de ces va-et-vient dans le temps qu'on sent presque faits au pif.

Au final, il me reste quelques plans/séquences qui parviennent à être assez fort (les toutes premières minutes, la fin) mais aussi pas mal de maladresses (les fausses bonnes idées visuelles comme les flammes/poussière d'ange pour représenter Thérèse, ou l'enchaînement dans le décor d'une chambre d'hôtel et de la scène, c'te fausse bonne idée) mais SURTOUT, il y a Cotillard.

Je l'ai trouvé absolument extraordinaire. Certes, Piaf est déjà en mode "over the top" DE BASE donc le jeu va avec, mais je trouve qu'elle s'efface totalement derrière le personnage (le maquillage, finalement pas mauvais du tout, aide en la rendant méconnaissable) par la déformation de sa voix, de sa bouche, de sa posture, même derrière tout ce latex et ses fausses dents, elle arrive à dégager quelque chose. C'est assez fort. Vraiment agréablement surpris, étonné.

Dommage que dans l'ensemble, ça reste long et mal foutu.

2,5/6

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Le voila donc, le plus grand film français de l'Histoire... C'est certes loin d'être catastrophique, mais qu'est-ce que c'est irritant et superficiel. Au final, on n'en sait guère plus sur la vie et le personnage de Piaf, et le tout reste terriblement timide (attention à ne pas écorcher la légende, surtout). Ok, elle buvait et se droguait, mais à part ça ? Y a rien d'autre ? Le temps est très mal géré... Elle passe vraiment qu'une seule nuit avec Cerdan ?

Le scénario est incroyablement mal mené, on n'y comprend rien, même avec les indications temporelles que le cinéaste se sent obligé d'ajouter. On passe d'une époque à l'autre au petit bonheur la chance, et de façon sans cesse mollassone. Ce n'est jamais proche du "bouillonnant" qu'on pourrait attendre (un destin tel que le sien mériterait un télescopage des époques façon Trente premières minutes de Ali), et certains des moments donnés sont limite inutiles (honnêtement, 30 minutes sur son enfance, ça sert à quoi ?). Je passe sur l'immonde révélation final, qui apparaît sous forme de twist "aaaah, tout s'explique". J'ai rarement vu une fin aussi mal amenée (alors que bizarrement, outre ce twist, la toute fin ressemble à ce que le film aurait du être, avec ces images de souvenirs, de rêves, etc, qui se mélangent).

Je passe sur les personnages... Testud sert à quoi ? Et Pascal Gregory, c'est qui ? Et Seigner, pourquoi est-elle aussi nulle ?

C'est franchement dommage, car le temps de quelques plans, on approche de quelque chose de beau. Le moment où l'appartement se transforme en scène, par exemple... C'est mal foutu, mais il y a bien une ou deux secondes où l'on a l'impression que ça décolle enfin (cela dit, là aussi, il y avait matière, quand on connait la réalité, à beaucoup plus grand et émouvant) !

Au final, c'est un véritable sentiment de gâchis... Dommage.

2/6 (reconstitution, maquillage, Cotillard pas mal du tout, deux ou trois scènes...)

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Que lire cet hiver ?
Bien sûr, nous eûmes des orages, 168 pages, 14.00€ (Commander)
La Vie brève de Jan Palach, 192 pages, 16.50€ (Commander)

Bon même si c'est du cinéma surcalibré (Allegret en mère maquerelle, Seigner en pute, Courau en brêlasse) j'aime beaucoup Olivier Dahan et sa manière de filmer un momnument de l'histoire de France de Michel Drucker comme une vieille serpillère ravagée. Surtout qu'on l'engage pour filmer les derniers jours d'Hallyday à Gstaadt. Et même si c'est de la performance performée qui se la pète un peu avec son générique et maintenant le grand silence du pélerinage à la Mecque c'est quand même beaucoup moins chiant qu'un Capote ou pour un FYC regarde comme je roule des pelles lesbienne et que je dégueule sur mon fourreau et mon petit pot de beurre. Bien.
4/6

AH AH AH !!
Je te vois pédaler dans la semoule depuis le début du topic...
Ca va ? Tu vas mieux ?
Comparer Lynch et Dahan en public, mon gars t'es malade ou quoi ? (ha ben oui, c'est vrai, t'as la grippe...)

oui, mon message ne sert à rien...

Non, je sens que c'est une grippe qui va durer toute l'année...

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Netflix les gars, Netflix.

Surcalibré mais plaisant (malgré quelques fautes). Je m'attendais à pire (je détestais Dahan jusqu'ici). Et Cotillard est très bien.

4/6

Oui, ses passages chantés forcent le respect.

Wow, un double label, et pas n'importe lequel
Ça rigole plus...

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C'est juste que j'ai aimé le parti-pris d'une chronologie fragmentée et désordonnée, ce qui est parfois ingénieux (l'éveil des souvenirs, le rapport des chansons avec la vie privée), et parfois maladroit (le ridicule twist final). Au moins, ça nous détourne de la biopic attendue et méga-chiante. Puis j'aime beaucoup Cotillard.

Mais 4/6, ça ne me suffit pas pour décerner un vrai label. Cette année, seuls Lynch, Friedkin et Ozon l'ont obtenu. Et peut-être Clint, on verra.

Oui, tiens-nous au courant !

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C'est nul.

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Oui, c'est plus important que les Oscars.

Bon ben je rejoins l'avis des Bliss, Film Freak et Cosmo...

Le problème du film c'est le scénario. La structure patchwork à la chronologie éclatée tue tout simplement toute implication et du coup toute émotion. Trop foireux. Sans compter les dialogues bof, les fautes de gout, les acteurs bof (Seigner, Courau, putain quoi!)... Problème aussi de mise en scène qui n'a, effectivement rien de virtuose. Avec tous ces personnages silhouettes, ce flux musical, ces 568 fondus alternés avec une caméra lourdement volatile, pas de doute, on est dans une soupe. Emergent alors comme des croutons quelques beaux moments, quelques frissons, auquels on essaie de se rattacher, en vain. Je trouve LE plan séquence assez fort.
Mais voilà, Cotillard est incroyable. Particulièrement en Piaf vieille/adulte... Possédée, ele s'y done corps et âme, elle s'efface... Elle est bluffante. Les plus beaux moments, c'est grâce à elle.
Bravo aussi aux techniciens (décors, costumes, photographie, maquillage).
Et donc ce constat désolant que ça aurait pu être superbe dans les mains d'un autre scénariste/réalisateur.

2/6 pour Marion.

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Ed Wood:"What do you know? Haven't you heard of suspension of disbelief?"