Forum de FilmDeCulte

Découverte avec cet album de deux auteurs. Je crois que je n'avais jamais rien lu de Hautière et Lapone et peut être encore pire jamais feuilleté ou entendu parler d'un de leur ouvrage. C'est assez rare pour moi.


Le livre m' a tapé dans l’œil par son graphisme. C'est le gros point fort de l'ouvrage. Lapone a un dessin à la limite du cartoon qui me plait beaucoup. J'aime sa mise en page, son utilisation des couleurs. J'ai un peu pensé au Darwyn Cooke de Catwooman. Il y a une véritable personnalité dans le trait de Lapone. Je vais me pencher sur ces précédents et prochains ouvrages.

Je suis plus mitigé sur le scénario de Hautière. Il est loin d'être mauvais. Il m' a juste semblé léger et n'allant pas beaucoup plus loin qu'un exercice "Hommage à des genres". J'aime l'univers créé. Un croisement entre Arsène Lupin et mission impossible dans un univers rétro-futuriste ( guerre froide et KGB et voitures volantes ).
Malheureusement la trame de l'histoire semble archi déjà vue. Tous les retournements de situation sont attendus. Rien ne surprend. Je suis assez circonspect aussi sur le principe de narration ou le narrateur intervient directement dans l'histoire. Un Patrick De Carolis omniscient déambulant et posant dans les images. Seuls nous le voyons et l'entendons. Il semble tout connaitre d'Adam Clarke et de l'histoire à venir. Le plus gênant est qu'il est aussi un protagoniste actif de l'histoire. Bref ce n'est pas toujours clair et cela me donne l'impression d'avoir volontairement compliqué une histoire assez simple.

Enfin si le format du livre est idéal pour ressortir sur le présentoir surchargé des libraires, taper dans l' œil et faire ressortir l'atout majeur du livre son graphisme , il est loin d'être pratique pour la lecture et posera des problèmes de rangement à plus d'un collectionneur

3.5/5 pour le dessin

Fin du cycle 1 et ce tome confirme tout le bien que je pense de cette série. L'histoire ne va jamais vers ou l'on croit ( et des Surprises ce tome en réserve encore

Cette série est à la fois drôle, sexy, enlevée, non prise de tête mais pas si conne, surprenante ( je sais je me répète), bourrée d'actions variées. Encore une fois cette année, je m'enflamme pour une série ou des auteurs français ont parfaitement digéré les codes du manga mais aussi du jeu vidéo. Ils en sortent un shônen ( c'est indéniable) mais un shônen différent. On est souvent à la limite de la caricature ( la parodie de Ken le survivant du tome 2). Les auteurs prennent les figures imposées du shonen ( enfant guerrier, monde merveilleux, monde futur, tournois, duels , etc)mais tout en respectant ce genre ils en font autre chose.

Ce tome 6 s'inspire clairement des jeux vidéos. Les héros avancent et à chaque pallier ils combattent un boss de niveau. Mais là encore sur cette figure simplissime, les auteurs s'en tirent grâce à l'humour et au charisme des persos.

Je salue aussi cette méthode de création qui je crois est plutôt nouvelle en France. Une équipe de 3 ou indéniablement chacun participe à la réalisation sans qu'on sache jamais réellement qui fait quoi. Cela permet une production soutenue ( plus d'attente excessive pour le lecteur. Enfin un rythme qui se rapporte du manga) sans baisse de qualité. Ce brainstorming permet un renouvellement constant de créativité. Ce mode de fonctionnement est il l'avenir du mode de production bd ?

Les auteurs ont l'air de prendre un pied pas possible à créer cette bd. Leur plaisir est communicatif. 4/5

PS: ceux qui espéraient pouvoir arrêter cette série à la fin de ce cycle pour éviter de se lancer dans une trop longue série seront déçus. Je mets au défi quiconque lira le dernier chapitre de ce tome qui est l' entame du nouveau cycle de ne pas vouloir la suite la plus rapidement possible.

Un excellent diptyque et conte satirique féroce. Le sport business en prend pour son grade. L'auteur critique la perte de la notion sport amusement à deux pour l'ultra compétition. La perte du beau jeu contre l'ultra efficacité chiante. Le culte de j'écrase mon adversaire au lieu de je joue avec mon adversaire, etc. Bref, l'auteur n'aime pas Nadal

Le public n'est pas oublié. Il est décrit comme une horde idiote toujours prêt à aduler le produit de consommation qu'on lui sert et de chercher toujours des HÉROS dans des sportifs. Il est montré comme une masse ne connaissant rien au sport qu'il adule, qui oublie vite et se désintéresse tout aussi rapidement. Des moutons dirigés par les bergers industriels.

Le graphisme me plait beaucoup. C'est un graphisme qui se lâche et qui se rapproche de ce que fait le team Vivès sur Lastman.

Bref Jeremie Moreau confirme et signe tout le bien qu'on pensait de lui depuis le singe de Hartlepool. Même il rajoute une corde à son arc car il signe brillamment ici le scénario.

4.5 /5

Cette bd, j'ai vraiment failler passer à côté. J'ai beau suivre ce que fait Lupano depuis quelques années, il n'y aurait pas eu ce site et mon libraire, j'aurais zappé. Mes yeux avaient ignoré cette bd. Il faut dire que la couverture est particulièrement horrible. Et puis une bd sur des papis, cela ne m'emballait pas beaucoup.

Et bien seuls les cons ne changent pas d' avis. C'est drôle, émouvant, , des personnages charismatiques qui sortent des sentiers battus et des clichés sur la vieillesse , bien dessiné, parfaitement amené et conduit. Je n'ai pas lu le tome 2 mais j'apprécie aussi que le tome 1 puisse quasiment être un one shot. 4.5/5

Mec qui a pris des vacances !

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N'écoutez pas Film Freak

non mec qui lit beaucoup de bds et qui encore une fois cette année fait partie d'un jury de sélection pour des prix bds.

Ca aide.

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N'écoutez pas Film Freak

Les wallman sont des tueurs à gage qui utilisent des câbles et la surface des immeubles pour se battre et accomplir leur contrat.
Le héros a pris sa retraite mais doit reprendre du service quand une demoiselle très mignonne aménage en copropriété chez lui.

On n' a pas affaire ici à un manga psychologique. On est là pour l'action et pour mettre son cerveau au vestiaire. Boichi est un excellent dessinateur très habile dans les scènes d'action et le découpage.
Je crois qu'il a aussi œuvré dans le passé dans le hentai. Et il a encore de beaux restes pour dessiner des pépettes tous mieux gaulées les une que les autres. Tous les cadrages ont pour but de faire ressortir les culottes et l'anatomie des femmes et notamment de la belle Nami qui entre déjà au panthéon des héroïnes les plus bandantes de la bd.

3/5 si je suis objectif et 5/5 en mode primaire.

La survie d’un homme et de son petit fils dans un monde post apocalyptique hostile et désolé, hanté par des monstres qui dévorent la couleur et transforment les êtres vivant en statues. Alors qu’ils tentent simplement de survivre, un autre monde va entrer en contact avec le leur, un monde encore en couleur où n’a pas eu lieu de cataclysme et ou il n’y a pas de monstres dévoreurs de mondes

Pour un premier album ,c'est plutôt une réussite. Certains reprocheront à Mathieu Thonon d'avoir trop lu Otomo et de s'inspirer trop de son style. Comme je trouve qu'il y a pire comme influence et que le dessinateur a bien assimilé le découpage manga cela est une réussite. J'aime l'idée et Le rendu des personnages survivants en couleurs dans un monde en noir et blanc est

L'histoire est assez intrigante pour donner envie de lire l suite. Qui sont ses monstres qui aspirent les couleurs? Qu'est ce que le brane zéro? Un brane étant un univers parallèle.

Cela me fait plaisir de voir de plus en plus d'auteurs et dessinateurs dont l'influence n'est plus Uderzo and Co mais Otomo, Shirow, etc.
Des gens qui assimilent et digèrent leur lecture comics et manga. Comme bi g Crunch l'année dernière 3 /5

Tome 2 à mon sens bien meilleur que le tome 1. Est ce parce que je suis plus sensible à la musique qu'à la boxe? Même graphiquement j'ai trouvé cela plus beau. Les scènes d'orchestres sont très bien rendues et les doubles pages splendides.

Cette histoire de RJ ( Robert Jonhson dont le nom ici est modifié pour bien faire comprendre qu'il ne s'agit pas d'une biographie revisitée )m'a enchanté.

Il est amusant que le mois de la sortie de Love in Vain de Mezzo deux autres auteurs s'emparent du mythe et refond vivre le blues. Les deux approches sont radicalement différentes mais l'amour du blues transparait dans les deux ouvrages.

Le tome 1 de cette série s'intéressait à un boxer obligé de remonter sur le ring. Le tome 2 suit donc un musicien. L'intérêt de ces 2 tomes est de nous offrir deux histoires différentes se passant au même endroit, au même moment durant les mêmes événements. Les deux personnages se croisent dans chaque tome mais ne vivent pas la même aventure.

Une belle histoire de boxe, de blues, de mafia et de prohibition


Un très bon 4/5

Acheté sur les recommandations de mon libraire. Les ratés de conseils personnalisés, cela existe.

Je n'ai pas du tout aimé cet album. Déjà graphiquement c'est hyper statique. Tous les personnages ont un balai ou je pense à faire passer Blake et Mortimer pour des gymnastes. La couleur sauve souvent l'ensemble mais rend aussi plusieurs planches difficilement lisibles.

Je n'ai pas lu le livre de Manchette donc je ne peux pas dire si l'histoire qui me déplait vient de l'adaptation ou de lui. C'est hyper daté. L'histoire a déjà été lu 1000 fois. Cette adaptation avait peut être son utilité en 1980 mais maintenant qu'on a lu en bds des Parker, des Brubaker, cela fait d'un démodé. On devine tout 10 pages à l'avance.

Le pire reste le récitatif. Les voix off sont insupportables et souvent hyper lourdingues et sentencieux. C'est caricatural dans le propos mais sans aucun humour pour faire passer la PILULE. Tout le monde est moche et méchant. C'est glauque mais cela n' aucun intérêt.

1.5/5

Dernier album de SODA paru.
Déception j'écris ton nom.
On s'éloigne bien trop de l'esprit de la série.

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You are a ghost driving a meat covered skeleton made from stardust riding a rock floating through space.
FEAR NOTHING

Apparemment, c'est pour ça qu'il a mis tant d'années à sortir, l'auteur et le dessinateur s'étant fâchés à cause du scénario.

Pas étonnant, c'est très conspiration post 11 septembre.

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You are a ghost driving a meat covered skeleton made from stardust riding a rock floating through space.
FEAR NOTHING

Ah!

Et le dessin? Gazotti n'est plus de la partie..

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Ed Wood:"What do you know? Haven't you heard of suspension of disbelief?"