Forum de FilmDeCulte

loool

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N'écoutez pas Film Freak

On va y arriver...

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N'écoutez pas Film Freak

mais arrêtez de déconner,j'en peux plus!

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Preso en la carcel del amor oscura

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Pour avoir grandi et vécu en banlieue près de 10 ans, je peux dire que si.

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Tsss.

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Ed Wood:"What do you know? Haven't you heard of suspension of disbelief?"

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Voilà, merci.

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Ed Wood:"What do you know? Haven't you heard of suspension of disbelief?"

Alors là désolée mais on voit que tu t'es jamais trouvé vraiment devant eux tu parles comme un vieux crétin (et je me retiens) je te jures que tu rigolerais moins si tu en avais eu ne serait ce qu'un ou deux, et tu verrais qu'il y a intérêt à savoir se tenir. Je n'en parlerai plus si ça te gêne tant que ça, on restera entre gens distingués, ce sera bien mieux, spâ. tu trouves? par qui? ça d'accord, en vrai c'est pire.

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Preso en la carcel del amor oscura

mais Merdre, bordel!! je me suis donnée la peine en plus de mettre un lien tout ce qu'il y a de plus chiant/ intello pour justifier le truc!!
Authentiquement c'est un film novateur, même si ça se passe pas dans les salons.

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Preso en la carcel del amor oscura

On est dans le domaine artistique. La question de la vérité dans ce domaine est épineuse, voire hors sujet .( L'odalisque d'Ingres par exemple a des côtes en trop, elle n'est pas "vraie"; et alors? )

Fonction de l'art? du cinéma en particulier? pour moi, il reprend une fonction traditionnellement dévolue au roman: la représentation de la société (et on va encore tomber sur la question des critères); j'ai le droit de préférer Visconti, et sa représentation de l'aristocratie italienne vieillissante; mais je peux affirmer aussi que Kassovitz est intéressant pour sa représentation d'une part de la société d'aujourd'hui, qui pose problème à tout le monde. C'est un regard original sur un monde que notre imaginaire "refoule" volontiers.

Regard original (fallait oser le sujet!), et charge émotionnelle: là oui, je parlerai d'un tragique social, d'un destin (au sens grec du terme), qui rattrape à la fin celui qui voulait y échapper; une anankè moderne qui condamne l'individu qui essaie de se libérer. C'est le personnage d'Hubert, sur lequel se focalise la sympathie du spectateur (et qu'est devenu l'acteur? tu ne vas pas dire que celui là n'était pas crédible?)

Enfin bon, voilà...

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Preso en la carcel del amor oscura

Il a fait un passage important dans "Plus Belle la Vie", yeah ! Jerzy a donc raison, La Haine c'est bien du café théâtre ou du soap-tv.
Trop de factice dans la pose, de "wesh" qui tombent bien à l'écrit et de vache pour faire réalisme poétique.
C'est le problème aussi quand l'art se soucie de représenter la société plutôt que de s'occuper de la vérité des personnages.

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Pré Carré

je ne comprends pas du tout en quoi c'est un argument; si la carrière d'un acteur se cantonne aujourd'hui à de la guimauve, en quoi est ce que ça concerne le film dont on parle? c'est le réalisateur qui est le responsable, l'auteur du film, nullement l'acteur (je dis là une évidence niaise)


Tu parles de la séquence où une vache se profile dans le lointain, au fond d'une rue étroite? j'interprète ça en m'appuyant sur l'analyse du film que j'ai mise en lien: le conferencier signale un passage où un vieil inconnu, dans les toilettes, "traverse " le trio en parlant de la 2ème guerre;et il interprète cela comme une tentative d'inscription dans l'Histoire. Le film s'efforce de faire une inscription à la fois "temporelle " de la banlieue (comment l'intégrer à notre Histoire?) et "spatiale" (où la mettre, entre le monde urbain, représerté par Paris, et le monde rural, symbolisé par la présence de cette vache?) Je n'y vois pas de surréalisme, j'y vois la difficlté de situer ce monde dérangeant qu'est la banlieue dans le temps et dans l'espace, par rapport à nos repères ordinaires.je ne comprends pas en quoi c'est un problème, c'est un parti pris politique de la part du réalisateur, voilà tout; on y adhère ou on n'y adhère pas, mais c'est son choix à lui.

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Preso en la carcel del amor oscura

Oui, là c'était plutôt une blagounette pour rebondir par l'absurde sur l'affirmation de Jerzy tout en répondant à ta question sur Hubert Koundé. Pas un argument donc.




Hum, je comprends mal le besoin d'inscrire la banlieue dans le monde urbain. Qui peut croire que la banlieue se trouve à la campagne ? (surtout les cités, où il y a le RER en plus). Enfin c'est visible à l'image en continu ça. Par contre la vache elle passe comme ça, Vinz la voit mais pas les autres, c'est bien un petit effet poétique, comme le travelling circulaire autour des deux gars qui cherchent à nommer rien qu'au son le propriétaire de la mobylette qui passe , ou comme la caméra qui flotte au dessus de la cité sur fond de hip hop . Tout ça tire le film vers une sorte de réalisme poétique, un truc un peu expressionniste qui fait du joli sur des effets de mise en scène déconnectés justement d'un quelconque souci de représenter la société, ou d'avoir des personnages en rapport à la vie.
Après Kassovitz a le droit de faire du Fellini avec la banlieue, mais il y a un sérieux dans son film, une gravité dans le compte à rebours du destin qui se voudrait tellement proche du réel, que ses coquetteries dans les mouvements de caméras et ses personnages trop écrits et trop calibrés au discours du film rendent tout ça trop artificiel et trop indigeste.
Ou alors c'est juste qu'il a très mal vieilli.



C'est son choix, ça veut pas dire qu'il a raison. On y adhère ou pas, alors disons que je n'y adhère pas.

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Pré Carré