Forum de FilmDeCulte

Pas Au hasard Balthazar.

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Nothing and no one can save you! Abandon hope now! Here's what you can do :
1. Admit you are a semi-evolved ape-thing mercifully ignorant of the sanity-blasting truths of the greater cosmos.
2. Die.
3. Rot.

Sérieux ? Putain je savais pas... Je parlais de Mouchette en fait.

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Non mais fais attention, Alexandra a même pas fait le rapprochement entre la Mouchette de Sous le Soleil de Satan et la Mouchette de Nouvelle histoire de Mouchette, alors si tu te mets à l'embrouiller en étant pas précis...

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2. Die.
3. Rot.

Exactement,mais s'il faut sans arret repréciser les choses , ça devient chiant...(et je parlais du Mouchette de Bresson, en effet; et puis m... tiens)

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Preso en la carcel del amor oscura

Allez, juste 2 minutes..
j'ai en tête cette scène extraordinaire de pialat, la rencontre entre le prêtre et le diable dans "Sous le soleil de Satan". Le prêtre (Depardieu), lourd, massif, empêtré dans sa soutane..le physique incarne déjà toute la matérialité dans sa pesanteur (et il y a une scène, quelque part de Pialat, où on voit arriver un pesant attelage tiré par des percherons, et c'est dèjà ça, la lourdeur de la matière, qui est figurée)
Le prêtre erre dans les champs; paysage vaste, ingrat ausi, répétitif; il repasse au même endroit, il est perdu, le soir arrive. un inconnu survient la conversation s'engage; c'est un maquignon,il connait le lieu; affable, bien que déjà inquiétant, il propose au prêtre de le guider;
ce dernier accepte. Ils passent des clôtures et plus ils s'enfoncent ds la campagne, plus le maquignon (il s'est désigné comme tel),révèle sa vraie identité:c'est Satan; et son vrai but: tenter le prêtre, l'acheter; c'est une lutte presque physique "je t'ai bien cherché..bien chassé...", une possession; et le prêtre avec sa force lourde, se débarrasse du gêneur qui l'étreignait
Aucun effet special là dedans, on glisse du réel à l'épreuve métaphysique sans s'en apercevoir.
Le prêtre , vainqueur, se retrouve au petit matin en pleine campagne, épuisé; un camarade, solitaire, voyageur, le remet sur le bon chemin,rencontre avec cette fois non plus l'Ennemi, mais l'Allié mystérieux.
Cette scène trés forte évoque pour moi un univers proche de celui de Bresson, qui met tj en valeur la solitude de la lutte de l'homme de foi, ses angoisses,la force du mal (et dans "J. d'un curé de Campagne", comme ds "Au H. Balthazar", comme ds "mouchette" cette force est toujours mise en valeur, elle est parfois même victorieuse -scène du suicide par ex)
Faire un fil sur "Le Mal au cinéma"? serait ce possible? jolies dérives pssibles aussi!
( dans Sin Nombre, il y a assi un personnage diabolique, et une histoire de rédemption)

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Preso en la carcel del amor oscura

Tout ce qui tu racontes viens du livre de Bernanos, et est bien plus fort, dense et marqué dans le livre. La scène de la rencontre avec le diable dans le film de Pialat est d'ailleurs bien pauvre (et beaucoup plus courte) comparée à ce qu'elle est dans le livre. C'est un bon exemple des limites de Pialat.

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2. Die.
3. Rot.

Qui sont ?

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N'écoutez pas Film Freak

je pose aussi cette question là à The Scythe...

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Preso en la carcel del amor oscura

Et Scythe ne répond pas par flemme et préfère vous suggérer de lire ou relire le livre en question, et puis le reste des oeuvres de Bernanos, qui est la meilleure réponse possible à la question.

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2. Die.
3. Rot.

Passionnant!
c'est sûr que c'est plus confortable...

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Preso en la carcel del amor oscura

Assez blagué avec des comiques qui s'ignorent!
Je remplace "Burn after reading" par "La Haine ", de M. Kassovitz ; qqch qui ressemble à du vrai...

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Preso en la carcel del amor oscura

Tu es sûre ? Je vais te laisser un temps de réflexion... Pense à tous les films qui existent et que tu as vu : tu veux vraiment mettre dans un top 10 sélectif La Haine ? Ceci étant, tu fais comme tu veux, moi, je ne fais que comptabiliser...

Ca tue La Haine.

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Non.

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C'est un film super emblématique de sa période, et peut-être le meilleur film sur la banlieue et sa glande tchatchée permanente.