Forum de FilmDeCulte

Ah tient, je n'y ai pas mis mon 0.

_________________
N'écoutez pas Film Freak

Voyez tous, combien ce topic est utile !

Oui je comprends ce que tu veux dire, évidemment que le film n'est pas exempt de maladresses, mais enfin ce côté bric à brac me touche énormément...

Pas fabriqué? Le montage parallèle qui dure dix plombes où tout le monde apprend je sais plus quel drame? La fin sur la plage? Moi j'ai trouvé le début touchant, quand ils se rendent compte que leur fils va pas bien, c'est bien joué. Le reste, énervant.

Oui j'ai failli tiquer aussi...cela dit, même si je trouve ça très fabriqué (toute émotion l'est au cinéma mais celle-là l'est particulièrement), ça a marché à fond sur moi, je chialais aussi.
J'ai plus de mal avec les passages plus poseurs (les chansons par ex).

_________________

Merde, j'ai la scène qui repasse dans ma tête...

Bon Dieu quelle horreur.

_________________
I am the constant. You were always a variable.

Pêle mêle :

Citizen Kane d'Orson Welles
La maman et la putain de Jean Eustache
Requiem pour un massacre d'Elem Klimov
Abattoir 5 de Georges Roy Hill
Breaking the waves de Lars von Trier
2001 Odyssée de l'espace de Stanley Kubrick
Edward aux mains d'argent de Tim Burton
Voyage au bout de l'enfer de Michael Cimino
There will be blood de Paul Thomas Anderson
Parle avec elle de Pedro Almodovar

Top 10 des films édités chez Criterion de Guillermo Del Toro (où il triche quand même un peu):

http://www.criterion.com/explore/125-gu ... o-s-top-10

_________________

Celui de Edgar Wright aussi tiens:

http://www.criterion.com/explore/161-ed ... t-s-top-10

_________________

Que du classique post-75, ai-je envie de dire...

_________________
Arguing on the internet is like running in the Special Olympics. Even if you win, you're still retarded.

C'est ça qu'est bon.

_________________

Grave. Ça change des gamins de 20 ans qui ne mettent que des films pré-75.

_________________
Netflix les gars, Netflix.

Voici mon top dix de tous les temps aujoud'hui. J'espère qu'il changera par la suite et que des films à venir dans les prochaines années viendront chambouler tout cela :

- Blade Runner : Tout a été dit par d'autres sur ce film. J'aime l'esthétique, le rythme, le final, l'ambiance , les acteurs, Hauer etc. Par ce film parfait, Ridley est excusé de tous ses films décevants faits après.

- Hana Bi ( ou peut être Sonatine) : J'adore chez Kitano ce mélange de noirceur, de drame et de burlesque. C'est aussi un acteur à l'ancienne ou son talent repose essentiellement sur son physique. Malgré sa paralysie, son jeu peut être limité c'est un acteur qui me touche énormement. Ici sa réalisation alliée à la splendide musique d'Hisaishi touche à l'excellence.

- Ghost in the shell : le souvenir d'une claque visuelle et auditive comme rarement ressenti au cinéma. J'ai passé le film en apesanteur et je crois que je suis redescendu sur terre que quelques heures plus tard. Un film d'un intelligence rare et un plaisir constant à la revoyure.

- Princesse Mononoké : J'aurais pu mettre au moins 3 autres fils de Miyazaki mais du fait de sa thématique je crois que c'est celui ci que je préfère. C'est le film le plus épique que j'ai vu ces 15 dernières. J'aime le message écolo et animiste du film qui jamais ne tombe dans le mièvre. Les scènes avec le dieu cerf sont d'une poésie rare. Un bijou.

- Barberousse de Kurosawa : Peut être le plus beau film sur des médecins et un des (le ?) plus grands rôles de Mifune. La photo et le noir et blanc sont magnifiques. Un grand film humaniste.

- Le bon, la brute et le truand : la logique aurait voulu que je mette il était une fois dans l'ouest qui est la quintessence du cinéma de Leone mais si il y a un film que j'aime toujours autant à la revoyure c'est le Bon, ... Les 3 acteurs sont brillants et Wallace apporte une folie et un humour bienvenu dans le film. Ce dernier comporte de multiples scènes cultes ( le duel final entre autres) et des répliques tout autant géniales. La musique de Morricone apporte un plus indéniable comme souvent.

- L'armée des 12 singes : C'est mon Terry Gilliam préféré et mon Bruce Willis préféré. J'aime le climat de fin du monde, la folie qui se dégage et le superbe final. L'esthétique générale du film est incroyablement maitrisée. Madeleine Stone était non seulement bandante à l'époque et en plus une sacrée actrice. Pourquoi a t'elle disparu ?

- L'homme qui tua Liberty Valance : La quintessence du western classique Hollywoodien. Un noir et blanc somptueux et un John Wayne en rôle d'anti héros brillant. Tout un film pour illustrer cette maxime : « On est dans l'Ouest, ici. Quand la légende dépasse la réalité, alors on publie la légende. La loi et les avocats sont les nouveaux héros de l'ouest et les pistoleros n'ont plus qu'à rester dans l'ombre, seul. I'm a poor lonesome cowboy.

- Vol au dessus d'un nid de Coucou : Un des rares films qui m'émeut. On retient souvent la performance de Nicholson ( qui est effectivement extraordinaire) mais tout la distribution est au diapason. Mention spéciale à Louise Fletcher pour son rôle glaçant et psychorigide de l'infirmière en chef. J'aime la réalisation de Forman et son pseudo réalisme. La musique de Nitzsche colle parfaitement au film. Toute personne ayant vu ce film ne regarde plus l'institution médicale de la même façon. Un final bouleversant.

- Little big man : un film extraordinaire et au culot monstre. Arthur Penn était à cette époque vraiment le plus grand. On oublie aussi souvent à quel point Dustin Hoffman était un grand acteur. Il pouvait tout jouer. Cet anti western picaresque est un kaléidoscope de genre : western, comédie, drame, pamphlet contre la guerre du vietnam, brulot contre le sort reservé aux indiens. C'est un beau jour pour mourir dit le vieil indien. C'est aussi un beau jour pour revoir ce monument du cinéma.

Le mec il est né dix ans avant, fait le vieux de la vieille désabusé, met des bannières de meufs à poil, et c'est bon: il se sent plus mûr.

Je ne suis pas (totalement) paranoïaque, mais dois-je me sentir visé? Quoi qu'il en soit, c'est effarant de voir à quel point certains stéréotypes ont la peau dure.

_________________
Arguing on the internet is like running in the Special Olympics. Even if you win, you're still retarded.