Forum de FilmDeCulte

Et tu aurais bien raison.

Et je te répondrais : "Salut, j'ai 15 ans".

Bah que ce soit le Cow-boy ou moi, on avait déjà posté un top dans ce topic il y a plus de 3 ans, quand il a été créé.
Et on a parfaitement le droit de l'amender aujourd'hui si ça nous chante.

Mais je ne savais point, Zob, ne prend pas ombrage.

QUOI ??? Tu lis pas les topics de 60 pages en intégralité avant de poster ???
Charlot !!!

Ah oui booooooh j'ai tapé vite.
D'ailleurs tu vois aujourd'hui j'aurai changé et mis Jows à la place.

_________________
Netflix les gars, Netflix.

Pas pour moi. Je ne pourrais pas le faire avec les années 30, 70, 90 ou 2000.

_________________
N'écoutez pas Film Freak

Le mec qu'a par contre aucune difficulté sur les années 10

C'est facile, tu mets 10 bandes de Chaplin et le tour est joué.

_________________
N'écoutez pas Film Freak

Hum. J'ai pas eu assez de temps pour réfléchir, mais allez, 10 films qui m'ont marqué. Ca pourrait évidemment bouger demain. Et le classement n'est qu'indicatif. Vous m'excuserez pour les faibles justifications


1)Two Lovers, James Gray.
Chef d'oeuvre absolu, tragédie contemporaine incroyable, la brune/la blonde toussa.

2)La Famille Tenenbaum, Wes Anderson.
Découvert très jeune à sa sortie, et c'est certainement le film que j'ai regardé le plus grand nombre de fois et rien à faire, je suis toujours fan du style incroyable de Wes Anderson, son côté précieux/branchouille n'étant jamais fait pour séduire le hipster qui sommeille en chacun de nous mais toujours pour l'émotion et l'humour (ah le jogging noire de Ben Stiller et de ses gosses pour l'enterrement d'Hackman!). Certainement pas le plus grand film du monde, mais celui auquel je suis le plus attaché.

3)Un Après-midi de chien, Sidney Lumet.
Pour moi le plus grand polar des 70's, Pacino est incroyable, et le film reconstitue incroyablement bien l'univers enfiévré de l'époque-le mouvement gay etc

4)A bout de souffle, Godart
Vu assez jeune et pas revu depuis mais souvenir intense d'une liberté à l'écran

5)The Social Network, David Fincher
J'aime pas trop qu'on défende les films avec le côté "film reflet d'une époque" mais enfin faut quand même bien dire que, par le thème, et le traitement aussi, Fincher fait un film extrêmement contemporain qui ne peut que frapper le sale jeune que je suis.

6)Crash, David Cronenberg
Un cinéaste qui arrive à presque te faire bander devant une bagnole. Tout est dit.

7)Inglorious Basterds, Quentin Tarantino
Un mec qui sait filmer des dialogues.

Mulholland Drive, David Lynch
Je ne pourrais pas en parler comme ça mais enfin, film incroyable

9)Eve, Joseph Mankiewicz
Un mec qui sait filmer des dialogues. Bis

10)La guerre est déclarée, Valérie Donzelli.
Caution jeune du top. Mais enfin, torrent de larmes, et pas une émotion fabriquée.

9/10

_________________
"Je suis prêt à accepter une tonne de qualité chez Spielberg" Lohmann

Sans avoir vu Crash et le Lumet, dans l'idée je confirme le verdict de Déjà-vu (cherche donc le 1/10è qui clash...)
Il est bien ce top !

Merci bien!

Je parierais sur le Donzelli, qui semble pas vraiment être dans les "standarts esthétiques" (quel gros mot) des membres de ce forum?

C'est pas une question esthétique, mais une question de facilités... Du mois il me semble, c'est peut-être que mon avis perso. Qui n'est d'ailleurs pas général, c'est même plutôt idéalement réparti : http://tops.plan-sequence.com/filmdetai ... lmid=15684

Ah justement, je ne trouve pas que ça soit pathos ou mélodramatique du tout, le film nous prend pas en otage... La preuve c'est bien qu'on sait dès le premier plan du film que le gosse ne va pas mourir, l'émotion ne se joue donc pas dans cette incertitude qui serait vaguement scabreuse, mais juste dans la réponse que le couple va donner à la maladie de leur enfant.

Je parlais de facilités dans le sens de moyens brinquebalants, un peu gadgets - une petite envolée clip par-là, une petite scène hystérique par-ci - qui n'ont pour autre cohésion que le bordélique assumé de la forme... Un peu l'impression que Donzelli n'est pas très solide et qu'elle fait son marché, que toute arme est bonne à prendre, et que la formidable énergie du film (que je ne renie pas) sert d'abord à ré-hisser un ensemble plombé par beaucoup de casseroles accumulées au fil des approximations . Au final ça freine assez vite l'adhésion chez moi.

Bon après le topic du film et les nombreux avis seront sans doute plus clairs que ce petit topo un peu trop théorique.