Forum de FilmDeCulte

Ouais. La fusion est un processus douloureux pour tout le monde.

Et j'ai toujours pensé que c'était elle l'héroine de la série, qui commence par elle d'ailleurs, ou plutôt que Don n'est là que pour figurer son possible futur, comme un portrait de Dorian Gray. Ils sont unis par leurs forfaitures (accouchement clandestin, accident de bagnole avec une maitresse, X beuveries) et par quelques rares moments de franchise vraie, ils fonctionnent en miroir et la série boîte quand l'un des deux disparait (comme, à mon sens, au début de cette saison). La différence, ce qui sauvera Peggy (et peut-être Don par ricochet), c'est son courage, la fuite ne peut être chez elle qu'une solution par défaut et exceptionnelle, pas une philosophie de vie confite de nihilisme et d'ironie. Peut-être parce qu'elle a eu la possibilité de dire merde à sa mère, au contraire de Don, resté otage de son enfance.

Moi j'ai trouvé ça assez foireux, trop "regardez les mecs, chuis foncedé!".

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Chez les "losers", oui, mais les autres (Peggy, Ted, l'autre jeune créa qui vit avec son darron) s'en sortent haut la main, ce sont les vieux qui semblent définitivement largués. Ca fait aussi le pendant de l'épisode "I'm Peggy Olson and I want to smoke marijuana" de la saison 4, qui apparait bien gentillet en comparaison : l'époque s'est durcie, les exutoires aussi.

Excellent episode 9 pour ma part.

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Réalisateur de blockbusters d'action français dans une économie maîtrisée d'1h30 max hors générique

Première fois de toute la série que je trouve le personnage INTELLIGENT.

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Carrément. Son recul sur Don est assez mortel, bien joué les scénaristes. J'aimerais quand même la voir davantage à l'avenir.

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Réalisateur de blockbusters d'action français dans une économie maîtrisée d'1h30 max hors générique

Si elle est utilisée comme ça, oui.
Si elle est utilisée comme elle l'a été depuis qu'elle a quitté Don, non.

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En gros, on l'aime pas quand elle est obèse.

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Réalisateur de blockbusters d'action français dans une économie maîtrisée d'1h30 max hors générique

Tout l'arc avec Peggy, son bouffon de Abe et leur délicieux appartement : génie comique.
Il y a beaucoup d'humour dans cette saison.

Retrospectivement, on peut effectivement se demander à quoi ça a vraiment servi, cet arc...
Pourtant j'aime bien son personnage, au début j'avais cru à une adulte écervelée, mais c'est plutôt une gamine surdouée, capable de jugements étonnants de lucidité, mais aussi quelqu'un qui règle tous ses problèmes comme une gosse (la bouffe, le cul, la démesure des réactions, etc.). Elle a régné sur la première saison comme une menace permanente (sa relation avec le gamin des voisins, son tir aux pigeons), après les scénaristes ont choisi de la maintenir enfermée dans le carcan de la ménagère 60s et elle n'avait aucune chance face à Peggy et Joan.

Moi j'ai toujours beaucoup aimé son personnage et je suis content de cette nouvelle étape. Cet épisode montre que la quintessence de la série est qu'elle présente beaucoup de personnages en souffrance à cause de leur famille et Betty n'échappe pas à la règle, mais il semble qu'elle ait commencé à remonter la pente. Le fait qu'elle puisse se taper Don et ensuite revenir tranquillou vers son mari tout en ayant distillé une leçon de vie au passage en dit long. Don à côté de ça en chie toujours autant, et c'est à mon avis loin d'être résolu avec Megan, qui, je pense, n'est pas du tout à la hauteur de la tâche (mais à qui la faute? sûrement pas la sienne à elle).

Pour l'heure c'est Peggy qui s'est faite avoir. Elle ne peut plus se tourner vers l'un ou l'autre de ses mentors, et je prédis qu'elle va peu à peu se rendre compte qu'elle est forcée de s'intéresser à sa génération, et donc à mon avis, régler le problème latent avec Pete, qui comme par hasard a lui aussi des problèmes. De toute façon, la série montre le passage d'une époque de relation de couples quasi patriarcales (boss/secrétaires, Don/Teddy/Peggy, Roger/Joan) à des relations où les femmes s'imposent comme égales voire supérieures (la recherche d'une mère chez ces hommes orphelins le rend possible).

En tout cas c'est un très bel épisode, y a quand même dans cette série une maturité, une hauteur de vue exceptionnelles.

6x10
Encore un bon épisode.

Mais qui est Bob Benson ? Personnage mystérieux. En faisant une recherche j'ai vu qu'il existait déjà plein de théories sur le personnage :
http://www.buzzsugar.com/Bob-Benson-Mad-Men-30649888



J'ai vu par la même occasion qu'il y avait plein d'autres théories autour de la série, dont une assez géniale sur Megan :

Bon épisode, j'ai juste trouvé l'arc sur le voyage en Californie un peu faible, mais c'est peut-être parce que j'attendais plus de débauche et de filles et que c'est précisément l'échec de ça qui est montré - les vieux n'ont même plus ce talent et commencent à faire has been. J'adore la joute entre Sterling et le nain

Et lol pour les théories. Je vais aller fouiner un peu sur ce subreddit, tiens...

Moi tout ce que j'ai à dire c'est qu'il y avait Rachel Roberts en Californie.

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Liam Engle: réalisateur et scénariste