Forum de FilmDeCulte

Fini la saison 3.
Bon je crois que j'ai ma nouvelle série préférée. Je suis absolument soufflé par quasiment chaque épisode. Par les choix de mise-en-scène, par la finesse de l'écriture, par, une fois de plus, cette ambiance absolument unique. Vraiment c'est je crois ce que j'ai vu de plus puissant à la télé et surtout ce que j'ai vu de plus intelligent. Parfois il suffit d'un regard, d'un point de montage précis pour tout dire, pour tout exprimer. Et puis la série n'a pas son pareil pour créer des images inoubliables. Betty Draper qui s'achète un canapé victorien et qui s'y allonge négligemment. C'est quasiment rien pourtant je trouve ça bouleversant de beauté (en plus de ce que ça dit sur la condition de la Femme).
Immense série, je suis vraiment content de la découvrir comme ça à mon rythme, je savoure chaque épisode comme un petit cadeau.

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CroqAnimement votre

C'est également ma série préférée, seulement égalée à mes yeux par Twin Peaks. Et encore, Mad Men est plus constant dans le sublime...

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Joliiii! Il me tarde...

Il faut croire qu'Elisabeth Moss en a marre de passer pour le seul boudin de Mad Men (je force le trait bien sûr, je suis pas fan de Jessica "cheval" Paré).

Fail du visage.

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Déboussolant premier épisode de la saison six, qui m'a laissé l'impression d'en avoir manqué un, d'épisode, justement, me procurant le sentiment d'être aussi perdu que Don.

SPOILERS

Vu comme la mort plane sur tout l'épisode, je me demande si ce sera la thématique principale de la saison à venir, qui s'ouvre donc sur un Hawaï qui rend Don muet, à l'exception d'une voix off citant Dante et comparant ces vacances à l'Enfer alors qu'on essaie de nous les faire passer pour paradisiaque tout le long, mais le subconscient du personnage a tôt fait de révéler la véritable nature de ce sentiment qu'il dit ne pouvoir arriver à passer par les mots, au travers d'une proposition de pub qui trahit un désir de mort.
Qu'il s'agisse de Don ou de Roger, la mort semble être la dernière chose qui les attend et visiblement les terrorise.

L'autre truc qui m'a donné l'impression d'être largué, c'est le eprso de Sandy, sorti de nulle part, super mal amené, et développé en une trame qui ne m'a intéressé une seule fois. Ce n'est pas juste dû au fait que j'aime pas Betty mais au fait que j'estime que le perso n'a plus rien à foutre là (et continue de vivre éternellement les mêmes histoires).

Bon sinon, l'épisode que j'ai téléchargé m'a coupé la fin de l'épisode...donc faites gaffe.

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Tu l'as trouvé où?

thepiratebay

Faut chopper celui avec "PROPER" dans le nom du torrent.

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Comme à chaque reprise de Mad Men, j'étais d'abord un peu sonné voire largué par le rythme et la finesse des dialogues et des situations, et aussi, c'est vrai, par la noirceur du regard porté sur la société américaine et plus largement occidentale. Faire dire à une ado de 15 ans "je pourrais aller sur les bancs de la fac, me trouver un mari, m'installer à la campagne et reproduire la catastrophe" c'est juste choquant, à titre d'exemple. La centralité du passé dans le comportement des personnages est aussi très surprenante dans une époque où l'on nous martèle sans cesse (notamment dans les programmes américains) de vivre le présent ou de tourner le regard vers l'avenir. Je comprends pourquoi beaucoup de mes connaissances trouvent la série bien faite mais n'accrochent pas à cause de cette ambiance étrange. Personnellement, je la trouve sublime et c'est la condition de son statut de chef d'oeuvre, mais je comprends qu'on soit perturbé.

Sur l'épisode en soi (spoilers). Il semblerait qu'on s'enfonce un peu plus dans le délétère. Don qui a des pensées suicidaires, Roger incapable de pleurer sa mère mais qui finit par lâcher que rien ne pourra plus jamais avoir de sens sans elle, Betty qui développe yet another obsession cette fois-ci pour une gamine sortie de nulle part (le fait qu'elle paraisse déjà installée dans la série à l'insu du spectateur semble un moyen narratif pour faire ressortir davantage son obsession qui finit à elle toute seule par créer des situations et des personnages)... C'est glacial. On se dirige probablement vers une saison très noire, mais bon c'est Mad Men, il suffit de voir le générique pour se rappeler du motif fondamental de la série.

Disons qu'il va falloir trouver un fil conducteur et pas juste suivre les énièmes obsessions/ivrogneries/adultères de personnages qui ne sont plus reliés par la matrice originelle, aka le bureau (Betty est partie depuis un bail déjà, Peggy n'est plus là, Lane a trouvé un autre échappatoire...). J'ai trouvé la saison 4 vraiment depressive, malaisante à souhait, la saison 5 explorait les échapatoires possibles (la mort, le mariage, le divorce, la drogue, la démission), apparemment il y aura 7 saisons, on verra ce que réserve celle-ci, mais je n'ai pas été bouleversé par ce premier épisode, même si l'ensemble reste hyper-classe.

Honnêtement on est rarement bouleversé par le premier épisode d'une saison. C'est la manière de fonctionner des séries.

Honnêtement tes généralisations de faux connaisseur suite aux avis des autres, y a pas plus condescendant dans le style.
Après les revenants et son premier épisode chiant qui aurait pu donner une excellent série...

Sinon Mad Men, c'est toujours la même chose à quelques détails près et c'est pas désagréable.

Mais d'où tu m'agresses toi, vas chier.

Complètement faux.

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