Forum de FilmDeCulte

Pas forcément, mais il est vrai que j'ai parfois rêvé d'être moins ambitieux, ça m'éviterait d'être déçu si jamais je ne parvenais pas à "faire du cinéma".

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Faut bien choisir entre être ambitieux et assumer la part de souffrance que cela implique, ou alors se réfugier dans le confort pour être heureux...

Dis comme ça c'est réducteur mais de façon générale, quelqu'un qui n'a pas de passion (pas nécessairement pour l'art, mais une passion qui témoigne d'une certaine curiosité du monde), je ne peux pas m'empêcher de le mépriser. Je me suis éloigné de beaucoup d'amis et de presque toute ma famille à cause de ça, parce que ça rejoint un ensemble, un rapport au monde qui est de plus en plus incompatible avec le mien.
Et sinon, en ce qui me concerne, c'est vrai que quelqu'un qui n'est pas un minimum intéressé par le cinéma (ou le jeu vidéo, ou la BD), j'aurais du mal à avoir une relation suivie avec lui. Cela dit, y'a tout un tas de cinéphiles que je ne peux pas blairer, mais c'est autre chose...

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N'écoutez pas Film Freak

Si tu crois que ceux qui se réfugient dans le confort sont heureux...

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N'écoutez pas Film Freak

Ah, ça....

Oui le confort c'est mal !

Retourne regarder Psychose blu ray qui tue la tronche

Dans le fond, je suis d'accord, mais je crois n'avoir jamais rencontré personnellement de gens absolument dénué de passion (même non artistique).

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Un jour, je te présenterai mes parents.

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N'écoutez pas Film Freak

J'en connais aussi. Mais je ne les fréquente pas. Vraiment d'accord avec Tetsuo là-dessus.

Tu plaisante ? La plupart des gens n'ont pas de passion. Ils ont de vagues et légers centres d'intérêt, à la rigueur ...

Disons que dans les gens que je CONNAIS, je n'en vois pas...après genre ma collègue la vieille fille bénévole là, ça se trouve, elle rentre dans cette catégorie mais je ne la connais pas assez pour savoir si elle a une passion ou pas.

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Y'a surtout un tas de gens qui ont - soi-disant - des passions mais qui ne sont en vérité pas passionnés, à savoir qu'ils ne sont pas curieux de connaître l'au-delà du champ de connaissances qu'ils ont acquis. C'est une sorte de conservatisme culturel assez détestable.

Et il y en a ici?

Carrément, je ne peux pas m'empêcher de mépriser les personnes qui se cantonnent à leurs petites passions, traitées comme des hobbys et non tournés vers l'extérieur. Je crois beaucoup en les vertus d'ouverture qu'ont les arts et les véritables passions, en fait. Pour mon cas par exemple, le goût du cinéma a déclenché le goût pour le roman, pour la peinture... (la musique c'est davantage en parrallèle, mais ça se complète très bien au niveau épanouissement) et j'ai du mal à comprendre qu'on puisse aimer le grand cinéma d'auteur et ne pas être curieux des autres arts.



Je trouve ça dommage, l'important c'est que la personne s'intéresse au monde, non? (et souvent quand c'est le cas, on s'intéresse aux arts, mais pas que le cinéma; disons que celui-ci est une preuve supplémentaire, pas forcément une condition sine qua non)
Après, c'est encore autre chose si la personne te dit que foncièrement, elle n'aime pas le cinéma. Un très bon ami m'a fait comprendre, il y a quelques temps, que sa relation avec le cinéma allait au-delà de l'indifférence, qu'il détestait cet art comme un art impur, voire carrément un art corrompu, par opposition à la musique ou au théâtre. Ca ne m'a vraiment pas plu, d'autant plus qu'on sent toujours derrière ces discours davantage d'amertume et de frustration que de jugement raisonné (le gars en question a plusieurs fois fait allusion au fait que le cinéma était potentiellement trop émouvant pour lui, donc qu'il en avait peur, c'était ça la vraie raison).

Ca va souvent de pair. Je prends l'exemple de certains collègues, certes très sympas, mais qui ne s'intéressent pas à grand chose : ne connaissent rien au cinéma, à la littérature (je ne parle pas de la peinture ou autres arts que je ne connais pas non plus), à la politique. Certains parlent un peu de sport. Un autre m'a surpris en me disant qu'il appréciait l'opéra (mais ça se résume à voir un opéra par an en moyenne). Résultat, à table, on parle boulot... ou cul.
En revanche, il est vrai qu'en posant des questions, on a quelques surprises : un collègue est passionné d'Histoire et a une formation de... luthier !

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