Forum de FilmDeCulte

Dernière production Europa en date, écrite par son président, donc pillant allègrement à droite à gauche comme d'habitude et bourrée de raccourcis scénaristiques honteux.

Non content de l'avoir déjà plagié pour Banlieue 13, Besson calque une nouvelle fois son intrigue sur celle de New York 1997, avec un soupçon de Fortress cette fois-ci, ce qui nous offre un décor pour une fois sans Audi, frisant l'autoparodie via le casting de Maggie Grace (la fille de Neeson dans Taken), une fois de plus la victime à sauver des mains des méchants. Des méchants très méchants, comme d'hab, sans le moindre intérêt cinégénique...

...à l'inverse du protagoniste - anti-héros cynique incarné par un Guy Pearce qui n'avait pas mis son charisme au service d'un rôle de ce genre depuis longtemps - que Besson (et ses deux co-scénaristes qui réalisent leur premier long) parviennent à iconiser en badass lors de la première scène, avant de le laisser en friche par la suite.
C'est ça qui est dommage avec Besson. Je trouve toujours dans ses prods des détails, des répliques, des idées sympathiques qui témoignent non plus de la volonté mais de la possibilité de réussir ce que les américains font sur leurs films d'action et leurs séries B, avec des persos badass et des punchlines bien senties, mais c'est au final perdu dans un amas de facilités torché.

Ainsi, M.S. One ne déroge pas à la règle et tombe très vite dans le cahier des charges, sans vraiment assurer, même si la réa et la photo ne sont pas trop dégueues (on oubliera une poursuite en moto avec des SFX dignes du premier Wing Commander). Ca se regarde quand l'attitude de Pearce fait sourire...mais quand le film le fait rire, par ses deus ex machina abusifs et ridicules, c'est rageant.

2/6

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Cette fois il n'a pas décidé de raconter l'histoire d'un mec qui veut se venger des méchants qui ont kidnappés sa fille comme dans Taken, ou de raconter l'histoire d'un mec asiatique qui décide de protéger une pute contre des méchants flics ripoux comme dans Le baiser mortel du dragon, ou encore l'histoire d'un mec en voiture qui doit protéger un colis contre des méchants comme dans Le transporteur.
NON, cette fois il a décidé de raconter l'histoire d'un mec qui a quelques problèmes avec des flics ripoux, qui au lieu d'aller en prison se fait envoyer dans une prison dans l'espace pour protéger la fille du président prise en otages de vilains prisonniers.

C'est réalisé avec le cul, des scènes pourries (la poursuite à moto au début ), Guy Pearce passe son temps à vanner comme une merde, Maggie Grace fait "la fille du président" qui sait tirer, frapper et bien sûr se faire passer pour un mec au milieu des prisonniers.

Besson, va mourir.

0/6

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le pitch que j'ai l'impression d'avoir vu 40x :/

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- Nazi violent 1961-2013?
"my... "double anale", c'est ce que je crois?" Chlochette
"J'ai toujours aimé la culture nain" Sponge

Même cet épisode de Star Trek: Voyager est meilleur

http://ishare.rediff.com/video/entertai ... s-/2359062

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"marre du retour infini de ce topic"

Voilà, c'est juste lamentable de bout en bout, je ne sauve quasiment rien si ce n'est cette sorte d'hypnotisme inhérent aux prods Besson qui te "forcent" à les regarder jusqu'au bout pour vérifier que c'est bien aussi con que ça en a l'air. Quand le générique de fin débute, confirmation : c'est vraiment à chier. Allez, je sauve deux ou trois vaisseaux spaciaux, un ou deux pains dans la gueule, et l'absence d'audi.
0.5/6

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Que lire cet hiver ?
Bien sûr, nous eûmes des orages, 168 pages, 14.00€ (Commander)
La Vie brève de Jan Palach, 192 pages, 16.50€ (Commander)

C'est exactement le détail sur lequel je n'arrivais pas à mettre des mots. Je sais que je vais détester mais j'ai du mal à m'empêcher de voir les merd... Euh, certaines prod de Besson. Sans doute parce que j'aime bien Neeson, Statham... Bon, là, c'est encore de la merde, comme Taken ou le Transporteur ou Colombiana (je viens de me faire les trois en un mois ; je dois devenir suicidaire) mais je vais mettre 1/6 quand même. Pourtant, il n'y a pas une seule idée, pas une seule, qui a le moindre soupçon de début d'originalité (Carpenter devrait faire un procès à Besson pour la moitié de ses scénarii, ça lui garantirait une retraite confortable) mais j'adore Guy Pearce. Même dans cette daube, il reste très classe.