Forum de FilmDeCulte

Au milieu de l’océan Atlantique, Farrel demande au capitaine du cargo sur lequel il travaille l’autorisation de descendre à terre : il veut se rendre là où il est né pour savoir si sa mère respire encore. Farrel a travaillé comme marin les vingt dernières années de sa vie. Il s’est soûlé à en rouler par terre et a toujours payé les femmes qu’il a eues. Il ne s’est fait aucun ami. Une fois parvenu au hameau enneigé où il a vécu ses premières années, il découvre que sa mère vit toujours mais également que la famille compte une personne de plus.

J'ai fini par craquer lorsqu'au long plan où l'on voit le mec marcher dans la neige succède un plan fixe sur un gus qui épluche des patates, et je suis parti - me suis rendu compte qu'il me manquait que les 10 dernières minutes en fait. Avant ça, j'ai eu l'impression de lire le manuel du film d'auteur chiant cannois pour les nuls, amoureux du vide et du rien, comme si le réal de Los Muertos s'était volatilisé et transformé en poseur bidon. En fait, j'ai eu le sentiment que Lisandro, dans les meilleurs moments, me tournait le dos, et les pires, se foutait de ma gueule.

0/6

Bon ben moi la "vague argentine" de Cannes 2008, entre Leonera, le Lucrecia, et ça, je l'ai pas trop sentie passer...

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Doll, it's a heartbreaking affair

Soudain le vide. L'impression d'avoir vu un film quasi muet sur un défilé de pulls plus hideux les uns que les autres portés par l'hospice d'Emmaüs Finlande.
0/6

Ca sort le 5 Août. Idéal pour débronzer d'un coup.

J'ai plutôt apprécié pour ma part cette longue et languide balade glacée, teintée d'une mélancolie déchirante. Certes l'aridité absolue du traitement peut rebuter mais j'y ai trouvé une vraie beauté et un amour sincère des gens qui apparaissent. Et le film m'a transmis le froid traversant le film comme un voile mortifère. Il est parvenu à me donner à ressentir son univers. La signification du titre et le dernier plan sont magnifiques.

4/6

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CroqAnimement votre