Déjà-vu a écrit:
Müller a écrit:
Il n'y a que l'axe militant de cette question, dont on retrouve les éléments de langage dans les messages de Film Freak, et qui est marqué par une dimension très anti-psychiatrique, qui a la prétention de mettre un terme au débat en légitimant à 100% le ressenti dysphorique.
Aucune médecin, aucun scientifique, aucune étude d'un quelconque domaine que ce soit n'établit que le ressenti qu'a un homme atteint de dysphorie de genre d'être une femme (ou inversement) est basé sur quoi que ce soit de concret et d'objectivable qui ne soit pas pathologique. On est purement sur un saut de foi... Présenté comme étant une vérité absolue et évidente.
Moi c’est ça qui me fascine, l’expertise et l’aplomb avec lesquels ces militants abordent un sujet aussi spécifique que la transsexualité. Être déconstruit c’est très bien, mais si c’est pour être au service d’une autre idéologie en régurgitant un discours clés en mains assimilé à vitesse grand v sur les réseaux sociaux, très peu pour moi. Je continuerai à me méfier des idéologies quelles qu’elles soient, sans croire pour autant que je ne suis assujetti à aucune d’entre elles.
Je radote, mais : toutes ces histoires de transsexualité, c'est vraiment un prétexte : c'est un marqueur de camp, une façon de se positionner sur l'échiquier politique américain, et ça a translaté à la France et à d'autres pays via Twitter. La cause trans, au final, c'est juste
a means to an end, parce qu'elle prend une place absolument disproportionnée dans les débats (on en parle plus que d'homosexualité, par exemple, alors que le sujet est loin d'être clos, et qu'il concerne infiniment plus de monde), qui la dessert plus qu'autre chose.