Forum de FilmDeCulte

Pas fan non plus, j'en mets jamais dans mes burgers.

Inquiétant, oui. Mais ce ne sont pas les personnes trans qui m'inquiètent. Ce qui m'inquiète, c'est la salade dans laquelle elles sont plongées par une militance qui leur fait porter le poids d'éxigences qui ne sont pas à la hauteur du réel. Pour rebondir sur le message de Billy Budd (au passage, je t'assure n'avoir jamais lu une ligne de Renaud Camus), ça me rappelle ce tweet là :



Il est exemplaire, parce qu'il résume parfaitement le piège militant. "I dwell on the fear that ppl are juste playing nice"..."our identites can be turned against us for no reason"... autrement dit, la simple idée que "les gens" ne pensent pas profondément comme ils le souhaiteraient leur cause une souffrance psychique intense. Et ce malgré le respect qui peut leur être montré niveau gestion des pronoms et genrage mais qui n'est jugée comme suffisante. Ce n'est pas réaliste d'avoir ce genre d'attentes, et c'est une très mauvaise chose de véhiculer que si, ça l'est, et que c'est même nécessaire pour se consolider, à plus forte raison quand ce genre de raisonnement radical est adressé à des personnes très vulnérables psychologiquement et donc encore plus susceptibles d'être écrasées et dévastées au moindre obstacle.

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Looks like meat's back on the menu, boys!

Elle se tient plutôt bien dans le 280.

Tu es du côté du bien.

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There is no such thing in life as normal

Après j'ai pris note de tes conseils de lectures.

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Looks like meat's back on the menu, boys!

Je commande mon 280 sans tomates pour 1) ne pas avoir de tomate, et 2) être sûr qu'ils font mon burger à la commande.

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Le tweet initial me consterne davantage, perso.

On est à la limite du "je défends les pédés mais oh chu pas pédé hein".

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C'est surtout que pour le coup, en tweetant ça, elle n'est pas respectueuse du tout.

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Looks like meat's back on the menu, boys!

Rien de choquant dans la réponse qui est un constat et quelque chose de plus profond que du langage. C'est un constat sur un déni d'identité banalisé par une conne en face.

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Clairement. Pire défense ever.

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Mais voilà, le tweet initial je m'en fous un peu. C'est la réponse au-dessus qui pour moi est intéressante, en ce qu'elle révèle à quel point c'est fondamental dans le credo militant que l'identité soit à 100% acceptée par le langage et par la pensée, que l'homme ou la femme trans soient pensés systématiquement, tout le temps, par chaque interlocuteur comme homme ou femme, et que si ce n'est pas le cas, c'est une agression. C'est un raisonnement qu'on retrouve beaucoup et facilement.

Je dis simplement que c'est un objectif clairement irréalisable car irréaliste, et un objectif irréaliste, surtout quand il est considéré comme déterminant pour le rapport à soi et aux autres, c'est la recette de l'effondrement.

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Looks like meat's back on the menu, boys!

Je suis d'accord que c'est fondamental à leurs yeux et que c'est une attente malheureusement irréaliste.

Mais je n'y vois pas de problème à vrai dire.

Et perso, quand je vois certains trans que j'ai envie de FOUDROYER, j'ai aucun mal à les voir comme des femmes

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Mais avec le désespoir qu'ont ces gens, tu trouves pas ça sain quelque part d'espérer et penser dans un monde idéal et tolérant? Je n'aime pas les groupes militants. Le militantisme est le pire des milieux sectaires, peu importe de quel côté il est. J'ai parlé à tant de personnes dégoûtées et en burn out à cause du coût du militantisme.

Cela étant dit, on parle aussi ici d'individus. C'est pas du poliçage de la pensée que de dire qu'on (indéfini, je parle pas de moi) en a marre d'être moqué/mégenré.

On parle de gens qui sont pas tranquilles. Qui sont souvent reniés par leurs propres familles.

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Moi tout ce que je remarque c'est que ma pote woke va bien sûr insister qu'une femme trans = une femme. Par contre à ses yeux un homme trans n'égale pas tout à fait un homme dans tout ce que ça peut impliquer de négatif. C'est un homme mais en mieux quoi, ça ne pourra jamais être un oppresseur. Men are trash, mais pas eux.

Quand je lui ai pointé ça elle savait pas trop quoi répondre

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Liam Engle: réalisateur et scénariste

Tout le monde peut être oppresseur à titre individuel.

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