Castorp a écrit:
Le tweet de Puck est étrangement idiot.
Comme si un agresseur, c'était une bête sauvage, quoi.
Qui-Gon Jinn a écrit:
Mais là ce qui me gêne c'est voir des gens de gauche glisser vers une sorte de pensée qu'en temps normal eux-mêmes qualifierait "de droite", où en gros écouter les agresseurs c'est les cautionner, faire quoi que ce soit qui ne soit pas du pénal pur ça n'a aucune utilité, la répression vaut mieux que la prévention, etc...
Mais tellement.
Qui-Gon Jinn a écrit:
Simpliste et gênant.
De gauche, quoi.
Bien sûr que mon tweet est idiot et a été fait sans réfléchir.
La conversation derrière avec FF était intéressante du coup je ne l'ai pas supprimé.
Le truc, c'est que j'ai eu un passif récemment avec mon ex qui a vécu chez moi après la séparaton et m'a frappé une fois et s'est montrée menaçante plusieurs fois.
Encore aujourd'hui, elle nie avoir eu cette attitude. Elle est pourtant suivie par un vrai psy etc.
J'ai donc été vener et douté du recul de ces gens. On se parle toujours avec mon ex, parce que la vie est compliquée et que je pense que je lui cherche des excuses, mais je l'ai confrontée suite à cette série de tweets qu'elle a vu. Elle m'a dit que c'est pas à elle que je dois en parler et que je dois arrêter de faire la victime, que c'est moi qui doit consulter.
On ne sait jamais ce qui se passe chez les gens, et je ne vais pas jouer la carte du "vous me connaissez", mais j'ai sincèrement pas cherché quoi que ce soit. Tout ce que j'ai fait c'est, après une année infernale avec cette personne, lui dire qu'elle doit arrêter de me faire du chantage affectif, et encore moins quand elle vit chez moi après la rupture. Elle a fait une crise d'angoisse, a frappé contre les murs, et alors qu'elle était à terre en train de se rouler, je me suis penché sur elle pour la rassurer tout en l'empêchant de me frapper de la main. Elle m'a gueulé de la lâcher, ce que j'ai fait, m'a regardé dans les yeux, et m'a foutu un coup dans les couilles après m'avoir regardé droit dans les yeux. Je lui ai cherché des excuses et l'ai laissée vivre encore trois mois chez moi après cet incident.
Bref, mon tweet est teinté d'émotions, de culpabilité, d'accusation, de colère et de tristesse réelle, mais je vois totalement qu'il est con. Comme je le dis plus tard dans les réponses, si cette ligne peut sauver ne serait ce qu'une seule personne, c'est déjà cool.
Beaucoup de mots pour me défendre, alors qu'en effet, mon tweet est un tweet idiot, je suis parfaitement d'accord pour le coup.