Forum de FilmDeCulte

J'ai découvert Cavalier récemment via "Être vivant et le savoir" et effectivement j'étais un peu mal à l'aise devant l'importance de sa personne dans le film...

En effet!
(pas encore autocentré car ça se gâte un peu par après dans sa filmo..)

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Ed Wood:"What do you know? Haven't you heard of suspension of disbelief?"

En effet, c'est pour ça que j'avais pas du tout aimé Les plages d'Agnès.

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CroqAnimement votre

Vu à l'instant et oui j'ai beaucoup aimé aussi et la démarche simple et fructueuse fait penser à une forme de journalisme, aussi. Quelqu'un comme Florence Aubenas travaille de manière similaire et met l'accent sur la poésie de la simplicité. Je trouve que ça donne beaucoup d'espoir sur la création en général qui a besoin de peu de ressources si l'on sait "glaner"...



... et justement ce bref oripeau de film est peut-être son vrai coeur: Varda nous expose là un glanage a posteriori, un morceau de film tombé du camion. La cohérence de la forme et du sujet dans son film est exemplaire.



J'ai explosé de rire et en plus je trouve qu'elle est bizarrement calée dans le rythme, ça coule bien

Plein de rencontres extraordinaires, j'adore le mec qui mange dans les poubelles pour le principe et qui convoque le naufrage de l'Erika à l'appui de sa démonstration, avant de dire qu'avec ses bottes il se sent comme le seigneur qui vient contrôler ses terres. Et la séquence d'après avec le noir et le vieux asiat qui sont dans une sorte de coloc' du glanage c'est incroyable aussi. Ou alors le mec qui a une maîtrise de biologie et qui se retrouve à vendre des journaux de rue et donne des cours d'alphabétisation à des réfugiés africains...