Forum de FilmDeCulte

Cléo, belle et chanteuse, attend les résultats d'une analyse médicale. De la superstition à la peur, de la rue de Rivoli au Café de Dôme, de la coquetterie à l'angoisse, de chez elle au Parc Montsouris, Cléo vit quatre-vingt-dix minutes particulières. Son amant, son musicien, une amie puis un soldat lui ouvrent les yeux sur le monde.

La vérité je n’ai rien à dire sur ce film, chronique parisienne douce-amère sur la vie, ses joies et ses peines, et le temps inexorable qui nous est compté, avec une très belle Corinne Marchand. C'est mignon quoi. J'imagine qu'il y a des trucs à dire sur l'époque et la Nouvelle Vague...


Le court-métrage créé pour l’occasion, avec Godard et Karina, est sympa et témoigne d’un esprit de groupe vivifiant.

And that's all I have to say about that.

Lol, j'ai pas grand chose à en dire non plus, à part qu'il me semble moins mis en avant que d'autres grands films de la Nouvelle vague, alors que c'est tout aussi bien. L'aspect temps réel renforce le sentiment d'une sorte de prison mais aussi d'un potentiel de liberté dont se saisit la protagoniste.

Oui il y a cette liberté aussi dans la mise en scène, les circulations dans les espaces extérieurs avec une caméra très mobile, qui font pas mal penser à A bout de souffle, mais bon au final ça me touche de loin.

Outre l'impact et le succès du film qui furent énorme à l'époque, l'impression du contraire. C'est un des films les plus souvent cités de la nouvelle vague - il a peut-être aussi plus marqué à l'international qu'en France - et c'est vraiment un des films représentatifs forts du mouvement.

Vu il y a trop longtemps pour parler du film en détails, donc pas grand chose à dire comme vous, hormis que je le place dans le panier haut de la filmo de Varda. Paradoxalement, c'est peut-être le film le moins représentatif du style de la filmo de Varda.

A l'occasion de la Journée internationale des droits des femmes j'ai choisi d'être un allié en regardant un Agnès Varda.

Séduit par le dispositif du film. Non seulement le temps réel, mais l'attention portée au temps de parcours, à l'exactitude des déplacements. Il y a quelque chose de méticuleux dans la démarche qui verrouille le film, l'ancre, l'empêche de flotter comme un pur vagabondage. C'est le ur-Before Sunset, mais avec en plus une volonté de témoigner du Paris de l'époque, les yeux dans les yeux.

Ensuite, si le film n'échappe pas à quelques futurs poncifs de la Nouvelle vague, je l'ai malgré tout trouvé plaisant dans sa liberté amusée. Et surtout j'ai apprécié ce voyage intérieur, où quelques minutes de temps réel se diffractent en une série de détails, de regards, de plans: parfois Cléo est dans l'instant présent, parfois perdue dans ses pensées, parfois dans le décor, parfois isolée de lui... Ça m'a fait penser à du Virginia Woolf en film.

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Liam Engle: réalisateur et scénariste

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Parle pas de malheur.

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Liam Engle: réalisateur et scénariste