Arkham AsylumPassées les 3-4 premières heures, qui sont assez enthousiasmantes (gros kif narratif, le plaisir de se la jouer furtif, l'exploration de l'asile, les gadgets), je trouve l'ensemble finalement pas très bien branlé, et finalement, assez faible. Il y a déjà un énorme problème de linéarité. Attention, j'aime les jeux scénarisés et linéaires, c'est même ma came, mais là, c'est vraiment jusqu'à l'absurde : il n'y a quasiment aucune liberté de mouvement (les portes s'ouvrent toutes en fonction de l'avancement de l'histoire, pareil pour le déblocage des gadgets), aucune liberté de choix, et aucune bifurcation possible. Par exemple, même échouer à sauver 2 pauvres gardes, c'est direct game over. C'est débile.
Ensuite, ça devient rapidement redondant : tous les combats de boss sont identiques (à l'exception de Poison Ivy), les combats à mains nues sont marrants une ou deux fois, casse couilles au 50ème, et les plate-formes d'infiltration, de loin ce qu'il y a de plus réussi dans le jeu, sont trop rares. On ajoute à ça une interface désagréable (jongler entre les différents gadgets est profondément chiant), et on obtient un jeu sympathique, mais franchement pas transcendant.
Reste un truc fabuleux, qui fait que je n'oublierai quand même pas ce jeu, même si je l'ai déjà désinstallé (aucune envie de partir à la recherche de tous les secrets et de faire les défis) : les séquences avec Crane, un mélange génial de plate-former et de trip à l'acide, que j'ai kiffées à fond.
3,5/6