Tetsuo a écrit:
deudtens a écrit:
Ya un moment vraiment fort : une attaque au phosphore blanc.
Whaou...
Ils faisaient déjà ça dans Alerte Rouge. En 1996. Dès la première mission d'ailleurs.
Sinon :
-Crusader Kings II : on touche au sublime. Jeu chronophage et répétitif au possible, avec un gros syndrôme du "allez, qqes tours de plus et au lit" (même si c'est en temps continu et pas au tour par tour). Beaucoup plus accessible qu'un Europa Universalis (courbe d'apprentissage plus rapide, moins de boutons), on est plus dans le simulateur de dynastie que le jeu de stratégie, puisque le but c'est tout simplement de faire perdurer sa famille en gagnant en pouvoir entre 1066 et 1453. Et c'est ultra-prenant, surtout en fin de partie ou l'on gère continuellement 10 guerres à la fois.
Ajoutez à ça le seul bon mod Game of Thrones sur le marché, et vous avez le jeu de l'année.
-Wargame : European Escalation : Ah là on est chez les coriaces. C'est un mix réussi entre STR style Command & Conquer et du wargame au tour par tour style Hearts of Iron. Des pléthores d'unités, toutes historiques (contexte guerre froide qui dérape), avec leurs variations et tout, gestion fine de la balistique, des couverts, des lignes de vue, des munitions, et même de l'approvisionnement en essence.
C'est assez difficile à appréhender au début mais c'est un vrai plaisir de retrouver un bon jeu de stratégie bien coriace. Pour moi, il est largement au-dessus de R.U.S.E, la création précédente du studio Eugen (des ptits frenchies en plus).
-The Biding of Isaac : Mais quel est l'esprit dégénéré qui a pondu ça ? Petit jeu indie de beat 'em all qui raconte l'histoire d'un petit enfant enfermé dans une cave par sa mère et qui cherche à en sortir. Sauf qu'on est très clairement dans un délire freudien : pipi, caca, sexe, sang, et autres sécrétions du corps humain, tout y passe, pendant qu'au fur et à mesure des niveaux notre bébé tout minion se transforme en créature satanique et cauchemardesque.
Peu de niveaux, mais assez dur (faut finir en une fois, si tu crèves c'est game over), il faut s'y reprendre à plusieurs fois pour le finir et la génération aléatoire des niveaux ainsi que les différents objets donnent un peu de rejouabilité. A essayer ne serait-ce que pour le côté ultra zarbi.