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Kentucky route zero



Découvert l'existence de ce jeu un peu par hasard car présent dans le gamepass, et j'ai halluciné devant la tonne de louanges qui qualifient le titre d'un des jeux vidéos les plus influents et importants de la décennie. D'habitude, ça me rend méfiant mais après 5 heures passées dessus, j'en arrive à un constat simple : ce jeu est un chef d'oeuvre. Initié en 2010 avec son premier épisode et achevé en 2020, Kentucky route zero a eu une influence prépondérante sur la scène indie, en particulier sur tous les jeux narratifs et walking simulator. Et disons le franchement, en termes d'écriture c'est du grand art et ça n'a rien à envier au cinéma. Pour continuer avec les parallèles avec le 7ème art, on pense furieusement à du Lynch tendance Twin peaks et ce n'est pas à une comparaison balancée comme cela et un mince compliment. Je ne vais pas parler d'intrigue, car le jeu s'en fout clairement. Le point de départ c'est un livreur qui essaie de retrouver la Kentucky Route Zero et qui est perdu dans un coin paumé où il va faire d'étranges rencontres. L'intérêt du jeu est dans ses rencontres, son sens de l'absurde, sa poésie et tout ce qui est dit de l'amérique des paumés.

Ce qui fait penser à Twin Peaks, c'est l'abandon rapide de l'intrigue principale pour des scènes étranges, des ruptures de ton poétiques saisissantes et le même côté cryptique. Il y a un côté rêve bien perché et surréaliste. Il faut voir ces scènes de déplacement, l'aventure sur la jambe blessée de Conway. On perd assez rapidement tout ancrage dans le réel et on se laisse bercer par cette poésie unique. Le gameplay du jeu est ultrasimple, ça va être plus des choix de dialogues, on n'aura finalement peu d'influence mais tout est dans l'immersion, l'utilisation intelligente du média jeu-vidéo pour enrichir le côté narratif. Le jeu a du fond, c'est une vision terrible et attachante de l'amérique actuelle, mais ce qui ressort et reste ancré dans l'esprit, ce sont ses scénettes, fulgurances absurdes, d'une poésie et d'une force rare. Kentucky Route zero est un des rares jeux que je pourrais qualifier d'oeuvre d'art. Donc je conseille plus qu'un peu. Pour ceux qui aiment Twin peaks, il faut passer le premier épisode un peu petit par rapport aux autres, mais là j'en suis au 4ème et c'est du très haut niveau. Il y a 5 épisodes de 1H30 environ.

Ca fait longtemps que j'hésite à m'y lancer. Ca a quand même l'air aussi bien chiant. Pareil avec Disco Elysium

Faut vraiment adhérer au délire lynchien. Donc l'histoire sans aucun sens parsemé de fantastique mais quand tu y plonges. C'est fanatstique. Là ça a le mérite d'être court (10 heures max) et ça se déguste comme une série télé.

Metro Exodus
FPS très beau, très AAA mais je me suis emmerdé, bien trop bavard, un scénar qui prend trop de place et je m'attendais à quelque chose de plus fun et brutal (je gardais un excellent souvenir du précédent). Je l'ai pas fini.

Dishonored 2
L'inverse, je gardais un souvenir mitigé du premier et j'ai trouvé celui-là à 10€ donc j'ai tenté. Et grosse claque. Jeu vraiment génial où plus que jamais il y a une multitude de façon d'atteindre son but que ce soit pure brutalité, pure infiltration, mélange des deux. Le level design est un peu chaud à appréhender, très labyrinthique mais justement il offre des possibilités de dingue dans l'exploration. Ce qui est surtout dingue c'est les pouvoirs, ultra kiffant. J'étais à la moitié du jeu et j'ai décidé de le recommencer pour chopper toutes les runes et ainsi avoir un max de pouvoirs. Tu peux mixer les pouvoirs ensemble, pour faire des kills absolument dantesques à base de téléportation et d'arrêt du temps. Vraiment un petit chef-d'œuvre, presque surpris qu'il ne jouisse pas d'une plus grande réputation.

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CroqAnimement votre

Pareil, abandonné au bout de quelques heures. Tellement chiant ! Pourtant j'ai adoré les précédents (old school mais prenants). J'hésite à le reprendre parfois, par ennui, entre deux séances d'écriture.



Dans mon top 10. Une merveille. J'ai en revanche beaucoup de mal à entrer ans l'univers de leur dernier Deathloop.

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I think we're gonna need a helmet.

Tiens , on a tous le même avis. QU'est-ce que c'est chiant!

Détrompe toi, il a une excellente réputation. Le niveau dans le manoir est ahurissant. Fais Prey, qui est la même came mais dans un environnement SF et qui est tout aussi excellent. De mon côté, je vais commencer Weird west qui vient de sortir (présent gamepass) et a été conçu par un des concepteurs des papas de Prey et Dishonored. Grosses attentes.

Je suis partagé sur Weird West : autant l'écriture et les différents personnages sont attachants, autant l'IA est pétée du cul et y a des trucs supers relous : ex les roulades quand tu joues à la souris ....

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- Nazi violent 1961-2013?
"my... "double anale", c'est ce que je crois?" Chlochette
"J'ai toujours aimé la culture nain" Sponge

Les défauts sont si soulants que ça et est-ce que ça nuit beaucoup à l'expérience de jeu? Les points que tu cites sont justement ce qui me faisait un peu peur.

@Karlito : Joué ce soir, j'aime bien pour le moment. Ca me fait beaucoup penser à Desperados 3. D'ailleurs, je te conseille ce dernier (présent sur le Gamepass) qui est un peu la référence du genre et niveau IA tu seras servi.

non non, le jeu est bien dans l'ensemble. L'IA c'est peut être le plus chiant, parce que de fait, cela rend les combats souvent trop faciles.

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- Nazi violent 1961-2013?
"my... "double anale", c'est ce que je crois?" Chlochette
"J'ai toujours aimé la culture nain" Sponge

J'arrête. Sur console, le système de visée à la manette est tout simplement une horreur. Ca change énormément l'expérience de jeu.

Tiens et j'arrêta aussi GTA San andreas : definitive edition. Je n'avais pas fait le jeu avant, c'est vraiment cool mais bloqué à une mission où on doit manier un petit avion télécommandé. Mission conçue pour, les manettes de l'époque mais ces cons ne l'ont pas adapté aux manettes actuelles, donc maniabilité pourrie, donc pilotage de bourré, donc impossible de réssir la mission.
Foutage de gueule. 2 jeux que je n'ai aps pyé et encore heureux.

Git gud. En même temps les missions du Red Baron sont légendaires pour leur difficulté, je sais pas si c'est un pb de manette. De mémoire, il fallait mitrailler des voitures, ce que j'avais finalement réussi en posant simplement l'avion sur la route.

Ouais c'est cette mission.
Poser l'avion sur la route c'est ce que je fais pour mitrailler le premier coursier. Mais tu en as 5 et c'est en temps limité. C'est l'horreur.

Bon sinon, j'en avais déjà parlé, je l'avais laissé de côté je reviens dessus et là je suis au stade de quel putain de chef d'oeuvre. J'en suis à 40 heures de jeu (sur 70) et ça m'a même fait décrocher d'Elden ring, c'est ce putain de Death stranding. Ceux qui ont une PS4, chopez le (10€ sur Leboncoin), c'est une expérience unique. C'est le seul jeu qui arrive à renrde passionnant les quêtes Fedex mais c'est surtout un concept totalement barré porté à son paroxysme, un univers WTF, une histoire divine. Bref, c'est un des meilleurs jeux de la PS4, je me prends une claque là.

Je suis dedans depuis 40 heures, et je suis passé par plusieurs phases. Gros kiff, bizarre, longueurs, c'est ça le jeu really ?, y a un cachet quand même, flemme, dommage, je crois que j'ai fait le tour, ah tiens, hey mais ça me plait en fait, je veux ma dose, le kiff.

Je parlerais pas de chef d'oeuvre, mais c'est planant, intelligent, osé, et tellement singulier... Rafraîchissant, mais difficile à conseiller.

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I think we're gonna need a helmet.