Forum de FilmDeCulte

Euh c'était une joke.

Ca donne quoi quand il se sape mal ?!

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Que lire cet hiver ?
Bien sûr, nous eûmes des orages, 168 pages, 14.00€ (Commander)
La Vie brève de Jan Palach, 192 pages, 16.50€ (Commander)

Un auteur, ça se reconnaît à la technique qu'il emploie. Par exemple, Uwe Boll aime bien les faux raccords de continuité.

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"marre du retour infini de ce topic"

Yannick Morel, ça c'est un putain d'auteur !

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Netflix les gars, Netflix.

Lol

Ah flûte, lol alors

Pas vu la vidéo, mais quoi qu'il en soit je tiendrais le même discours que toi, sauf qu'on en vient à oublier le coeur du problème, Nolan ne sait pas filmer l'action (j'en suis resté à Batman Begins et Inception, il a peut-être fait des progrès depuis).
Son Interstellar pourquoi pas, mais après j'ai déjà trop donné avec lui.

Tiens, autant la vidéo est pleine de débilités, autant je suis d'accord sur le moment ou le camion du swat se fait éjecter dans la rivière : ce plan me désoriente toujours, il passe pas du tout chez moi.

Je suis entrain de regarder la vidéo, c'est absolument

Putain, tu m'étonnes après que les gens aiment de la merde avec des critères aussi cons...
(et pourtant c'est pas un fan de Nolan qui parle !)

+1, je viens de la regarder et le type réinvente le "montage interdit", il a raison pour le camion qui tombe du mauvais côté mais pour le reste, c'est juste un psychorigide de la continuité.



Die Hard c'est vraiment de la merde.

Pourquoi cela serait des critères cons ?
Si le mec souhaite analyser la qualité d'une scène d'action, pourquoi ne pas prendre en compte les critères de logique, de continuité et de représentation de l'espace. Il ne juge pas tout le film.
De l'action juste potable je trouve que c'est difficile d'en voir actuellement donc c'est peut être pas si mal cette démarche. Même si 99% des personnes doivent s'en foutre.

Quand bien même cela serait des critères qu'il ne faudrait pas prendre en compte, lesquels faudrait il prendre dans le cas de cette scène de Dark Knight? Qu'est ce qu'elle voudrait insuffler d'autre à part de l'implication. Si l'implication est entamée par de la gêne ressenti sur la compréhension de l'action ce sont des bons arguments non?

T'es sûr que tu as regardé la vidéo ? Il ne se contente pas de découper l'action, il n'arrête pas d'émettre des petits jugements sur "Nolan fait ci, Nolant fait ça." C'est une vidéo à charge, certainement pas un travail sur la technique.

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"Je vois ce que tu veux dire, mais..."
"Je me suis mal exprimé, pardon."

Je sais pas comment vous faites pour regarder des conneries pareilles.

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Netflix les gars, Netflix.

Parce que son approche, qui est celle du respect aveugle d'une norme (et non d'une prise en considération réfléchie de celle-ci), ne peut avoir d'autre finalité que l'absence d'art. Bien sûr qu'il faut que la scène se construise une cohérence, que le spectateur puisse suivre, mais cela n'en passe pas forcément par le respect de la continuité causale, temporelle, ou spatiale (suffit de voir un film de Tsui Hark pour s'en rendre compte). Ça peut rater, ça peut être désagréable, mais seulement si la scène n'a pas su créer sa propre proposition, seulement si sa proposition n'est pas convaincante.

Cette vidéo est typique de ce que je voyais sur les copies de mes élèves, d'ailleurs : étant insensible à "l'art" des films, ils n'en voyaient que les dommages collatéraux (= les écorchures qu'on avait fait à la continuité ou à la vraisemblance, pour faire émerger quelque chose des péripéties). Le plan "trop court" du Jocker est un cas d'école : cette fulgurance au milieu du silence, comme le premier symptôme dysfonctionnel d'un ballet urbain bien réglé qui va s'infecter de chaos, c'est peut-être mon moment préféré du film ! Le mec ne sent rien ici, et comme un veau tout ce qu'il voit c'est "plan trop court pour bien voir le Jocker", comme si la lisibilité était une absolue fin en soi.

Oui, c'est ce que je disais dans un autre sujet : aujourd'hui, discuter de cinéma, ça revient uniquement à parler de cohérence du scénario et de représentation de l'action. Toute la dimension organique du cinéma, on s'en fout : on veut des films carrés, qui "marchent".

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"Je vois ce que tu veux dire, mais..."
"Je me suis mal exprimé, pardon."