Janet a écrit:
n'empêche, je remets pas en cause la bonne foi d'untel ou untel mais avez-vous remarqué que quand on parle de clopes avec des fumeurs, ils affirment toujours demander aux gens si ça les dérange, etc, quand on parle de conduite tout le monde dit toujours qu'il met sa ceinture et respecte les distances de sécurité etc, bref c'est toujours les autres, mais alors ils sont ou tous ces cons qu'on croise pourtant souvent ?!
Je crois que des fois faut vraiment pas hésiter à faire une petite introspection quand même...
C'est pareil quand on parle du comportement des gens dans le métro, qui bousculent sans dire pardon, qui se poussent pas pour laisser sortir, qui s'appuient sur les barres en écrasant des mains etc.. Tout le monde trouve ça lourd, tout le monde dit être grand seigneur et pourtant à chaque fois que je prends le métro ça loupe pas, y a un troupeau de boeufs pour faire chier. Une fois j'ai essayé d'être une grosse conne, bah j'ai pas pu, les "pardon" sortent tout seul. Mes parents ont plutôt été laxistes sur pas mal de choses mais sur le savoir vivre et la politesse ils ont bien réussi leur coup.
Pour en revenir à la clope, perso je fume depuis longtemps mais pas énormément (hors soirées où la proximité avec beaucoup de fumeurs poussent bien à la consommation) donc je suis pas forcément le meilleur exemple puisque je peux ne pas fumer pendant plusieurs heures. Puis comme je l'ai déjà dit, moi-même la fumée de clopes peut me déranger donc j'ai peut-être aussi plus conscience de la gêne que ça peut occasionner. Mais donc oui en général, je demande toujours quand je suis à proximité de gens dans la rue, dans un parc..., si ça ne les dérangent pas que je fume (même chez moi!) et jamais je suis tombée sur quelqu'un pour me dire "non tu me fais chier, ça va me piquer les yeux et ça va puer" alors bon je sais pas, trop de politesse tue la politesse? Par contre, je l'admets, dans des lieux où les fumeurs pulullent, je ne me pose même pas la question de savoir si ça dérange le mec derrière et là oui j'ai tort, surtout que lorsque je ne vois pas de fumeurs autour de moi, j'ose pas m'en allumer une, même si j'en ai envie, alors qu'en présence de fumeurs ça devient automatique, je fais pas gaffe et c'est très con.
Je fais de toute façon partie des fumeurs qui voient plutôt d'un bon oeil l'interdiction de fumer dans les lieux publics (même si dans les bars, imaginer mon café, mon martini ou ma bière sans la clope ça me fait un petit peu chier quand même), car dans ces endroits j'ai tendance à augmenter ma consommation à cause de la fumée des autres qui vient me titiller. Ca devient vite du fumer pour fumer et ça, ça ne m'intéresse pas. J'aime apprécier mes clopes et si le plaisir n'est pas là - chez moi c'est une sensation que le temps s'arrête, d'être ailleurs, tranquille et sereine pendant quelques minutes (genre pause kit kat voyez) - je me trouve juste conne avec mes clopes *même si j'ai toujours l'air con avec mes clopes selon les non-fumeurs mais même que je m'en fous*.
Sinon pour rentrer dans le débat "qui est le plus con? le fumeur ou le non-fumeur?", il y a quelques semaines, j'étais dans une zone fumeur bien délimitée d'un resto et au moment traditionnel du café j'allume ma clope. A côté de nous il y avait une nana qui venait d'arriver, la trentaine, qui me jette un regard noir et qui me balance avec grande amabilité "non mais vous pourriez demander si ça dérange quand même!", donc je lui dis qu'on est en zone fumeurs et que je ne pensais pas avoir à demander puisqu'il existe une zone non-fumeurs et elle me répond qu'il n'y a plus de places en zone non fumeurs et que dans ces cas-là, la zone fumeurs devient non-fumeurs et que je suis une mal élevée. Logique implacable, j'ai juste eu un fou rire et je n'allais sûrement pas éteindre ma clope pour faire plaisir à une radasse agressive pareille. Vous me direz, elle était plus probablement folle que tête de con, certes, certes.