Forum de FilmDeCulte

Intéressant d'ailleurs, l'état du blockbuster actuel au box-office. Indy 5 fonctionne très moyennement, après The Flash, Fast 10, Transformers (je sais plus combien), Ant-Man 3, Shazam 2, Black Adam... Et même le démarrage en demi-teinte de Gardiens de la Galaxy 3 ou les chiffres de La Petite sirène donnent l'impression d'un ras-le-bol.

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Que lire cet hiver ?
Bien sûr, nous eûmes des orages, 168 pages, 14.00€ (Commander)
La Vie brève de Jan Palach, 192 pages, 16.50€ (Commander)

J'opine. Pas client de ce nouveau trope qui consiste à présenter la vieillesse de personnages initialement héroïques comme étant un naufrage, une bouillie de regrets et d'erreurs existentielles. Ca fait deux personnages incarnés par Ford en moins de dix ans qui portent ce flambeau, en plus. Et à te lire, l'humiliation semble ici être formelle, qui plus est (deaging, incrustations moches, maintient de l'action spectaculaire dans laquelle l'acteur semble se ridiculiser etc.).

Hollywood a pourtant su traiter de la vieillesse de manière moins révélatrice d'anxiétés disproportionnées à ce sujet, notamment dans les westerns, en l'intégrant parfaitement aux intrigues et propos (La horde sauvage, The Shootist par exemple).

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Looks like meat's back on the menu, boys!

Oui, je suis justement allé voir les chiffres au box-office de cette année juste pour avoir une idée de l'échelle de valeur. Je me tiens TELLEMENT plus au courant de ça que je ne sais pas ce qui définit un succès ou pas: JOHN WICK fait-il 120M$ ou 400M$ ? Pas la moindre foutue idée. (il fait 187)

PS: Art Core, tu es un magicien des mots.

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Liam Engle: réalisateur et scénariste

C'était pas d'ailleurs l'option avancée par Spielberg lorsqu'il était encore sur le projet ? Il citait le Vivre de Kurosawa, je crois (ou alors c'est mon rhume qui me fait délirer et j'ai inventé tout ça)

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Ivre, il cite Vivre.

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Liam Engle: réalisateur et scénariste

Ca aurait été tellement plus intéressant.



Non heureusement ils ont su éviter ça (genre les doublures que tu grilles un plan sur deux). Mais du coup ils est sans cesse empêché, à l'image du climax où il ne fait presque plus rien. Mais il y a cette dichotomie qui sous-tend tout le film entre le personnage âgé et le héros qu'on a toujours connu. D'ailleurs son premier plan en tant qu'acteur de 80 ans c'est un plan torse nu, non pas pour nous montrer la déchéance du corps âgé mais au contraire comme l'affirmation de la bonne conservation, non pas de Indiana Jones, mais de Harrison Ford. Un plan qui n'a pour but que de se faire la remarque "waouh il est bien conservé pour un homme de 80 ans".

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CroqAnimement votre

Aucun souvenir de ça.


Tout le monde attend encore Tom le messie (et Barbie).

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Ou pas.

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Netflix les gars, Netflix.

J'ai envie de crever :
https://www.lesinrocks.com/cinema/on-a- ... 0-06-2023/



Je comprends même pas comment on peut écrire un truc pareil, vraiment ça me dépasse.

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CroqAnimement votre

Ah ouais, vrai article de fumeurs de crack là.

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Serge Kaganski se retourne dans sa tombe.

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Y en a qui vivent vraiment que pour les caméras...

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Vu le manifeste woke qu'est ce cinquième volet, pas étonnant que Les Inorcks adorent, quitte à écrire vraiment n'importe quoi.

Sinon, connaissant finalement assez mal les quatre premiers films, je me suis demandé à la vision du cinquième s'il comportaient autant de scènes de violence sèche dirigée à l'encontre de personnages secondaires voire des figurants (?).

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There is no such thing in life as normal

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Je pensais sauter ce tour et puis une critique enthousiaste de Xavierovitch, une soirée qui se libère, une carte ciné bientôt périmée et c’est l’engrenage du destin…

Sans être aussi violent que Art Core, je ne peux qu’aquiescer à tout ce qu’il souligne. L’idée est là, tout est fait correctement, mais dans les faits tout le monde “is just going through the motions” par simple politesse envers le spectateur. Ce qui en 2023 veut dire : patine numérique, fonds verts et doublures cgi, qui permettent de tout filmer et de le rendre absolument sans intéret, mais c’est le nouveau normal. Pas dégueulasse mais sans aucune saveur, quelle tristesse de cette époque.
Sur le moment j’étais à 4/6 car c’était pas désagréable, mais je suis déjà descendu à 3, tant c’est oubliable. J’en suis pas sorti énervé comme pour le 4, mais ce dernier avait le mérite de prendre des risques, offrir un nouveau regard sur le perso et de vrais moments iconiques (bon ok, un seul).
J’y ai un peu cru par moments et j’aimais bien cette idée de la fin, la seule qui m’a un tant soit peu surpris :

Et du coup j’aurais aimé que le film s’attarde un peu sur ce voyage dans le passé au lieu d’expédier tout ça en 5 minutes dans un déluge numérique et une mort du méchant effectivement pourrie, au lieu de ça on a eu droit à un empilement de poursuites, de péripéties génériques trois fois trop longues et de persos inutiles pour arriver là.