Forum de FilmDeCulte

Pas vu (bon en fait, j'ai pas vu les bons biopics, juste ceux sortis après 90).

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Malcom X de Lee ?

Pas vu.

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en fait, t'as rien vu avant quelle année ? parce que Malcom X, c'est pas bien vieux quand même. TSSSSSSSSSSSSS

C'est 90, non?


92 en fait... Faut dire qu'à 8-9 ans, les biopics de militants noirs de 3h, moyen quoi...

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Surtout que perso j'ai le souvenir d'un truc bien chiant...

C'est juste le meilleur film de Spike Lee...

Ce qui au final ne contredit absolument pas mon assertion.

Plutôt une bonne surprise dans le sens ou j'en attendais pas des masses (généralement le biopic m'ennuie)...

C'est assez lisse dans la dérive comme dans la rédemption mais une sincérité se dégage du film, de part les acteurs sans doute, ou même de la mise en scène, très sobre.

Après... j'ai l'impression que ça peut concerner n'importe quel chanteur à succès et il faut attendre la dernière demi-heure, à mon sens, pour que le personnage du Man in Black existe enfin.

La voix de Phoenix m'a un peu gêné mais sinon je le trouve très bon.

4/6....

PS: le biopic musical me paraît un genre très hollywoodien... on attend quoi pour signer un Gainsbourg ou un vrai Claude François ?

Des couilles...

allez relançons le débat

Enfin, c'est toujours le même problèmes...avec le système de production cinématographique à la française, liée aux chaînes de TV, les prises de risque sont amoindries et les projets ambitieux passent directement par la case TV, par le biais de téléfilms (adaptations de Dumas, Hugo, Laclos, bientôt le Rainbow Warrior)...les biopics, c'est pareil...le mythe est abordé de manière détournée (Podium, bientôt Jean-Philippe).

Peut-être La Môme de Dahan sur Piaf avec Cotillard changera-t-il qque chose...

en même temps, tu prends qui pour jouer Gainsbourg?

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J'ai une connaissance très superficielle de la discographie de Johnny Cash donc la voix de Joaquin Phoenix ne m'a jamais posé problème. Après tout, le film n'est qu'une "interprétation", le playback aurait été immonde et personne n'y aurait cru un seul instant. Cash, c'est Cash quoi. Je suis plutôt bluffée par la manière dont Phoenix a réussi a posé sa voix, d'habitude assez élusive et fluette. Et il n'a jamais été aussi beau oui bon ça on pouvait s'en passer, mais il fallait le signaler. C'est du coaching de pro, bravo Burnett. Et Reese Witherspoon ne volera pas son Oscar *paraît qu'on lui a proposé un album* Donc voilà, le film n'a pas à rougir de ses deux voix, moi j'y ai cru à fond. Les raccourcis ne sont pas toujours heureux, la mise en scène est falote, c'est dommage.

4/6

t'as plus 8-9 ans, c'est très très bien Malcolm X
bon sinon les Doors (pour rester dans les chanteurs) ?
et y a Janis Joplin sur les rails (et Dreamgirls *pouffe de rire*)

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Janet

oui donc à la base je connais Johnny Cash que de nom ou presque et même si je trouve pas ça désagréable on peut pas dire que j'aime (et j'écouterai pas plus maintenant), mais les nominations aux Oscars ont titillé ma curiosité et en fait c'est pas mal du tout, je rejoins les avis sur les défauts (c'est longuet, linéaire, classique dans le sens aucun essai d'esbrouffe aors que le sujet le permettait, dommage), et sur les qualités, surtout les deux acteurs donc, et le fait qu'ils chantent eux-mêmes, j'aime bien ce parti pris que ce sont des acteurs qui interprètent et pas des gens qui miment quelqu'un sur un playback (idem pour les rôles en arrière-plan d'Elvis & co qui sont pas spécialement ressemblants), j'ai totalement adhéré à John et June, après le scénario reste un peu trop coincé dans le cliché rock-star-alcoolo-droguée-qui-se-tape-des-minettes-en-coulisses et ça et le frère c'est pas sans rappeler Ray mais bon ça passe bien, une bonne surprise, 4,5/6.

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Janet

Ou pas : c'est quand même Dahan derrière la caméra... *dis-je alors que je n'ai vu un seul de ses films*

Vu le film tardivement mais vu enfin !
Et je suis étonné que le sujet central du film ne soit guère évoqué plus haut. Parce que si le film obéit effectivement aux règles préétablies du biopic, il n’en reste pas moins une incroyable histoire d’amour ! Et au-delà des lourdeurs du genre, il parvient à laisser juste ce qu’il faut de liberté à James Mangold pour développer autre chose qu’un cours magistral sur la star (cf. Ray !). Le personnage, entre trauma familial (faut-il voir son frère mourir sous ses yeux dans un coin paumé du vieux Sud pour mériter de devenir une icône ?), drogue et autres tribulations, semble lui-même lutter pour avoir le droit d’aimer.
Mangold et ses deux acteurs travaillent cette relation entre un cœur perdu qui s’accroche à l’image d’une femme mais surtout à la rédemption qu’elle représente, et une âme charitable qui sait au fond d’elle-même qu’elle est sur Terre pour aider les autres.
Cash ne trouvera la paix que lorsqu’il aura conquit cette femme. Et c’est ce que vient souligner ce dernier plan sur le visage radieux de Joaquin Phoenix.
Comment peut-on y rester insensible ?
Moi je peux pas, mon coeur de midinette a parlé.

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