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MessagePosté: 04 Juin 2020, 23:10 
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Sir Flashball
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Guerre et paix, c'est 7h de pellicule. Potentiellement le plus gros budget de l'histoire du cinéma (700 millions de dollars actuels selon le NYT). C'est 7h de plans larges hallucinants, de scènes épiques qu'on ne reverra jamais au cinéma, de milliers de costumes chatoyants, d'objets et de breloques sorties de musées pour l'occasion, et certains des plus beaux plans de l'histoire de cinéma. C'est aussi un film produit par les autorités soviétiques de l'époque, qui trahit le roman originel par tous les trous (mais au final, c'est même pas grave), un objet étrange qui fait l'éloge de la Russie éternelle... à travers son aristocratie décadente (alors qu'on est en Russie soviétique).

Je lâche une première capture d'écran :

Image


L'entreprise est énorme dès le départ, adapter les 1200 pages de Guerre et Paix de Tolstoy, un roman aux multiples batailles, une chronique qui s'étend sur 15 ans. Et même avec son budget de dingue, Bondarchuk, doit faire des choix, il ne peut pas tout montrer. Il fait donc de son film non pas une chronique des guerres napoléoniennes, mais une chronique de la Russie du temps des guerres napoléoniennes. Les défaites russes sont donc rapidement montrées (Austerlitz, c'est à peine quelques minutes), et le gros du film, c'est la vie des aristocrates, le cheminement des personnages dans cette époque troublée, et les coups d'éclats de l'armée russe (Borodino, l'incendie de Moscou, la débâcle française).
Et là, franchement, c'est le festival : déjà, tout est filmé en plan large, du palais au champ de bataille. Les scènes de guerre sont juste les plus réussies et les plus impressionnantes de toute l'histoire de cinéma, et il y a même pas photo. Il faut sauver le soldat Ryan, à côté de Guerre et Paix, c'est un court d'étudiant fauché. Bondarchuk a des milliers de figurants avec lesquels il peut se permettre de remplir l'écran sur des kilomètres, et de se lancer dans un traveling de dingue qui nous montre tout le champ de bataille. Et puis tant qu'à faire, il peut partir dans les airs de plus en plus haut, jusqu'à montrer des kilomètres carrés, et on restera quand même dans le cadre de son film.

Exemple :

Image


On est en 1965, mais Bondarchuk fait des split screens, il s'aventure dans le cinéma expérimental pour des scènes oniriques de toute beauté, il part dans les arbres façon Malick dans The Tree of Life (sauf qu'ici, on parle d'un vrai élan vital, la vie contre la mort, pas de suburbanites qui s'emmerdent) mais en beaucoup plus beau, il se lance dans des travellings interminables où il joue du montage pour donner vie à l'immensité des conflits qui se jouent... Que ce soient les scènes de bal en costume dans de grande salles décorées de marbre ou les batailles qui se déploient des kilomètres à la ronde, le souci du détail est omniprésent, et l'inventivité de la réalisation ne se dément jamais.
Formellement, c'est absolument extraordinaire. Chaque plan, chaque scène est un tableau.

Image


Bien sûr, ce qui fait la force de Guerre et paix, son aspect épopée qui court sur 4 films et plus de 7 heures, est aussi sa faiblesse : les personnages semblent être étouffés par le gigantisme de ce qui les entoure, et le cheminement des 3 personnages principaux n'est pas la hauteur de la majesté des péripéties. D'autant plus qu'il sont plus spectateurs qu'acteurs, ce qui fait qu'il est difficile de trouver un véritable liant à l'ensemble au-delà de l'enchaînement des événements et de la description de la Grande Russie assiégée que dépeint Bondarchuk : parce que finalement, Guerre et Paix est aussi un étrange film soviétique, qui raconte une nation agressée qui doit défendre son intégrité (alors que ce n'est pas du tout le propos de Tolstoï), mais, et c'est intéressant, à travers le regard d'aristocrates. C'est donc très déroutant d'assister à ce ballet de figures décadentes, qui vont de fêtes en fêtes pendant que les armées napoléoniennes avancent, sans que le peuple, finalement, ne soit réellement représenté. Et les plus belles scènes du film se produisent quand Bondarchuk autorise la plèbe à se mêler aux nobles : au milieu du chaos de la guerre, bien sûr (le sac de Moscou est fabuleux), mais aussi à travers les serviteurs qui vivent dans l'ombre de leur maître (un général, mourant, s'éteint dans les larmes, et un serviteur vient les essuyer du pouce).

Trahison du roman de Tolstoi, description furieuse et baroque de la Campagne de Russie, Guerre et Paix parvient en 4 films à se trouver une fabuleuse identité. C'est le plus beau blockbuster de l'histoire, et ça rentre direct dans mon top 20.

6/6

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Dernière édition par Castorp le 05 Juin 2020, 12:40, édité 1 fois.

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MessagePosté: 05 Juin 2020, 06:57 
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Coucou. As-tu vu la série TV adaptée, d'il y a quelques années ?

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MessagePosté: 05 Juin 2020, 07:48 
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Castorp a écrit:
, qui raconte une nation agressée qui doit défendre son intégrité (alors que ce n'est pas du tout le propos de Tolstoï)


En effet, dans le roman la dimension nationale est *juste* présente dans le fait que le personnage du père du Prince André et celui du Moujik Platon Karataiev se répondent et sont placés aux deux extrémités du livre, dans le rôle complètement annexe de Koutouzov (par contre Alexandre 1er est bien annexe et rapidementais ortement critiqué, il y a une dissociation voulue de la question nationale et de la question politique), dans le fait que cela soit finalement le seul point commun à la psychologie d'André et de Pierre, et dans 90 % des passages où Tolstoï écrit à la première personne (notamment pour parler de Napoléon ou de la différence entre l'esprit français et le nationalisme russe), dans le fait que la seule raison de vivre du Prince André soit finalement le domaine familial, mais à part cela, elle joue un rôle mineur dans l'œuvre. Il y aussi les passages complètement insignifiants du conseil de guerre à Fili ou de Pierre qui fantasme le meurtre de l'officier français.

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Erving Goffman


Dernière édition par Vieux-Gontrand le 05 Juin 2020, 08:05, édité 3 fois.

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MessagePosté: 05 Juin 2020, 08:00 
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Castorp a écrit:
Il fait donc de son film non pas une chronique des guerres napoléoniennes, mais une chronique de la Russie du temps des guerres napoléoniennes.

C'est exactement ce qu'est le roman de Tolstoï, non?

Castorp a écrit:
Les scènes de guerre sont juste les plus réussies et les plus impressionnantes de toute l'histoire de cinéma, et il y a même pas photo. Il faut sauver le soldat Ryan, à côté de Guerre et Paix, c'est un court d'étudiant fauché.

Il ne me viendrait même pas à l'idée de citer le film de Spielberg. Alexandre Nevski, Falstaff ou Wings, oui.

Castorp a écrit:
On est en 1965, mais Bondarchuk fait des split screens.

Le split screen est aussi vieux que le cinéma, il n'y a vraiment rien de spectaculaire à utiliser cette technique en 1965 :D

Castorp a écrit:
Bien sûr, ce qui fait la force de Guerre et paix, son aspect épopée qui court sur 4 films et plus de 7 heures, est aussi sa faiblesse : les personnages semblent être étouffés par le gigantisme de ce qui les entoure, et le cheminement des 3 personnages principaux n'est pas la hauteur de la majesté des péripéties. D'autant plus qu'il sont plus spectateurs qu'acteurs, ce qui fait qu'il est difficile de trouver un véritable liant à l'ensemble au-delà de l'enchaînement des événements et de la description de la Grande Russie assiégée que dépeint Bondarchuk [...] C'est le plus beau blockbuster de l'histoire, et ça rentre direct dans mon top 20.

Ce que tu en dis est un peu ce que je crains, une débauche technique au détriment de la profondeur psychologique. Mais je le verrais un jour. Par contre je trouve bizarre que dans ton Top 20 tu places un film pour lequel tu as de telles réserves.


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MessagePosté: 05 Juin 2020, 08:02 
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Sinon point de détail, pourquoi utiliser la graphie anglaise plutôt que française pour Tolstoï?


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MessagePosté: 05 Juin 2020, 08:07 
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Lohmann a écrit:
Sinon point de détail, pourquoi utiliser la graphie anglaise plutôt que française pour Tolstoï?
Billy Budd a oublié de se délogger de son multi Lohmann.

Sinon texte qui réussit à donner envie !

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MessagePosté: 05 Juin 2020, 08:20 
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Avis proche de celui de skip mccoy

https://filmsnonutc.wordpress.com/categ ... dartchouk/

Je le verrais volontiers mais plutôt en salle, gigantisme et durée obligent.


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MessagePosté: 05 Juin 2020, 08:29 
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Dans le roman Tolstoï s'en fout un peu des aspects militaires d'Austerlitz. La bataille est surtout perçue à travers le sentiment d'absurdité ressenti par les combattants : la mort à travers la fumée. C'est avant tout une épreuve existentielle et individuelle. Et politiquement elle ne mène qu'à l'alliance Napoléon-Alexandre à Tilsit, et à l'effondrement de l'Autriche et l'abandon de la Prusse qui n'a pas l'air de catastropher Tolstoï, plutôt germanophobe dans le livre. Elle n'a pas non plus lieu en Russie, ça reste une expédition pour soutenir un allié du point de vue des Russes, dont les conséquences relèvent de la politique étrangère. Il y a un côté Nous on a fait notre travail. C'est chez eux que cela a merdé dans le point de vue de Tolstoï.

Borodino c'est autre chose, certes. La menace est existentielle et se joue à quitte ou double. Elle implique aussi pour Tolstoï de considérer Moscou comme capitale plutôt que Saint-Petersbourg, plus européenne et paradoxalement marquée par le tsarisme. Tolstoï ne la présente pas comme une victoire militaire, c'est plus compliqué (pour parler en terme sportif il insiste sur la défaite française plutôt que la victoire russe).

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Erving Goffman


Dernière édition par Vieux-Gontrand le 05 Juin 2020, 08:50, édité 13 fois.

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MessagePosté: 05 Juin 2020, 08:32 
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bmntmp a écrit:

A la différence que skip ne le place certainement pas dans son top 20. Sinon sa comparaison avec Docteur Jivago est totalement ridicule.


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MessagePosté: 05 Juin 2020, 09:02 
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J'avais vu des morceaux de scènes de bataille et en effet ça m'avait fortement impressionné, le nombre de figurants, le gigantisme du décor, le foisonnement etc... Par contre la comparaison avec le Soldat Ryan on peut difficilement faire plus à côté de la plaque.

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MessagePosté: 05 Juin 2020, 10:24 
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Qui-Gon Jinn a écrit:
Lohmann a écrit:
Sinon point de détail, pourquoi utiliser la graphie anglaise plutôt que française pour Tolstoï?
Billy Budd a oublié de se délogger de son multi Lohmann.


L'administration a orthographié mon nom de famille de quatre façons différentes au cours de mes deux premières années en France ; en cette matière, il y a des modes et ces dernières années, la lettre "й" est généralement traduite par "y" en français.

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MessagePosté: 05 Juin 2020, 10:38 
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Billy Budd a écrit:
L'administration a orthographié mon nom de famille de quatre façons différentes au cours de mes deux premières années en France ; en cette matière, il y a des modes et ces dernières années, la lettre "й" est généralement traduite par "y" en français.

Soit. Mais Leon Tolstoy et Sergueï Bondartchouk, ça m'a fait tiquer.


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MessagePosté: 05 Juin 2020, 10:54 
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Lohmann a écrit:
Billy Budd a écrit:
L'administration a orthographié mon nom de famille de quatre façons différentes au cours de mes deux premières années en France ; en cette matière, il y a des modes et ces dernières années, la lettre "й" est généralement traduite par "y" en français.

Soit. Mais Leon Tolstoy et Sergueï Bondartchouk, ça m'a fait tiquer.


Effectivement, j’avais zappé cette « contradiction ».

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MessagePosté: 05 Juin 2020, 11:48 
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Sir Flashball
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Allan a écrit:
Coucou. As-tu vu la série TV adaptée, d'il y a quelques années ?


Non. C'est bien ?

Lohmann a écrit:
C'est exactement ce qu'est le roman de Tolstoï, non?


C'est très loin dans ma tête, mais il me semble que le livre de Tolstoï ne fait pas de la Russie son sujet.

Lohmann a écrit:
Il ne me viendrait même pas à l'idée de citer le film de Spielberg. Alexandre Nevski, Falstaff ou Wings, oui.


Je cherchais un film de guerre contemporain. Et il y en a finalement très peu.
Mais Wings à côté de ça, c'est... minuscule.

Lohmann a écrit:
Le split screen est aussi vieux que le cinéma, il n'y a vraiment rien de spectaculaire à utiliser cette technique en 1965


Mais c'est très rarement utilisé avant les années 70, non ?
Et puis Bondarchuk utilise ça de façon très cool, tu verras (comme outil de composition plus que comme outil de narration dans un de mes plans préférés du film).

Lohmann a écrit:
Ce que tu en dis est un peu ce que je crains, une débauche technique au détriment de la profondeur psychologique


Non, non, il y a une profonde poésie qui se dégage du film, et certaines scènes de l'intime son fabuleuses aussi. Mais disons que ça manque un peu de cohérence au niveau des personnages, oui, qui existent plus comme prétextes à une démarche esthétique qu'en tant que tels. Mais tout est loin d'être à jeter.

Lohmann a écrit:
Par contre je trouve bizarre que dans ton Top 20 tu places un film pour lequel tu as de telles réserves.


Parce qu'au final, ça m'a pas gêné : à partir du moment où j'accepte le film pour ce qu'il est, c'est à dire moins une adaptation de Tolstoï qu'une relecture pro-russe en pleine guerre froide, c'était parfait. J'ai rarement pris autant de plaisir devant un film, et j'ai été franchement ébahi à de nombreuses reprises.
Et puis mon texte, déjà trop long, ne fait pas honneur à tout un tas de trucs.

Lohmann a écrit:
Sinon point de détail, pourquoi utiliser la graphie anglaise plutôt que française pour Tolstoï?


Si tu relis mon texte, tu verras que j'utilise les 2... Et que j'utilise Bondarchuk dans le texte alors que j'ai mis Bondartchouk dans le titre. Je suis toujours paumé avec les transcriptions du russe, et au final, ça se mélange.

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MessagePosté: 05 Juin 2020, 11:57 
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Finalement je me demande si l'équivalent français de Tolstoï ne serait pas Michelet : l'ampleur de l'œuvre, le nationalisme sans racisme, la mystique du peuple qui permet de rester entre romantisme et positivisme, la classe sociale prise comme un moment intermédiaire de la constitution nationale (le populisme quoi), le fait que le critique du politique repose sur une identification psychologique préalable au pouvoir, ensuite deconstruite. L'historicisme qui méprise le document (car le peuple est son propre document). L'athéisme discret (il y a pas de résurrection ni de faute ou de pardon car le sacré est à la fois spontanément présent et caché, il est visé par l'inconscient, comme un lapsus(. Le fait qu'ils étaient trop romantiques pour s'allier au francs-maçons malgré les convergences idéologiques. Ils se suivent historiquement d'ailleurs.

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Erving Goffman


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