Forum de FilmDeCulte

L'opposition du prince Alexandre Nevski à l'invasion des chevaliers teutoniques et notamment la bataille du lac Peïpous qui mit fin à leur expansion orientale.

Je dois dire que je regarde le film comme je traverse un beau musée là où la pure puissance graphique sans mots d'un Que Viva Mexico me renverse par exemple. Je trouve ça d'ailleurs meilleur lors de séquences muettes, le saccage de la ville où l'on jette les mômes au feu, ou évidemment la façon de croquer les visages en gros plan. Même la bataille on ice m'a un peu laissé de glace *mwouahaha hum*. Bref rendez-vous manqué.

On sera jamais des cinéphiles modèles, des gens bien comme il faut.

Mais je te donne ce que j'ai, ce que je vaux.

3/6

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Doll, it's a heartbreaking affair

oh les boules... Goldman, 3/6, j'aurais pas osé... lol

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"Tirer la chasse, c'est comme le ping-pong. Plus on y pense, moins on ressemble à sa mère".

Espace branleurs

On dirait Pascal le Grand Frère en bronzé sur l'affiche (avec un peu de Tom Hanks, surtout dans le menton).

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Goldman est citable en toutes occasions.

Pour le 3, si tous les chefs d'oeuvre incompressibles devaient être unanimement à 6 pour tous, on se ferait un peu chier. Ouais parfois j'ai des phrases engagées comme ça.

Mais moi je pensais adorer aussi.

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Doll, it's a heartbreaking affair

Ah mais complètement, le même regard. Bon, dans le film, ça marche plus.

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Doll, it's a heartbreaking affair

Nan! T'as pas le droit! (je déconne)
Et je me doute bien qu'il y a des grands films qu'on n'aime pas... moi aussi, j'en ai plein... C'était pour te conspuer pour ton hérésie, lol

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"Tirer la chasse, c'est comme le ping-pong. Plus on y pense, moins on ressemble à sa mère".

Espace branleurs

No problemo. J'hésitais avec Le Dernier empereur et Aguirre pour ce soir en fait

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Doll, it's a heartbreaking affair

6/6
La scène de bataille la plus hallucinante que j'ai pu voir et qui enfonce tout ce qu'on a pu faire depuis en terme de modernité. Y'a le côté propagandiste qui est un peu chiant mais la puissance visuelle et la richesse du découpage propulse le film bien au-delà. C'est glauque, baroque et expressionniste, j'adore !

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N'écoutez pas Film Freak

Visuellement, ça déboîte.
Bien sûr y a des trucs qui "choquent" aujourd'hui... mais on s'en branle.

Après avoir été scotché à la découverte (faut dire que j'ai un faible pour les chants patriotiques russes), j'ai été très déçu à la revoyure.
Tout ça est d'une lourdeur peu commune. Le manque de recul par rapport au côté propagandiste de l'affaire ruine toutes les séquences non-épiques. Les personnages sont pour ainsi dire inexistants. Les scènes de dialogue (et il y en a pas mal) sont juste nulles tellement les comédiens sont hiératiques.
Et je n'ai jamais été très enthousiasmé par la fameuse bataille sur la glace dont la mise en scène est bien trop grotesque à mon goût.

il est intéressant de comparer ce film à La charge fantastique(They died with their bots on), la biographie de Custer tournée par Raoul Walsh 4 ans après. Certes, ce n'est pas un pur film de propagande comme pouvait l'être Nevski commandité par le pouvoir stalinien mais il y aurait beaucoup à dire sur les cinémas de propagande américains et soviétiques en se basant sur ces deux films. J'ajoute que la séquence de bataille finale de La charge fantastique est ma référence à moi en la matière. Elle est nettement plus intense que celle de Nevski.

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L'ennui est le mal suprême, le péché originel, l'avant-goût du néant déja sur les lèvres et dans les tripes.

Je crois que c'est juste incomparable. Eisenstein c'est une tout autre proposition de cinéma que le système hollywoodien classique. C'est une démarche beaucoup plus formaliste, qui passe par l'expressionnisme visuel plutôt que la qualité des comédiens et de l'écriture. Je peux comprendre qu'on accroche pas et qu'on préfère Walsh, mais on ne peut pas le juger de la même manière.

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N'écoutez pas Film Freak

Je suis assez d'accord là-dessus.

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Doll, it's a heartbreaking affair

C'était mon Eisenstein préféré... Vu il y a bien longtemps, j'avoue n'en avoir que très peu de souvenir. La bataille finale m'avait bien impressionné.

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Anthony Sitruk - Bien sûr, nous eûmes des orages
(168 pages, 14.00€)
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Rhah! J'ai toujours eu envie de le voir, cuilà!

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Ed Wood:"What do you know? Haven't you heard of suspension of disbelief?"

Dommage que TBA soit pas là, il nous ressortirait son : "faut que je le revoie" .

Cela dit, il aurait raison, parce que là, pour moi, c'est pas frais...

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"Tirer la chasse, c'est comme le ping-pong. Plus on y pense, moins on ressemble à sa mère".

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