Forum de FilmDeCulte

Ce costume-là est un cheveu too much



Japon, 1614 : le clan Toyotomi et le clan Tokugawa sont au bord d'une nouvelle guerre, malgré la défaite des Toyotomi 14 ans plus tôt à la fameuse bataille de Sekigahara. Susuke est un espion à la solde du clan Sanada, qui, malgré la mort du général à Sekigahara, perpétue la tradition yakuza du clan. Il est chargé d'espionner les deux camps rivaux et s'efforce de rester neutre, jusqu'à ce qu'il soit mêlé malgré lui à un meurtre impliquant les deux clans. Il doit alors mener l'enquête...

Je propose à Rotary d'ouvrir une nouvelle auberge à messages et de collecter les miens sur Shinoda pour illustrer le thème des messages inutiles du forum. Troisième essai et troisième verdict identique: c'est très beau une fois de plus (même si d'un pur point de vue plastique je préfère Fleur pâle), ici l'utilisation de ses halos blancs lumineux ou cette brume lors du combat final, mais intérêt zéro de ma personne pour cette histoire de guerre de clans à espions sabrés et traditionnel héros hiératique à meuf éplorée. Je ne suis pas super friand du genre mais l'écriture est tellement desséchée...

J'ai encore Assassinat sous le coude, attends-toi à un nouveau message somptueux. A moinsss que je ne voie la lumière parce que j'ai l'impression de louper un truc.

2-3/6

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Doll, it's a heartbreaking affair

J'insère donc ici un accusé de réception.

C'est quand même de pire en pire, là... (En tout cas, ça m'intéresse beaucoup moins Shinoda, de par cette nouvelle pub. J'essaierai peut-être Fleur Pâle, à l'occasion).

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C'est moins la connerie que le côté attention-whore désoeuvrée plutôt pête-couilles et désagréable que l'on relève chez moi, dès lors que l'on me pratique un peu.

Espace branleurs

C'est manifestement pas ma came rayon Nouvelle vague nippone (ou rayon quoi que ce soit tout court), mais mes messages n'ont pas pour but de dissuader les possibles fans je pense. S'il y a un écho quelconque je suis preneur.

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Doll, it's a heartbreaking affair

Au vu de mon rythme de visionnage du moment, le forum aura changé au moins deux fois de look avant que je le voie.
Mais je réitère mon message incompréhensible de fleur pâle...

Ce que tu disais me faisais penser à du Uchida mais encore plus à fond sur le cachet formel. Tu as eu cette impression devant le Shinoda, ou c'est un trip que je me fais à ta lecture?
Tu avais pensé quoi du Détroit de la faim?

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C'est moins la connerie que le côté attention-whore désoeuvrée plutôt pête-couilles et désagréable que l'on relève chez moi, dès lors que l'on me pratique un peu.

Espace branleurs

J'aime beaucoup, et il y a une ampleur dans la narration qui ne me bloque pas au beau mais chiant d'un Shinoda. Même si je préfère Meurtre à Yoshiwara qui est plus proche de ce que j'aime. Je mets Le Mont Fuji et la lance ensanglantée un peu derrière.

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Doll, it's a heartbreaking affair

Le problème est avant tout culturel. Shinoda parle de politique, de conflits, d'Histoire avant de parler des hommes. Le genre est utilisé pour sa symbolique politique. Par exemple, le ninja est un pion au coeur de l'hypocrisie d'un système politique fondé sur la guerre subtile des non-dits et de l'espionnage.

Assassinat exploite parfaitement toute cette complexité culturelle pour interroger le Japon d'après-guerre. Bien plus que les hommes eux-mêmes via le samourai - figure clée du genre. Mais encore pour le coup, il est sympa Shinoda, il nous fait un petit rappel historique en moins de 2 min, afin de mettre en évidence tous les enjeux politiques et sociaux de la période.

(les films de Shinoda sortis en dvd en france sont sans doute ses meilleures réalisations)