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Jeff Bailey, un détective privé, est engagé par Sterling, un joueur professionnel, pour rechercher sa complice Kathie qui l'a trahi. Mais lorsque Bailey la retrouve, il en tombe amoureux...

Grosse attente sur ce Tourneur à haute réputation mais je suis un peu déçu. Le film, sur des rails classiques installés par le pitch du dessus, marche vraiment très bien durant ses 45 premières minutes - le récit est fluide, le couple Mitchum/Greer est classe, et c'est superbement mis en scène. Puis le récit bifurque en un poker menteur que je trouve bien moins convaincant, même si ça reste toujours aussi beau (la photo sous influence expressionniste teuton et son utilisation des ombres). Une petite cascade rocambolesque qui me fait peu à peu lâcher prise et qui néglige peu à peu ses persos pour le jeu scénaristique...bon après je suis pas un fan fondu du genre donc je lâche peut-être plus facilement.

3-4/6

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Doll, it's a heartbreaking affair

Voilà...

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Doll, it's a heartbreaking affair

Je l'ai beaucoup plus apprécié à la 2e vision celui-là...
Faut dire qu'entre temps, j'en avais bouffé, du Noir. Peut-être que ça a joué...

Mais tu es fou, zobby. Imagine si Karlito lit ça !!! Il est capable de t'énucléer *non, c'est pas un gros mot!* avec un cure dent émoussé !!!

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"Dans une France fictive, une nouvelle loi autorise un spectateur en état de détresse morale à attaquer un spectateur qui fait "Eeeeeeehng"..."
Qui-Gon Jinn, 16.10.2014

La voix-off est presque aussi envahissante que dans Detour: juste une convention du film noir, pas uniquement liée aux contraintes budgétaires (ça c'est pour Tom).
Dialogues bien écrits dans un genre qui s'est fait la spécialité des répliques spirituelles et laconiques, il faut avouer que ces joutes verbales, où les participants rivalisent de flegme (surtout Mitchum bien sûr) et de lassitude, sont un peu systématiques. On aimerait que le film respire un peu plus.
Le film passe régulièrement pour l'un des meilleurs films noirs de l'époque, sinon le meilleur, mais pour les raisons citées plus haut, je ne suis pas entièrement convaincu si je dois le comparer à des Preminger par exemple que je n'ai de toute façon pas vus depuis une paye.
La film est tout de même excellent, à l'image de la fin et de Jane Greer. A revoir

Je me suis rendu compte que Città Violenta de Sergio Sollima s'en était beaucoup inspiré.

J'avais bien aimé ce film,mais j'avai vu peu après "They Live By Night" de Nicholas Ray, qui tourne autour de la même situation, date d ela même époque et qui est quand-même bien meilleur (mieux mis en scène, moins baroque esthétiquement, plus lyrique et en même temps plus réaliste dans la manière de poser le couple comme socialement paumé)