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MessagePosté: 14 Sep 2017, 08:19 
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Robot in Disguise
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Inscription: 13 Juil 2005, 09:00
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Quand les cannois font... bref.

Le fameux petit polar qui a "électrisé la Croisette". Je connaissais rien des frères Safdie, à part qu'ils ont Salacious Crumb en avatar Twitter, j'ai donc été plaisamment surpris dès le début du film par la patte incontestablement sociale du film. La première scène, qui ressemble à une resucée cinéma-vérité du début de BLADE RUNNER, nous plonge d'emblée dans un film noir à la texture inimitable: la vieille gueule de Benny Safdie, sa voix, le psy, cette tension, l'irruption agressive mais non-violente de Pattinson... C'est fort.

Après, on passe dans le film d'évasion le plus réaliste du monde. Les pas de côtés que fait le film par rapport au genre sont constamment rafraîchissants, et le casting des seconds rôles absolument génial, mais,
passé le twist ("Oh c'est le mauvais mec"),
la mécanique commence à tourner à vide et le projet devient un peu plus vain, jusqu'à un final noble mais néanmoins un peu frustrant
(je suis resté jusqu'au bout du générique en me demandant s'ils allaient oser Pattinson qui re-débarque dans la salle de thérapie en mode "Allez frérot, I'm breaking you outta here!").

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Liam Engle: réalisateur et scénariste
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MessagePosté: 14 Sep 2017, 10:07 
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Très bon souvenir de Lenny and the Kids que seul Tom défendait (d'ailleurs son message sur le sujet est drôle).


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MessagePosté: 14 Sep 2017, 11:21 
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Localisation: In the Oniric Quest of the Unknown Kadath
Le prototype du film sympa. Il y a une excellente "vibe" très urbaine et nerveuse qui, dans son concept de quasi temps réel, fait qu'on se fait jamais chier et que c'est toujours agréable à regarder. Surtout que les deux persos sont immédiatement attachants (j'aime aussi beaucoup la jeune black) et qu'on a envie qu'ils s'en sortent. J'aime bien comme c'est aussi une exploration d'un new-york interlope qu'on voit finalement assez peu, bien loin de Manhattan mais plus proche d'une banlieue dégueulasse et craignos. Le film ne dépasse jamais sa petite ambition mais c'est suffisamment réussi pour qu'on s'y sente bien, il y a un gros effort fait sur les lumières, sur la musique (excellente BO de Oneohtrix Point Never). La fin est un peu décevante, on a l'impression qu'ils veulent aller dans un truc très ludique autour du parc d'attraction mais au final ils ne font quasiment rien du décor. Mais un film que je reverrai sans problème si je tombe dessus à la télé.

4/6

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CroqAnimement votre


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MessagePosté: 20 Sep 2017, 09:17 
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Inscription: 30 Mar 2007, 08:23
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Le film a les défauts de ses qualités : souvent surprenant et ludique, il peine logiquement à trouver une unité, les héros bondissant en permanence d'une planche pourrie à une planche encore plus pourrie au hasard des (mauvaises) rencontres et des erreurs aussi burlesques que désespérantes. Reste une dynamique forte, quelques jolis plans, des personnages attachants et une fin douce-amère
(dont je ne sais pas trop ce que le réal pense : le frangin simplet semble s'intégrer doucement dans le groupe thérapeutique, est-ce que ça veut dire qu'il est finalement mieux sans la béquille que représente son frère, ou bien va-t-il se perdre dans un moule impersonnel ?)

4/6


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MessagePosté: 23 Sep 2017, 15:42 
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Inscription: 26 Avr 2012, 18:59
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e ne savais rien du film avant la séance et mal m'en a pris.

L'élément déclencheur, un braquage qui tourne mal, nous fait suivre les déboires nocturnes d'un jeune mec (joué par Pattinson) ni bon ni mauvais mais tout ça à la fois, qui va se démerder pour faire sortir son frère déficient mental (joué par Ben Safdie, très bien) de prison. Tout le film se passe en une nuit dans les quartiers pas terribles de New-York avec son lot de rencontres pas terribles, de lieux pas terribles, de plans foireux pas terribles.

Le souci est que le film ne raconte rien, passé les séquences d'expositions des personnages, ceux-ci n'évoluent jamais, donc manquent de consistance, donc de crédibilité. Tous les évènements sont surfaits, tout est prétexte à montrer de la violence et de l'échec mais sans aucun fond.
J'ai vraiment eu la sensation que les scénaristes (Joshua Safdie et un autre dont j'ai oublié le nom) se foutaient un peu de ma gueule (en mode hey regarde comme on est trop fort et malin et qu'on a des idées super cools qui vont te mettre sur le cul) et c'est toujours déplaisant.

Si la mise en scène est relativement efficace tout comme la photo, images à gros grains, plans serrés étouffants, caméra qui bouge dans tous les sens, jeux sur les contrastes, comme pour le scénario ça fini par être grossier (l'utilisation systématique de la musique par exemple). C'est assez frustrant parce qu'il y a de réelles bonnes idées, entre autre par l'utilisation de décors, mais ça sonne méchamment faux et tape à l’œil, donc vain.

Bref on est purement dans un cinéma de l'effet et de l'esbrouffe et c'est très fatigant. Grosse incompréhension.


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MessagePosté: 28 Sep 2017, 19:56 
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tape dans ses mains sur La Compagnie créole
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Messages: 22729
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Il porte bien son titre. Le film ne raconte pas grand chose mais il est amusant voire jouissif à suivre tant il est efficace et totalement imprévisible. Tu sais pas où tu vas et tu te laisses embarquer dans les péripéties et les surprises. Sans oublier la note dramatique finale. Il y a une super énergie, Pattinson est top.. Et bien qu'il décline un motif bien connu (la cavale nocturne de deux malfrats après un casse qui foire), et malgré les grosses références cinéphiles, le film arrive à être singulier, original.

4/6 mais pas plus

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MessagePosté: 06 Oct 2017, 13:05 
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Qui-Gon Jinn a écrit:
Quand les cannois font... bref.

Le fameux petit polar qui a "électrisé la Croisette". Je connaissais rien des frères Safdie, à part qu'ils ont Salacious Crumb en avatar Twitter, j'ai donc été plaisamment surpris dès le début du film par la patte incontestablement sociale du film. La première scène, qui ressemble à une resucée cinéma-vérité du début de BLADE RUNNER, nous plonge d'emblée dans un film noir à la texture inimitable: la vieille gueule de Benny Safdie, sa voix, le psy, cette tension, l'irruption agressive mais non-violente de Pattinson... C'est fort.

Yep. J'étais carrément ému en quelques secondes! Et ces gros plans oppressants, cette musique '80s inattendue, ce grain, y a une ambiance autre que le thriller non-stop de base que le film va cultiver dans un premier temps avec le braquage et le début de la galère....

Citation:
Après, on passe dans le film d'évasion le plus réaliste du monde. Les pas de côtés que fait le film par rapport au genre sont constamment rafraîchissants, et le casting des seconds rôles absolument génial, mais,
passé le twist ("Oh c'est le mauvais mec"),
la mécanique commence à tourner à vide et le projet devient un peu plus vain, jusqu'à un final noble mais néanmoins un peu frustrant
(je suis resté jusqu'au bout du générique en me demandant s'ils allaient oser Pattinson qui re-débarque dans la salle de thérapie en mode "Allez frérot, I'm breaking you outta here!").

Voilà. J'ai trouvé cette révélation à mi-chemin pas crédible pour un sou, tout comme ce qu'elle engendre et qui s'avère beaucoup plus convenu, inintéressant, aboutissant à cette non-fin totalement underwhelming.

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