Forum de FilmDeCulte

Déjà, 6/6 est une note obligatoirement arrondie. Sur 6, je mets à Munich la note maximale. Sur 100, je lui mettrais (par exemple) 95.

Et ensuite, sept ou huit 6/6 dans l'année, vu le nombre de films qui sortent (et il y a peu de chances que je mette 6/6 à ceux que j'ai loupés en salles), je trouve ça justement très rare. Pas plus d'un chef d'oeuvre tous les trois ou quatre ans ? Ca voudrait dire qu'il y a, depuis l'invention du cinéma, seulement une quarantaine de chefs d'oeuvre ?

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Perso, trois 6/6 l'an dernier, jamais à fond sur les films (revu Closer avant-hier et là jelui met le 6/6, mais bon, sur le moment)

Cette année, j'ai baissé le Clooney, parce que bon, j'étais trop sur le moment avec ma note, mais sinon, je met 6 à Jarhead et Brokeback et franchement, ils aurait été 2nd et 4ème l'an dernier. J'y peux rien, le mois de Janvier a tout tué. Là Février on va se prendre le Malick, ça risque d'en rajouter...
Ca me rappelle 2004, avec Lost in Translation et 21 grammes en Janvier, et plus rien jusqu'à Collateral en Novembre, donc les années comme ça, c'est inévitable.

Moi rayon comptable, c'est assez simple, j'ai mis 4 6/6 au sondage sur 200 films en 2005, j'en suis déjà à 3 6/6 en 2006 en un mois (et qu'il s'agisse de Brokeback Mountain, de Pompoko, et du Nouveau monde, j'ai vraiment pas l'impression de brader). Après une année 2005 avec quand même pas mal de très bons films mais un peu en dessous des autres, je trouve ça très très excitant.

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Doll, it's a heartbreaking affair

Y a pas de débat vu que t'es tout seul...

Le 6/6, c'est la note du coeur.

C'est le film que TU estimes parfait...c'est purement subjectif et affectif, bref totalement personnl, ça veut pas dire que tu estimes que le film auquel tu mets 6/6 représente un nouveau Citizen Kane...ou alors, c'est un Citizen Kane personnel...moi je n'ai aucune honte à assumer mon 6/6 à X-Men 2 que je classe sans problème parmi mes films préférés...c'est simple, depuis mai 2003, y a pas un film qui m'a AUTANT fait jouir cinématographiquement parlant (Batman Begins et Munich s'en approchent).

Moi d'ailleurs, j'en mets généralement pas des masses...l'an dernier étant une forte année geek (et forte année américaine à mon goût), je me suis retrouvé à en mettre plein (La Guerre des Mondes, Batman, The Island, Sin City) mais sinon, 2004 j'en ai qu'un (Spider-Man 2) par exemple...

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De toute façon, que ce soit la note du coeur ou la note objective (notion impossible pour ce qui est de la perfection, mais bon, admettons), il n'y a pas de quota à respecter. Un 6/6 (et encore une fois, nous notons sur 6 là où d'autre notent sur 10, sur 20, sur 100) n'a pas vocation, même objectivement, à égaler 2001 L'Odyssée de l'espace ou les plus grands chefs d'oeuvre de l'Humanité. Des films parfaits, il n'est pas déraisonnable d'en trouver 5 ou 6 (sinon plus) dans l'année.

Après, il y a d'évidents coups de coeur (6/6 à X-Men 2, à Papa, à The Island, à Ocean's Eleven...) au milieu de tout ça, et d'autres films un peu plus évidents (les quelques chefs d'oeuvre devenus intemporels et qui mettent tout le monde d'accord). Mais chaque année, depuis plusieurs décennies, a vu son lot de 6/6 indiscutables. Donc pourquoi pas cette année aussi, et les quelques précédentes ?

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Et encore...

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Comme je disais, c'est vraiment en admettant que le jugement objectif sur la perfection soit possible.

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Revu pour la première fois 14 ans plus tard. J'avais oublié à quel point le film était minéral, une sorte de tout petit diamant noir. Histoire hyper simple, film monomaniaque, décrochages en mode documentaire (ces longues séquences d'images d'archives), zéro backstory ou presque sur les deux personnages principaux, et ces petits interludes musicaux qui semblent presque là pour étoffer le running time. L'assumage du film comme un commentaire sur les années Bush est extrême et date un peu ce film théoriquement intemporel, mais ça reste admirable d'humilité.

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Liam Engle: réalisateur et scénariste