Forum de FilmDeCulte

Le boy de Yolande Moreau.

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han y'a yolande moreau aussi dans le film?
la galère.

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Restez sur enculture en fait, zavez raison.

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C'est incroyable comme ce film et Sfar cristallisent haine et quolibets. A Angoulême, on avait vraiment l'impression d'une guerre de tranché entre les pro-Sfar et les anti-Sfar.

Bon, je suis un peu comme devant I'm not there, bousculé par de belles fulgurances, et dans l'ensemble immanquablement déçu.

Sfar met trop de lui ou pas assez, je sais pas, je trouve le film un peu cul entre deux chaises, souvent trop Sfarien (trop de dessin), souvent trop biopiquien (disparition de la folie, virage terre à terre), et parfois trop bref (sur la fin)...Au milieu se niche souvent un beau film.

Le casting est magnifique, la BO est comme il se doit, Le film est très soigné, très beau, et le moment est plaisant. Curieux de le revoir dans quelques années, voir comment ça évolue.

4/6, en l'état.

Bon, il va de soi que un quart d'heure d'images d'archives restera toujours plus fascinant que ce film, mais je le trouve étonnant et plutôt réussi. Certes, on n'apprend pas grand chose, il y a un côté brochette de vignettes, et je trouve que le film fonctionne moins bien dans les 20 (30?) dernières minutes, souffrant de trop grosses ellipses et de survolages trop rapides (la première heure est bien plus emballante).
Mais de manière générale, j'ai vraiment acroché à cette vision fantasmée (car ce n'est que ça) de ce génie, j'aimais vraiment bien comment Sfar imbrique la reconstitution réelle et la vision fantasmée qu'on peut avoir de l'artiste, de sa vie. L'idée des poupées est bonne et fonctionne très bien.
J'ai aussi été heureux de voir qu'Elmosnino était également un excellent comédien. Casta et Gordon sont parfaites. J'ai bien aimé les Frères Jacques. Brassens il passe bien aussi. Dommage pour le perso de France Gall, complètement massacré.
Autre bon point, la direction musicale, assurée avec brio. Le contraire eut été un comble.

Bref je préfère ça à La Môme ou Coluche...

4/6

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Ed Wood:"What do you know? Haven't you heard of suspension of disbelief?"

J'adore les marionnettes, le chat, et autres idées typiquement Joan Sfar. La première partie m'a énormément plu. La deuxième a lentement usé mon enthousiasme. L'impression que Sfar perdait le fil, qu'il n'avait plus d'énergie ou d'idées, et qu'il n'arrivait surtout pas à finir. C'est le plus flagrant, je trouve. On termine par obligation, comme s'il s'était obligé à montrer toutes ses femmes, par exemple. C'est vraiment dommage, de ce point de vue là, cet épuisement. Sinon, j'aime beaucoup la personnalité du film, malheureusement morcelée, donc.

4/6

Oh la grosse purge...

D'accord avec Marlo. Un film qui n'a rien à dire, un film de capricieux...

Et pis c'est laid.

1/6

J'étais pas spécialement fan du personnage mais l'artiste méritait, lui.
Arnotte a raison : j'ai pris ça, moi aussi, comme une vision fantasmée de l'homme et de l'artiste.
S'être appliqué à la ressemblance physique des acteurs avec les persos, c'est logique pour un film de ce genre et absolument jouissif. Elmosnino, bien sûr, est hallucinant aussi bien que l'enfant qui incarne Gainsbourg dans sa prime jeunesse. Birkin, France Gall, Gréco, Bambou;mais celles qui m'ont scotché c'est Yolande Moreau, imparable et géniale en Fréhel et Laetitia Casta pour laquelle j'aurais bien viré ma cuti
Esthétiquement, le film est un vrai plaisir; j'ai bien aimé le concept décalé, impertinent de Gainsbourg avec son double. Reste l'empilage des scènes sans liaison entre elles qui gâche un peu l'impression générale.

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"Le cinéma, c'est le sang, les larmes, la violence, la haine, la mort et l'amour"
Douglas Sirk