Forum de FilmDeCulte

perso je trouve au contraire cette scène très forte notemment
perso je trouve que ses idées sont casse gueule et soit on accroche aux précédés soit on rjette, j'avoue qu'il m'a fallut 10 bonnes minutes pour vraiment les apprécier. A partir de là tout roule.

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Ma critique rejoindra en tout point celle de Marlo. Je trouve le film totalement raté. On subit un enchaînement de séquences sans que Sfar ne se soit donné la peine de créer un semblant de lien, de continuité, d'évolution. Gainsbourg avec Vian, avec Gréco, avec Bardot, avec Birkin, Gainsbourg en Jamaïque etc... J'ai l'impression qu'il ne cherche jamais à comprendre son personnage, à s'intéresser véritablement à lui. Du coup je m'y suis totalement ennuyé et ce n'est pas l'espèce de tentative toute frileuse d'aller vers le "conte" (ce dont le film est très fier) qui m'a convaincu. Brouillon, encore une fois sans profondeur autre que l'idée elle-même, cet apport de l'onirique ne fait qu'alourdir le film et le rendre encore plus antipathique. Je préfère très largement un film comme La Môme (même si je trouve ce film plutôt moyen), j'y vois finalement plus de cinéma et de lyrisme que dans cette Vie Héroïque bien morose. D'ailleurs oui je me suis demandé tout le film pourquoi ce titre énigmatique qui ne fait jamais sens ou du moins n'y parvient jamais.

1/6

Big Up à Noony au générique !

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CroqAnimement votre

Ce qu'il faut pas entendre...

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Booya!

Je vais répondre là dessus.

C'est justement en prenant une construction de conte qu'il s'intéresse vraiment au personnage de Gainsbourg. Si le film fait constamment des allers et retours avec le petit Gainsbourg et son étoile jaune, s'il s'intéresse tant que ça au personnage de la Gueule, sorte de petit criquet mauvaise conscience constamment sur son dos, c'est que c'est ça qui fait l'identité de Gainsbourg. Un mec constamment en recherche de reconnaissance parce qu'il se trouve "pas à sa place", parce qu'on l'a montré du doigt quand il était petit parce qu'il était juif/laid (les deux choses étant liées par la caricature qu'est la gueule). Et il y a ce basculement, ce craquage qui vient aux 2/3 du film et qui fait basculer le poète Gainsbourg du coté du gros dégueulasse Gainsbarre (que tu méprises il me semble ). Perso, je trouve que c'est une jolie façon, un peu naïve certes, de parler du personnage Gainsbourg.

C'est d'ailleurs la seule chose intéressante du film au niveau du fond, puisque sinon je suis assez d'accord avec vous sur l'aspect vignette.

Oui mais ça ce sont des intentions, des idées.
Ca se voit et ça se devine mais ça ne se ressent pas.

Je trouve que ça se ressent très bien.

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Y'a quand même des moments assez forts au niveau du ressenti je trouve. Notamment la séquence Bardot et la rupture, qui là aussi jouent un rôle fondamental pour le personnage Gainsbourg et dans sa quête de reconnaissance (le petit mec trop laid qui se tape le sex symbol mondial de l'époque).

Un peu anodine cette scène. On voit juste avant que Gainsbourg est devenu un vrai séducteur.
Après, il rencontre Jane Birkin et découvre le vrai amour et la famille.

Mais Bardot ne figure jamais comme une étape cruciale dans sa vie, mais plutôt comme une conquête de plus. C'est LA conquête, et Sfarr lui donne 50 plans au lieu de ne lui en donner qu'un comme les autres, mais en quoi influe t'elle vraiment sur Gainsbourg ? Je dois dire aussi que je trouve l'utilisation d' "Initials B.B" assez maladroite. Cette chanson assez troublante et obsédante devient un banal tube, plaqué sur des images assez vulgosses qui donnent au tout un cachet publicitaire (je ne sais plus quelle pub récente reprenait la chanson d'ailleurs). Les mimiques de Laetita Casta n'arrangent rien, de fait.
Sfarr a sûrement agi ainsi pour rendre le personnage de Bardot mythique mais ne sait pas ensuite comment aller plus loin et illustrer le rôle qu'elle a eu dans la vie du chanteur. Il se contente de dire que Gainsbourg s'est tapé la plus belle femme du monde, et que son papa était content.
C'est maigre. Quitte à aller dans l'illustration bourrine il aurait pu parler d'Almeria par exemple, mais non, ça ne décolle pas, ça reste désespérement terre à terre, et Bardot dit : "*oh mon amour*, écris moi la plus belle chanson d'amour", comme si son seul apport dans sa vie était de lui avoir inspiré un de ses plus grands succès.

Et je n'ai absolument pas vu un Gainsbourg complexé par son physique. Son enfance sous l'occupation, sa laideur, tout ceci semble n'avoir eu aucune influence sur sa vie adulte.

Shalimar de Guerlain, marque cité dans la chanson.

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N'écoutez pas Film Freak

original et poétique, je ne peut pas dire que les choix de Sfar soient à 100% réussis concernant la Gueule, la narration du film m'a aussi parue quelque peu hasardeuse. Sinon les acteurs sont globalement bons et l'inclusion des chansons de Gainsbourg contribuent à son atmosphère très spéciale.
3,5/6

assez d'accord avec Marlo, la première demi-heure laisse beaucoup d'espoir par son onirisme et son envie de raconter quelque chose d'original quitte à s'attacher à des personnages pas connus, mais dès Mouglalis ça tombe dans le défilé d'images Panini, ça ne raconte plus rien du tout, et de ce musée Grévin n'émerge qu'ennui et gêne. Bien sûr, tous les acteurs sont super ressemblants, mais ça n'a aucun intérêt, un défilé d'images d'archives en dirait tout autant sinon plus. Conte mon cul. Pour dire, les rôles que j'ai préféré c'est la rousse, Chabrol, Sattouf et le clebs. Très bon le clebs.
(Et je défendrais plutôt Forestier qui fait assez bien la conne, dieu sait que j'ai de la compassion pour France Gall mais enfin elle n'avait pas inventer l'eau chaude à l'époque, et c'est sans doute à cause de la flaque dans sa tête qu'elle n'a pas fait la carrière qu'elle aurait dû faire, à un moment où Gainsbourg et d'autre très bons arrangeurs s'intéressaient à elle)(et puis c'est pas forcément plaisant pour une actrice de jouer une gourde finie alors que les autres actrices du film jouent des bombasses)
2/6 pour le début et les nénés des filles

Ah oui et au fait il jouait qui Sattouf ?

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CroqAnimement votre

merde, j'ai déjà oublié
mais je me souviens bien du clebs