Forum de FilmDeCulte

Perdu pour Haemoo.... et le (bon) Ferrara ne fera pas que Venise et Toronto.

Non, c'est une erreur de Venise, la prod a twitté pour indiquer qu'il ne fait que 2h03...

Non, non. De la compet'.
La version officieuse : Frémaux a vu coup sur coup le Akin et le (très bon) Petzold et aurait eu du mal à se décider entre les deux. Akin en aurait eu ras le bol d'attendre et accepté Venise qui avait plus franchement fait une offre entre temps. Le plus inexplicable reste que Frémaux n'aie pas persévéré sur le Petzold - tout en disant ici et là, qu'il le trouvait, à juste titre, vraiment bien...

Sur leur site ils ont corrigé le 183 en 138...

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Ed Wood:"What do you know? Haven't you heard of suspension of disbelief?"

Bingo: Quatre films en compétition.

Je ne parlais pas en termes de nombre...

Son 102eme film apparemment...

101 de trop ?

Oups, lu trop vite. Je pensais "Hong Sang Soo"... je vais me faire seppuku de honte immédiatement

Le nouveau Larry Clark ajouté dans la sélection de Venice Days.

Au fait, ils ont abandonné l'idée du visionnage à distance pour les films Orizzonti ?

Donc BIRDMAN serait une tuerie.

Not surprised.

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Ed Wood:"What do you know? Haven't you heard of suspension of disbelief?"

#1 The President, de Moshen Makhmalbaf

Alors qu'on apprêtait à aborder cette nouvelle mostra sous les thématiques du sexe, de la plage et des glaces artisanales, l'ancêtre Makhmalbaf vient à point nommé nous rappeler qu'on est d'abord là pour s'enquiller de bons gros films de festival à base de vieillards barbus, de mémère éplorées et de pieds en sang. Parabole lourdaude sur un dictateur en fuite avec son petit-fils (bref un casse-couille qui ne sort que des pourquoi ci c'est quoi ça), Makhmalbaf captive pourtant par bribes, lors d'une insurrection vue d'une limousine notamment. Mais on retombe vite dans le moralisme naïf et les symboles nigauds.
2/6

#2 Birdman, d'Iñarritu
Changement de registre pour le sud-américain avec cette meta-comédie féroce sur le milieu culturel (un acteur rendu célèbre par un rôle de super héros, Birdman, tente de se refaire une virginité sur Broadway en montant une pièce de Carver, alors que son partenaire joué par un Ed Norton on fire lui vole la vedette, qu'il fricote avec une autre, que sa fille Amy Ryan sort de desintox, qu'il est complètement schizo...h avec ce film monté sous l'apparence d' un unique plan-séquence. Ceux qui s'attendent à ce que le film soit à l'image du (seul) moneyshot du trailer en seront pour leurs frais, ce moment n'apparaissant gratuitement que pour donner ce que ce teubé de public attend. Autrement, Birdman prend surtout l'allure d'une comédie confondant d'abord frénésie et hystérie, pour ralentir ensuite sur une réflexion 2.0 sur l'égo du métier et le besoin de reconnaissance. A la mostra, tout le monde semble adorer ce film qui évidemment parle en prise directe de leur nombril.
3/6

Critiques élogieuses, tout le monde parle déjà des Oscars