Forum de FilmDeCulte

Oups, désolé. Mis en hide...

La promo est bien racoleuse quand même, j'ai vu partout la photo avec la meuf nue et le crocodile aussi.

C'est un peu dur de s'en priver quand même, pour une fois qu'un film de ce style ose une imagerie, un truc frappant...

_________________
Liam Engle: réalisateur et scénariste

Je rejoins les avis de Tom et Art Core, en plus virulent.
J'ai trouvé ça tout bonnement horrible.
Chronique imbitable du monde politique qui illustre le flou et la difficulté par une succession de scènes aléatoires autour d'un personnage qui n'en est pas un, ça m'a paru tellement déconnecté d'une quelconque réalité et tellement désincarné que j'ai juste jamais ressentir la moindre implication pour le portrait inintelligible que dresse Schoeller et c'est pas l'usage facile et agressif de la musique qui va faire naître quelque indulgence chez moi.
Narrativement et visuellement, c'est un viol des sens.

1/6

C'est ça qui est censé rivaliser avec les fictions politiques US?
J'ai vu des discours d'AG de fac mieux organisés que ce brouillon faussement théorique.

_________________

Tu craques un peu là quand même. C'est justement tout l'intérêt du film de sortir du carcan du réalisme pour traiter la politique sur le mode fantasmatique, qui joue tellement en la matière. Alors oui tout n'est pas réussi, comme toute la scène où le ministre est bourré, mais ça fait du bien un film français qui tente des choses.



Toutes les critiques démontrent par A+B que L'Exercice de l'Etat enfonce son concurrent d'alors, Les Marches du pouvoir.

Je trouve que le traitement est tellement différent d'une fiction politique US que la comparaison serait difficile voire absconse.

J'ai trouvé que c'était un bon film, même si les parties fantasmagoriques m'ont un peu laissées de marbre et que certains arcs narratifs sont moins intéressants (globalement, la partie avec la femme du chauffeur, ça insiste trop, c'est un peu trop long). Je trouve passionnant l'espèce d'aspiration par le pouvoir et le contrôle (la scène ou on lui annonce que sa fille est partie en Egypte et qu'il répond "ah bon ?"), la disparition de tout repère temporel malgré un emploi du temps réglé au millimètre, mais sur lequel il n'a finalement que peu de pouvoir.

Toutes les interactions avec les autres ministres, ou avec son propre cabinet, sont intéressantes. La fin est très bonne.

4.5/6

_________________
I am the constant. You were always a variable.

C'est Schoeller qui a craqué.


Le mode fantasmatique ne me dérange pas - les visions oniriques par exemple, pourquoi pas - mais je trouve que ça tourne à vide, que c'est inintelligible.


HORRIBLE.


Oui enfin c'est comme els films de genre, c'est pas parce que Martyrs tente des trucs que c'est bon.


Par A+B? Vraiment? Genre c'est sûr et tout? Prouvé par la science? Wow.

_________________

Disons que t'es dans une situation où pour être crédible, il faut bosser ses arguments, et je trouve ta critique très exagérée, sans évocations précises, et parfois étonnante - comme lorsque tu balances que le film est déconnecté d'une quelconque réalité alors que les politiques de tous poils et leurs conseillers en com' se sont avoués bluffés par l'authenticité de ce qui est filmé. Tu nous as habitué à mieux.

J'ai pas beaucoup développé parce que Tom et Art Core ont bien évoqué ce qui m'a gêné.
Et pour le coup de la déconnection avec la réalité, je pense à des scènes comme celle où le ministre va dîner dans la caravane de son chauffeur et se bourre la gueule avec lui, ou l'accident que je trouve être un artifice scénaristique tout aussi gros...
Le reste, avec la petite gueguerre entre ministres, c'est évidemment crédible mais pas nouveau non plus.

_________________

Je t'énerve en ce moment on dirait. C'est pas très joli joli.

_________________