Forum de FilmDeCulte

Bienvenue au pays des films d'animation allemands pour les tout-tout-petits, où les chats n'ont pas de trou de balle.

Cynisme à part, c'est un conte assez mignon, plutôt joli (dessins ronds et pastel dans la veine de la Prophétie des Grenouilles, en plus efficace et dynamique - très bien tant que c'est en 2D, plus poussif lors de l'intrusion, mesurée ceci dit, d'éléments 3D), où la magie opère passablement.

La trame rappelle un peu celle d'E.T., mais sans que ça choque. Les enfants sont pas trop traités en neuneus, c'est même plutôt bien de côté-là. Par contre, les adultes y sont bien meulants... Mais y'a des chouettes personnages secondaires, des trucs mignons tout plein, je me suis même marré deux-trois fois. Voilà c'est ça que je dois faire après une cure de Marker-JLG-Straub : me fendre la gueule devant des DA pour les primaires...

Après, c'est pas du Miyazaki, on est bien d'accord. 3-4/6

ça sort le 19 octobre, le doublage gaulois est très réussi.

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sinon, pour les férus de zizique de films, c'est Hans Zimmer, oui, celui du Roi Lion, de Batman Begins, de Gladiator et de ...heu... Neuf Mois Aussi , qui signe la chouette BO, entachée cependant de deux titres pops hideux...

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en mieux dit:


L'Etoile de Laura

Laura's Stern

Allemagne, 2004
De Piet De Rycker, Thilo Graf Rothkirch

C'est l'été. La petite Laura, âgée de 7 ans, vient d'emménager avec sa famille dans une nouvelle ville, où elle a du mal à se faire des amis. Un soir, elle recueille et soigne une étoile tombée du ciel. Toutes deux vont devenir des amies inséparables.


LAURA IN THE SKY WITH DIAMONDS


Déjà responsable d’un Plume, le petit ours polaire d’assez bonne réputation, le duo allemand Piet De Rycker et Thilo Graf Rothkirch reprend du service avec cette adaptation d’un livre pour enfants à succès signé Klaus Baumgart. Assez bonne nouvelle pour le cinéma d’animation européen, bien morne au sortir d’un été pourri (Le Monde fabuleux de Gaya, Le Roman de Renart…), le coup s’avère plutôt réussi. Tons pastels et relativement discrètes rehausses 3D sur un design rondouillard façon La Prophétie des grenouilles, en moins singulier mais plus efficace, L’Etoile de Laura part déjà, à l’œil, avec nos suffrages. Là-dessus, une trame un brin pompée sur E.T. (intrusion d’un ressortissant extra-terrestre dans le cercle familial, puis prouesses mirifiques dudit alien et son inévitable corollaire "c’est magique je vole", pour finir en mal du pays interstellaire et téléphone maison) mais pas mal tournée (on évite en partie un trop grand abrutissement des protagonistes, au profit d’un dynamisme et d’une relative modernité roboratifs), éveille l’attention des plus petits en se gardant, merci, d’endormir l’adulte chaperonnant. Ce dernier goûtera ainsi variablement un doublage plutôt réussi, ainsi que les influences graphiques croisées, du Petit Prince à l’animation japonaise (voir par exemple un amusant chat mécanique kawaï, malheureusement sous-exploité). Sans pour autant, entre une banale chanson pop brisant les envolées zimmeriennes et une paire de répliques trop niaises, passer l'éponge sur les quelques fautes de goût.

http://www.filmdeculte.com/film/film.php?id=1274

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