Forum de FilmDeCulte

Alors qu'Anne et Marc ont décidé de faire un enfant, Marc découvre qu'il est atteint de la maladie de Hodgkin. Ce film n'est pas l'histoire d'une maladie, c'est l'histoire d'un amour, un amour qui fait échec à la tristesse et à la peur de la mort, un amour qui se nourrit de l'adversité pour se transformer en force véritable. Anne et Marc atteindront une joie insensée...

Deux beaux plans de cinéma (le feu d'artifice vu de la fenêtre, la toute fin sur la plage) surnagent dans ce film de crève fataliste trop affecté pour toucher, calfeutré dans ses pontifiantes intentions, fauché comme un réveillon du 31 dans un hôtel Formule 1 mais pour compenser bourré dès le premier plan et ce jusqu'à la lie de scènes de nu parfaitement gratuites *petit précis de chimiothérapie sexy*. Manque de bol le petit prince a dit et ma vie sans moi sont déjà passés par là.
2/6

urf, si ça arrive à être pire que le petit prince a dit, c'est à peine bon à caler un meuble, alors...

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Pour moi c'est la vraie bonne surprise de cette fin d'année.

Le sujet est hyper casse gueule mais très bien traité, et René Féret réussi à faire un vrai beau film, avec une Salomé Stévenin fascinante.

5/6.

Ouais, moi je regarde ça le samedi soir

Tout petit petit petit film, sujet douloureux - et presque un genre cinématographique en soit : accompagner un malade jusqu'à la guérison/la mort - pour une jolie réussite.
Tendre et sincère, à fleur de peau. Presque un huit-clos. Mais peut-on vraiment rater ce genre de film ?

En tous cas, même si c'est court, faut avoir envie de se le cogner.
Mais ça vaut le détour pour les deux comédiens, surtout Salomé Stévenin. Je ne connaissais pas, et elle a vraiment un truc (en plus d'une plastique agréable).



Nicolas Giraud m'agace un peu par contre, mais c'est un tout le concernant (son personnage sans aspérité, sa gueule, son sourire constant, un phrasé à la Putzulu). Mais ils s'en sortent super bien tous les deux, et font un couple de cinéma très crédible.

Après, je trouve la mise en scène appliquée, sensible, mais bourrée de trous d'air. Ce n'est pas trop dans ma conception, pour autant elle est assez juste dans l'émotion et la temporalité. J'ai juste l'impression que le cinéaste se soustrait totalement au profit de ses comédiens, et du texte, encore davantage du sujet. Comme c'est très bien écrit, ça passe tout à fait, et ce n'est jamais une lacune.

Film impossible à conseiller, mais que je suis content d'avoir découvert.
Curieusement, ça donne envie d'être amoureux, de retrouver ces moments où tout est encore possible... bref.

3,5/6

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I think we're gonna need a helmet.