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MessagePosté: 06 Fév 2008, 17:11 
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Qui-Gon Jinn a écrit:
hal5 a écrit:
Génial. Tu veux discuter sur quoi ? Son interprétation du film est non seulement a coté de la plaque mais en plus édictée avec un mépris et une condescendance qui décrédibilise de facto son auteur.


Mais grave... C'est pas tant les idées, c'est le TON quoi!

les affirmations d'hal5 ne sont pas moins lapidaires, if you ask me.

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MessagePosté: 06 Fév 2008, 17:15 
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Je ne suis pas d'accord avec l'ami Karl (pervertit le cinéma faut pas déconner quand même :lol: ) mais je trouve son analyse plutôt interessante. Effectivement le no, he's mine est pas très judicieux de la part des auteurs du film. Maintenant son interpretation me paraît caduque parceque basée sur un dialogue unique. Le reste n'étant qu'un regard biaisé.
Et moi non plus je vois en quoi son ton serait detestable.

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MessagePosté: 06 Fév 2008, 17:30 
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hal5 a écrit:
Le problème est que tu sembles davantage choqué par mes "affirmations" que par la tonalité méprisante et provocatrice du 1er message que nous a offert le mort vivant. Mes affirmations ne sont que réactions au diapason.

je n'ai vu dans son message ni mépris ni provocation à ton encontre. il a obviously une dent contre le film, mais rien ne me choque là-dedans. que je partage ou non son avis, votre ton est le même sauf que lui attaque le film et que tu sembles le prendre pour toi. c'est tout c'que j'dis.

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MessagePosté: 06 Fév 2008, 17:38 
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MessagePosté: 06 Fév 2008, 18:22 
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S'appuyer sur une réplique ("No! He's mine!") et un artifice scénaristique ("l'obligation" d'avoir un antagoniste pour ajouter un challenge dans l'intrigue) pour imposer un discours à un film, je trouve ça aberrant.

Qu'aurait été le film s'il n'y avait pas eu les fédéraux?
L'histoire reste sensiblement la même : un gamin esseulé trouve un compagnon et l'aide à rentrer chez lui.

"Rentrer chez lui".
La notion de chez soi est l'une des multiples obsessions de Spielberg, l'importance d'un chez soi, d'un foyer, vers lequel ses personnages ont souvent envie de rentrer (le couple qui veut reformer un foyer en allant chercher leur bébé dans Sugarland Express, Brody qui préfère son ancienne ville à Amityville et qui, une fois en mer, ne veut qu'une chose c'est retourner sur la terre ferme, E.T. donc qui veut retourner chez lui, les enfants du Temple Maudit qu'il faut ramener chez eux comme les enfants dans Hook, Jamie l'enfant perdu d'Empire du Soleil qui veut rentrer chez lui, les déportés de Schindler, les esclaves d'Amistad, les soldats de Ryan, Frank dans Catch Me If You Can, Viktor dans Le Terminal et évidemment les agents de Munich qui tourne beaucoup autour de cette notion de foyer, de chez soi, en y juxtaposant la justification -ou non- de l'Etat d'Israël comme foyer des juifs).

Si tu connais un peu l'oeuvre de Spielberg, Karl, tu verras que tu te trompes sur E.T.

Comme nombre de ses protagonistes principaux, Elliot est un personnage spielbergien par excellence : c'est l'enfant du milieu (un grand frère, une petite soeur) d'une famille qui vient d'être "abandonnée" par le père (qui a quitté sa femme pour aller "au Mexique avec Sally").
L'absence du père (ou par extension d'une figure parentale) est un des thèmes récurrents du cinéma de Spielberg (profondément marqué par le divorce de ses parents durant son adolescence) : les parents séparés de leur bébé dans Sugarland, le père qui abandonne sa famille pour aller dans l'espace dans Rencontres du 3e type, le père d'Elliot donc, le "père" rappellé à l'ordre par le "fils" dans le Temple Maudit quand Indy est sous l'emprise de Kali, les "orphelins" de La Couleur Pourpre et Empire du Soleil ou A.I., le père négligeant dans Hook ou dans La Guerre des Mondes ou même Minority Report, Alan Grant dans Jurassic Park et Schindler qui ne veulent pas d'enfants, le divorce des parents de Frank dans Catch Me, le père d'Indy ou d'Avner qui n'était pas là durant son enfance dans Munich...

Le personnage d'E.T. (qui donne son nom au film) intervient comme un substitut de ce père.

J'écrivais autrefois dans une critique :
"E.T. remplace aussi tous les amis qu'Elliot n'a pas, que ce soit ceux de son âge ou ceux de l'âge de son frère, trop âgé pour traîner avec un gosse. Cependant, Michael, le frère d'Elliot, retombera en enfance au cours de cette expérience, qu'il partagera avec son frère et non avec ses comparses, bien que ceux-ci les rejoignent lors du dénouement, succombant eux aussi au charme "infantile" d'E.T. En effet, avec ses grands yeux sans cesse en éveil, alertes au moindre détail - dont chacun fait figure de découverte -, E.T. est l'incarnation même de l'enfance. Il ne parle pas, ou presque. Il marche en se dandinant comme les plus petits enfants. Et il est rempli d'émotion. C'est un être simple, naïf, et c'est ce qui fait de lui un être capable de communiquer avec tout le monde. Spielberg représente ainsi par ces émotions le langage universel nécessaire à toute communication entre humains et extra-terrestres."

Le thème de l'autre, de l'étranger, et de la communication font aussi partie des récurrences thématiques de Spielberg.
Bon je vais pas reciter tous les films de Spielberg encore pour me faire comprendre, dernièrement t'as ça dans Le Terminal (évidemment) qui prône l'ouverture à l'autre et dans Munich, qui prône la nécessité d'un dialogue.

A la limite, j'aurai pu accepter qu'on rejette le film à cause de ses allégories religieuses (un être qui descend du ciel avec un message d'amour, persécuté par certains, guérissant les plaies, avec un coeur rouge visible par-dessous son torse comme sur certaines représentations du Christ, qui meurt et réssuscite) mais bon, même ça...
Et puis, non pas que ça importe réellement, mais même Spielberg s'en démarque : Spielberg answered that he did not intend the film to be a religious parable, joking, "If I ever went to my mother and said, 'Mom, I've made this movie that's a Christian parable,' what do you think she'd say? She has a kosher restaurant on Pico and Doheny in Los Angeles."

Sacré Steven.

Bref.

Que disais-je...

Je pense que la présence des fédéraux dans le film n'est là que pour représenter le monde des adultes.
Je renvoie une nouvelle fois vers mon texte sur le film :
"E.T. n'est pas tant un film pour enfant que le film d'un enfant. Toute l'aventure, toute cette histoire est vue du point de vue d'un enfant, que ce soit l'auteur, qui se remet dans la peau de celui qu'il était, ou Elliot, le protagoniste représentant ici ce même auteur. Spielberg filme littéralement du point de vue d'un enfant (et aussi de celui d'E.T.), c'est-à-dire en dessous de la taille. On ne voit jamais le visage des adultes (sauf celui de la mère), ils sont anonymes et plus ou moins "exclus" de cette expérience, car ils ne peuvent pas (ou plus) y croire. Une scène dans le film en témoigne très bien: la mère, Mary, rentre à la maison après avoir fait les courses, qu'elle range dans la cuisine, et pourtant elle ne voit jamais E.T., qui évolue dans la pièce juste à côté d'elle. Ainsi le prétexte inventé plus tôt par Elliot pour convaincre sa petite soeur de ne rien dire à sa mère devient vrai: les adultes ne peuvent pas le voir. En réalité, ils ne peuvent pas y croire.

Les "grandes personnes" sont donc anonymes: le professeur, les chercheurs... À l'exception de l'un d'entre eux, uniquement identifiable par un trousseau de clés qui le caractérise, typiquement le genre de détail sur lequel un enfant focaliserait son attention plutôt que de mémoriser un visage (le personnage est d'ailleurs nommé Keys, qui signifie "clés"). Ces mêmes individus seront d'ailleurs comparés ensuite à des envahisseurs, dans un joli effort de la part du réalisateur, intervertissant les rôles, faisant des humains des êtres non-identifiés (rendus tous identiques par leurs uniformes) pénétrant dans la maison afin d'enlever E.T., ici une victime d'abduction extra-terrestre! Un peu plus tôt, ils avaient déjà investi la résidence, les faisceaux de leurs torches filtrant à travers les portes de placard de la chambre des enfants, tels les rayons lumineux d'un vaisseau spatial inondant l'intérieur à travers les fenêtres (comme c'était par exemple le cas dans Rencontres du 3e type). Car cette histoire n'est pas le point de vue des humains face aux aliens, mais celle d'enfants se liant d'amitié pour un alien, faisant de lui l'un des leurs, comme en témoigne cette scène symbolique où, comme par osmose, Elliot et E.T. ressentent les mêmes émotions (l'ivresse par exemple) alors que l'un est en classe et l'autre à la maison.
"

Que dire encore euh...

Je pense que les seuls indices sur la notion de "possession" (comme le "No! He's mine!") sont juste dus à une réaction enfantine...comme quand il sert de "poupée" à Gertie, la petite soeur, qui l'habille en fille...c'est sûr que c'est le jouet ultime mais plus le film avance, plus il dépasse le stade de gadget et devient ce membre de la famille à sauver.

Parler d'E.T. comme d'un film sur "l'état voleur", je trouve ça incroyablement hors sujet.

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MessagePosté: 06 Fév 2008, 18:23 
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S'appuyer sur une réplique ("No! He's mine!") et un artifice scénaristique ("l'obligation" d'avoir un antagoniste pour ajouter un challenge dans l'intrigue) pour imposer un discours à un film, je trouve ça aberrant.

Qu'aurait été le film s'il n'y avait pas eu les fédéraux?
L'histoire reste sensiblement la même : un gamin esseulé trouve un compagnon et l'aide à rentrer chez lui.

"Rentrer chez lui".
La notion de chez soi est l'une des multiples obsessions de Spielberg, l'importance d'un chez soi, d'un foyer, vers lequel ses personnages ont souvent envie de rentrer (le couple qui veut reformer un foyer en allant chercher leur bébé dans Sugarland Express, Brody qui préfère son ancienne ville à Amityville et qui, une fois en mer, ne veut qu'une chose c'est retourner sur la terre ferme, E.T. donc qui veut retourner chez lui, les enfants du Temple Maudit qu'il faut ramener chez eux comme les enfants dans Hook, Jamie l'enfant perdu d'Empire du Soleil qui veut rentrer chez lui, les déportés de Schindler, les esclaves d'Amistad, les soldats de Ryan, Frank dans Catch Me If You Can, Viktor dans Le Terminal et évidemment les agents de Munich qui tourne beaucoup autour de cette notion de foyer, de chez soi, en y juxtaposant la justification -ou non- de l'Etat d'Israël comme foyer des juifs).

Si tu connais un peu l'oeuvre de Spielberg, Karl, tu verras que tu te trompes sur E.T.

Comme nombre de ses protagonistes principaux, Elliot est un personnage spielbergien par excellence : c'est l'enfant du milieu (un grand frère, une petite soeur) d'une famille qui vient d'être "abandonnée" par le père (qui a quitté sa femme pour aller "au Mexique avec Sally").
L'absence du père (ou par extension d'une figure parentale) est un des thèmes récurrents du cinéma de Spielberg (profondément marqué par le divorce de ses parents durant son adolescence) : les parents séparés de leur bébé dans Sugarland, le père qui abandonne sa famille pour aller dans l'espace dans Rencontres du 3e type, le père d'Elliot donc, le "père" rappellé à l'ordre par le "fils" dans le Temple Maudit quand Indy est sous l'emprise de Kali, les "orphelins" de La Couleur Pourpre et Empire du Soleil ou A.I., le père négligeant dans Hook ou dans La Guerre des Mondes ou même Minority Report, Alan Grant dans Jurassic Park et Schindler qui ne veulent pas d'enfants, le divorce des parents de Frank dans Catch Me, le père d'Indy ou d'Avner qui n'était pas là durant son enfance dans Munich...

Le personnage d'E.T. (qui donne son nom au film) intervient comme un substitut de ce père.

J'écrivais autrefois dans une critique :
"E.T. remplace aussi tous les amis qu'Elliot n'a pas, que ce soit ceux de son âge ou ceux de l'âge de son frère, trop âgé pour traîner avec un gosse. Cependant, Michael, le frère d'Elliot, retombera en enfance au cours de cette expérience, qu'il partagera avec son frère et non avec ses comparses, bien que ceux-ci les rejoignent lors du dénouement, succombant eux aussi au charme "infantile" d'E.T. En effet, avec ses grands yeux sans cesse en éveil, alertes au moindre détail - dont chacun fait figure de découverte -, E.T. est l'incarnation même de l'enfance. Il ne parle pas, ou presque. Il marche en se dandinant comme les plus petits enfants. Et il est rempli d'émotion. C'est un être simple, naïf, et c'est ce qui fait de lui un être capable de communiquer avec tout le monde. Spielberg représente ainsi par ces émotions le langage universel nécessaire à toute communication entre humains et extra-terrestres."

Le thème de l'autre, de l'étranger, et de la communication font aussi partie des récurrences thématiques de Spielberg.
Bon je vais pas reciter tous les films de Spielberg encore pour me faire comprendre, dernièrement t'as ça dans Le Terminal (évidemment) qui prône l'ouverture à l'autre et dans Munich, qui prône la nécessité d'un dialogue.

A la limite, j'aurai pu accepter qu'on rejette le film à cause de ses allégories religieuses (un être qui descend du ciel avec un message d'amour, persécuté par certains, guérissant les plaies, avec un coeur rouge visible par-dessous son torse comme sur certaines représentations du Christ, qui meurt et réssuscite) mais bon, même ça...
Et puis, non pas que ça importe réellement, mais même Spielberg s'en démarque : Spielberg answered that he did not intend the film to be a religious parable, joking, "If I ever went to my mother and said, 'Mom, I've made this movie that's a Christian parable,' what do you think she'd say? She has a kosher restaurant on Pico and Doheny in Los Angeles."

Sacré Steven.

Bref.

Que disais-je...

Je pense que la présence des fédéraux dans le film n'est là que pour représenter le monde des adultes.
Je renvoie une nouvelle fois vers mon texte sur le film :
"E.T. n'est pas tant un film pour enfant que le film d'un enfant. Toute l'aventure, toute cette histoire est vue du point de vue d'un enfant, que ce soit l'auteur, qui se remet dans la peau de celui qu'il était, ou Elliot, le protagoniste représentant ici ce même auteur. Spielberg filme littéralement du point de vue d'un enfant (et aussi de celui d'E.T.), c'est-à-dire en dessous de la taille. On ne voit jamais le visage des adultes (sauf celui de la mère), ils sont anonymes et plus ou moins "exclus" de cette expérience, car ils ne peuvent pas (ou plus) y croire. Une scène dans le film en témoigne très bien: la mère, Mary, rentre à la maison après avoir fait les courses, qu'elle range dans la cuisine, et pourtant elle ne voit jamais E.T., qui évolue dans la pièce juste à côté d'elle. Ainsi le prétexte inventé plus tôt par Elliot pour convaincre sa petite soeur de ne rien dire à sa mère devient vrai: les adultes ne peuvent pas le voir. En réalité, ils ne peuvent pas y croire.

Les "grandes personnes" sont donc anonymes: le professeur, les chercheurs... À l'exception de l'un d'entre eux, uniquement identifiable par un trousseau de clés qui le caractérise, typiquement le genre de détail sur lequel un enfant focaliserait son attention plutôt que de mémoriser un visage (le personnage est d'ailleurs nommé Keys, qui signifie "clés"). Ces mêmes individus seront d'ailleurs comparés ensuite à des envahisseurs, dans un joli effort de la part du réalisateur, intervertissant les rôles, faisant des humains des êtres non-identifiés (rendus tous identiques par leurs uniformes) pénétrant dans la maison afin d'enlever E.T., ici une victime d'abduction extra-terrestre! Un peu plus tôt, ils avaient déjà investi la résidence, les faisceaux de leurs torches filtrant à travers les portes de placard de la chambre des enfants, tels les rayons lumineux d'un vaisseau spatial inondant l'intérieur à travers les fenêtres (comme c'était par exemple le cas dans Rencontres du 3e type). Car cette histoire n'est pas le point de vue des humains face aux aliens, mais celle d'enfants se liant d'amitié pour un alien, faisant de lui l'un des leurs, comme en témoigne cette scène symbolique où, comme par osmose, Elliot et E.T. ressentent les mêmes émotions (l'ivresse par exemple) alors que l'un est en classe et l'autre à la maison.
"

Que dire encore euh...

Je pense que les seuls indices sur la notion de "possession" (comme le "No! He's mine!") sont juste dus à une réaction enfantine...comme quand il sert de "poupée" à Gertie, la petite soeur, qui l'habille en fille...c'est sûr que c'est le jouet ultime mais plus le film avance, plus il dépasse le stade de gadget et devient ce membre de la famille à sauver.

Parler d'E.T. comme d'un film sur "l'état voleur", je trouve ça incroyablement hors sujet.

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MessagePosté: 06 Fév 2008, 18:31 
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Departed
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hal5 a écrit:
Je pense qu'il y en a un qui va vite venir pointer son nez dans cette histoire :

http://forum.plan-sequence.com/viewtopic.php?t=2394

Allez E.T. come on, on t'attend !


LOL t'es con!!!


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MessagePosté: 06 Fév 2008, 18:46 
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Dancing Queen
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Art Core a écrit:
Effectivement le no, he's mine est pas très judicieux de la part des auteurs du film.


Mais enfin, cette phrase est prononcée par un enfant et la notion de pocession ou de propriété chez les enfants est quand même super particulière. Une phrase comme "no, he's mine" dans la bouche d'un enfant t'en as dans un bon paquet de films quoi.
Un enfant ça n'aime pas partager ou donner ses jouets ou ses amis, ou ce qu'il considère comme sien (welcome Peter Pan), surtout un enfant comme Eliott pour qui E.T. est un substitut comme le souligne Freak.
Le "no, he's mine" est une réaction logique de la part du personnage si on tient un tant soit peu compte de son âge et de son background...

*et je me retrouve à défendre E.T. alors que je n'aime pas le film*

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MessagePosté: 06 Fév 2008, 18:50 
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Departed
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Localisation: Hotel Yorba
juLILO a écrit:
*et je me retrouve à défendre E.T. alors que je n'aime pas le film*


Et c'est tout à ton honneur. :D


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MessagePosté: 06 Fév 2008, 19:20 
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Localisation: In the Oniric Quest of the Unknown Kadath
C'est pas faux juLILO, il faudrait que je revois le film. Mais sorti de son contexte la phrase sonne un peu bizarre et revêt un petit cachet négatif.
Sinon c'est bizarre moi c'est l'inverse je me mets à critiquer le film alors que je l'adore et que je me souviens m'être caché à la fin pour pas que mes parents me voient pleurer :oops: ...

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MessagePosté: 06 Fév 2008, 19:23 
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Il y a une dimension importante aussi dans la relation ET/Elliot, c'est cette connexion qui s'établi entre eux, télépathique et affective, où les émotions de l'un se mèlent aux émotions de l'autre.
De ce point de vue, Elliot appartient à Et autant qu'ET appartient à Elliot.

La relation fusionnelle les met à égalité (on peut même dire qu'Elliot la subie violemment), et s'il y a violence de l'Etat, c'est moins l'expropriation que la séparation affective. Le "He's mine" est à rapprocher de ce que pourrait dire une mère de son enfant plutôt que d'un propriétaire de son objet.

Si l'Etat c'est le mal dans le film, c'est plutôt du côté de la perte d'une innocence des fonctionnaires, qui ont oublié qu'ils ont été eux aussi enfant, ou qu'ils se sont trahi eux même (c'est clairement dit avec Peter Coyote). Et on pouraait critiquer le film de ce point de vue, innocence de l'enfant, inhumanité de l'Etat, robotisation de l'adulte, tout ça c'est bof peut être mais pas de quoi brûler ET au bûcher.

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Pré Carré


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MessagePosté: 06 Fév 2008, 19:51 
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MessagePosté: 06 Fév 2008, 22:05 
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Localisation: bah un cimetière, tiens...
Beaucoup de choses dites. Beaucoup de longs messages auxquels, vous en conviendrez, il sera long de répondre ligne par ligne (je sais, Scythe, j'ai peur de répondre sur mon propre terrain, comme Jerzy, mais je tiens à dire à propos du bonhomme et de ta façon de vouloir jouer au philosophe le plus balaize qui va répondre à tout le monde sur son propre terrain que, même si je m'inscris en opposition devant certains de ses postulats théoriques, Jerzy en a vu d'autres, et moi aussi).

Ma principla réponse à beacoup de monde, en particulier film freak, c'est le fait que toutes les dimensions qu'il mentionne sont bien entendu présentes dans ET. Il n'empêche que celle que je mentionne elle y est aussi(ou pas, Scythe, on n'a pasfini d'en discuter, je sais).

Mais d'abord, je resterais dans le général (si ça se calme un peu, je répondrai calmement, en plusieurs jours, semaines, mois, parce que je suis tout seul et que vous êtes beaucoup, parce que si je répond à un message j'aurai au moins trois réponses, et si je réponds à plusieurs, ce sera multipliéet j'ai un cours à finir de préparer ce soir. )

D'abord mon ton. Devant un sujet qui me vouait à la lapidation "Regardez ce qu'il a dit Karl!", je me suis autorisé à m'armer comme je pouvais, avec l'assurance de rigueur face à une situation comme celle-là, en utilisant tous les artifices et toutes les tournures qui me semblaient utiles. Je pense avoir joué le jeu et n'avoir pas été plus violent que le sujet. Et puis merde, vous autorisez quand même au condamné le choix des armes! Non?

Maintenant, il reste le fait que ça n'excuse pas ce que j'ai dit. (Quel méchant je suis, dire ça de ET. Ah, et qu'elle est nulle mon argumentation. Sauf que je ne cherche pas à argumenter, ni à démontrer, mais à montrer. Qu'importe Qu'il y ait autre chose oupas, que le film SOIT ou pas cela, IL Y A CA! Je sais, Scythe, tu vois pourquoi dans ma hèse, y a Foucault ou même Nietzsche)

DOnc je dois vous expliquer le pourquoi de ce sujet. Parce que j'ai dit dans la shoot box, au sein d'une conversation sur les conditions d'un 0, ce qui étaient pour moi les critères d'une telle notation: le fait de prevertir le cinéma et, je sais plus quels sont les termes du sujet, mais c'est bien cela.
Ma seule erreur aura été le fait de nommer des films, mais je ne vois pas en quoi cela pose problème. (J'ai aussi mentionné Amélie Poulain pour ceux qui ont l'âme joueuse).
Et pour répondre à l'ami Hal5, si un mec disait qu'un film que j'adore pervertit le cinéma, ça ne me choquerait pas le moins du monde, tant qu'il ne me dit pas: "Ha, t'es une merde, tu aimes ce film".
J'adore moi-même nombre de films qui peuvent être considérées comme dégueulasses, et je vais même dire pire, parfois, je comprends pourquoi. L'exemple le plus probant, dans mes films préférés étant American Beauty...

Alors le débat n'est pas pour moi tu aimes ou tu n'aimes pas, mais qu'est ce qui fait que tu aimes et qu'est-ce que tu fais que tu n'aimes pas. Un film, c'est pas une équipe de foot (US?), c'est pas nôtre film le meilleur, ni le moins bon. Il n'empêche que je deteste ET pour ces raisons. Et quelques soit ce qu'EST ET (ce que c'est vous savez, pour ce que j'en ai à foutree de ce qu'est un film), je hais ce film pour cette raison. Dedans, il y a ça... Après peut-être que le resteest plus important ou pas... ça, après, un film il existe qu'à partir du moment où il est vu...


Donc j'ecris tout ça pour qu'on ne m'abreuve pas de tout ce qu'est ET, de tout ce qu'il y a dedans pour me dire: "non, t'as tort". Oui, j'ai tort, bien sûr il y a ce que vous dites. Mais je m'en fous. (A moins que vous ne me réveliez un truc que j'aime et qui metouche suffisamment pour que j'en tienne compte dans mon appréciation, et là, je suis preneur).

Et si je réponds, sera à the Scythe, car il m'a répondu sur la question de savoir si les mythes que je mentionne sont oui ou non dans ce film...


PS: Par contre, ET avec un chien dans les bras, j'adore! :lol:


Dernière édition par Bub le 06 Fév 2008, 22:38, édité 2 fois.

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MessagePosté: 06 Fév 2008, 22:15 
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Ouaf !
Mince, ça devient contagieux


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MessagePosté: 06 Fév 2008, 23:27 
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Karl le mort-vivant a écrit:
Beaucoup de choses dites. Beaucoup de longs messages auxquels, vous en conviendrez, il sera long de répondre ligne par ligne (je sais, Scythe, j'ai peur de répondre sur mon propre terrain, comme Jerzy, mais je tiens à dire à propos du bonhomme et de ta façon de vouloir jouer au philosophe le plus balaize qui va répondre à tout le monde sur son propre terrain que, même si je m'inscris en opposition devant certains de ses postulats théoriques, Jerzy en a vu d'autres, et moi aussi).


Bof, Jerzy c'était surtout qu'il se servait de tout ca pour mépriser les gens, ce qui est absolument insupportable et détestable. Je voulais simplement lui montrer qu'il était pas le seul à connaître ce genre de choses et que son savoir ne lui accordait aucune supériorité. C'est lui qui jouait au plus balèze. Et oui j'estime que si quelqu'un s'amène avec des gros sabots de supériorité philosophique, tout le monde est en droit de le reprendre sur ce terrain là, sinon c'est trop facile, et ca relève juste de la frime.
Après si tu soutiens ce genre d'attitude, tu vas vite rejoindre oncletom.

Karl le mort-vivant a écrit:
Qu'importe Qu'il y ait autre chose oupas, que le film SOIT ou pas cela, IL Y A CA! Je sais, Scythe, tu vois pourquoi dans ma hèse, y a Foucault ou même Nietzsche)


Qu'est-ce qui te permet de dire "IL Y A CA"? Justement, tu es dans l'interprétation. Ce "qu'il y a" dans le film, c'est Eliot qui dit "he's mine" aux fédéraux par exemple. A partir de ces éléments on tire deux interprétations différentes, qui n'appartiennent pas au film sur le mode de l'"il y a".
Enfin bref, on se retrouve à confronter des interprétations. Ce qui m'amène à ca :

Citation:
Donc j'ecris tout ça pour qu'on ne m'abreuve pas de tout ce qu'est ET, de tout ce qu'il y a dedans pour me dire: "non, t'as tort". Oui, j'ai tort, bien sûr il y a ce que vous dites. Mais je m'en fous.


Mais à ce moment là, qu'est-ce que tu fais sur un forum de cinéma? Je l'ai déjà dit x fois, mais un "forum" où les gens donnent leurs avis et s'en vont sans s'intéresser aux propos des autres, c'est pas un forum, c'est un blog. Il est légitime de discuter des interprétations. Tu as le droit de détester un film, c'est un avis, ca ne se discute même pas, mais on a le droit de dire que cet avis se fonde sur une mauvaise interprétation. C'est comme si un néo-nazi me disait qu'il aime la neuvième de Beethoven parce qu'elle exalte l'idéal aryen (ouais exemple extrême et point Godwin volontaires). Et qu'il disait "il y a l'exaltation de l'idéal aryen" dans la 9ème de Beethoven. Bah jusqu'à preuve du contraire, non.

Citation:
Et si je réponds, sera à the Scythe, car il m'a répondu sur la question de savoir si les mythes que je mentionne sont oui ou non dans ce film...


Je n'ai pas eu l'impression de répondre à ça mais bon.
Et puis je crois qu'on a pas trop pourquoi ET pervertissait le cinéma (entier? en tant qu'art?). Pourquoi tu haissais le film, ca va, mais la deuxième proposition, c'est pas très clair...

Et une fois n'est pas coutume, la réponse de jiko est intéressante.

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2. Die.
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