A Town Called Mercy (7x03)
J'ai encore une fois une certaine affection pour cet épisode très linéaire, très simple, très "aventure", moins emberlificoté dans les problèmes temporels. En cherchant d'abord le fun et le dépaysement (et en dépensant un fric fou dans la direction artistique, dis-donc, qu'est-ce qui va rester pour la suite...), la série respire un peu. J'avais peur de l'épisode vraiment plaqué en forme d'excuse pour jouer avec l'imagerie du western, or le scénar part d'un principe pas inintéressant, et c'est pas complètement mou (au contraire, les rebondissements vont parfois un peu trop vite, comme la passation de pouvoir du Marshall, ou le stratagème final assez bancal - Toby Whithouse est décidément pas doué pour les fins). Mais l'épisode traite pas super bien les quelques fils rouges qui le traversent. Le docteur qui tue, que je trouve perso bien intéressant moi, est un des moments les plus marquants, mais se résoud à la fainéantise. De même pour beaucoup de dialogues (celui face au jeune, par exemple), qui ne se cognent finalement jamais sérieusement, de manière réaliste, à l'idée d'une foule en colère : trop gentil, trop facile, trop guimauve.
L'inutilité apparente de Rory/Amy dans ce début de saison cache je crois une piste qui est mal exploitée : le fait que ce soit eux qui, à présent, jouent le rôle de parents / matures / protecteurs pour le docteur - Docteur qui semble être désormais celui qui a du mal à les quitter. Dommage que les épisodes ne l'exploitent pas assez, ou alors en le soulignant lourdement, parce que dans l'idée c'est une jolie sortie de piste (qui nous change de tous les compagnons abandonnés limite en pleurs...).
Le prochain épisode a l'air de vouloir poser les points sur les i, espérons que ce soit pas trop maladroitement.