Forum de FilmDeCulte

J'ai trouvé ces 2 derniers episodes catastrophiques, chiants comme pas possible et pas du tout émouvants alors que j'avais prévu de faire mes adieux à Ten comme il se doit même si mon Doctor c'est Nine...

Grosse déception pour moi en tout que cette fin de Docteur.
J'attends de voir Eleven, l'avantage c'est que je n'attends rien, c'est bien.

C'est non.

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Mais si va

La saison 5 vient de commencer, déjà deux épisodes diffusés, tous deux signés de la main de Steven Moffat donc, scénariste des meilleurs épisodes de la série et remplaçant de Russell T. Davies au poste de showrunner de la série.

Pour moi, deux questions s'imposaient : Moffat assurait-il le niveau de ses précédentes contributions à la série et surtout quid du nouveau Docteur?

Pour ce qui est de l'écriture, elle est au poil.
Bien évidemment, les intrigues de ces deux premiers épisodes ne peuvent rivaliser avec les précédents épisodes(-clé) écrits par Moffat (le mec va écrire la majorité des scripts de chaque saison à présent, il peut pas livrer une perle inoubliable à chaque essai) mais je trouve qu'on reste très aisément dans la moyenne haute des épisodes "réguliers". On a connu des débuts de saison faibles par le passé et ceux-ci ne le sont pas.

En guise d'introduction au nouveau Docteur, au nouveau compagnon et au nouvel arc scénaristique qui traversera la saison, The Eleventh Hour est une très bonne entrée en matière. Et Moffat démontre une fois de plus sa compréhension du personnage avec ces tâtonnements marrants pour "se trouver" au départ (avec la bouffe) et au contraire quand il ne tâtonne plus du tout à la fin et s'impose comme le 11e nouveau Docteur.

Le deuxième épisode est encore meilleur.
L'univers et la thématique principale, avec son propos politique, tuent. Le design du pays-ville/vaisseau aussi, la créature aussi. Superbe idée. La résolution est un peu simploune mais bon, on lui en tiendra pas rigueur.

Maintenant venons-en au fait, que vaut Matt Smith?

Bah il est très bien.

Alors attention...il est très bien oui, il est dynamique, il a le charme, l'humour, le charisme, etc., mais bon, pour le moment, en ne jugeant qu'à partir de ces deux épisodes, je mentirai si je disais qu'il faisait autre chose que du Tennant.
Pour le moment, c'est un peu du Tennant des débuts avec une autre gueule et une autre voix quoi...disons que pour l'instant, la différence est davantage dans l'écriture du personnage, apparemment plus enthousiaste, plus optimiste, plus joueur, là où l'on avait laissé le Docteur selon Tennant en mode "lonely god" portant le poids de l'univers sur ses épaules...et du coup, la jeunesse de Smith y colle parfaitement, et sa performance suit (mais n'est-ce pas le cas de chaque Docteur lorsqu'il débarque?).
C'est difficile à dire, pas facile à situer...le constat sera plus parlant passés quelques épisodes encore.

Par contre, je suis à 4600% conquis par la nouvelle Companion.
Déjà j'adore sa backstory, comment son Histoire est liée au Docteur, mais surtout elle semble vraiment différente des précédentes, en reprenant un peu des qualités de chacune : la jeunesse enthousiaste de Rose (mais sans le côté relou), la débrouillardise de Martha (mais sans le côté amoureuse transie), la gouaille de Donna (mais sans le côté prolo).
Elle fait "girl next door" sans avoir à faire "femme du peuple", elle est maligne sans avoir à être docteur, nan vraiment elle est bien. Et puis elle bien aussi putain. Physiquement, elle enfiste toutes les autres.

Y a pas que la Companion qui s'est refait une beauté...
Le générique bénéficie d'un rendu plus classe, le thème musical a aussi été relifté avec toujours plus de basse et même des choeurs! Et surtout, la série est à présent tournée en numérique avec une image plus ciné que télé.
Enfin bref...

Sur les 11 épisodes à venir, Moffat en signera encore 4, deux double-épisodes dont le Season Finale.
J'ai hâte de voir où et quand va réapparaître River Song (la femme du Docteur, apparue dans le double-épisode de Moffat de la saison 4).

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Je flippais un peu que les bons vieux robots viennent me casser les couilles sur ce 3e épisode, Victory of the Daleks, et même si ce dernier confirme que les Daleks ne sont pas dans les meilleurs épisodes de la nouvelle série, l'épisode est plus sympa que je ne m'y attendais.

Leur réintroduction est pas trop inintéressante et le decorum révisionniste, même si sous-exploité, fait la blague.
Le personnage de Bracewell est pas mal.


Et puis, c'est la première rencontre entre les Daleks et le nouveau Docteur et les quelques nuances dans la nouvelle personnalité de celui-ci continuent de poindre graduellement...il a par moment un côté vénère de mec qui a vécu qui casse son image enthousiaste et jeune et j'en viens à me demander si finalement, il est pas aussi instable que le précédent Docteur sur la fin, poussé à bout.

Episode basique donc mais moins faible que bien des épisodes (de début de saison) passés.

Le morceau de bravoure, c'est le double-épisode qui arrive juste après.

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Eeeeeeeenfin vu la fin de David Tennant. J'ai bien aimé cette deuxième partie, je trouve que Russel T. Davies compose une jolie fin pour son cycle, et surtout pour Tennant, avec sa dernière tournée des partenaires. L'apparition de Matt Smith me plait beaucoup. Hâte de voir ce qu'il donne.

Doctor Who m'avait manqué.

Un peu déçu par ce double épisode signé Moffat dans lequel le scénariste ramène deux de ses créations des saisons 3 et 4.
Blink était un bijou scénaristique. Silence in the Library/Forest of the Dead était l'histoire la plus touchante de la nouvelle série.

J'attendais beaucoup de ce double épisode de la saison 5 vu qu'il réutilisait des éléments de ses épisodes précédents, et s'il y a encore quelques bonnes idées niveau trips temporels et créatures, ainsi qu'une fin attendrissante, l'ensemble se focalise un poil trop sur l'action et pas assez sur l'émotion je dirai.

Mais bon, après, l'épisode s'intéresse davantage aux Angels qu'à River Song (et cette dernière reviendra) donc c'est pas étonnant.

Au demeurant, ça reste très bien foutu et bourré de trouvailles, si Moffat n'atteint pas les sommets d'antan, il reste tout de même au-dessus des autres scénaristes.

Ce 11e docteur se démarque d'ailleurs toujours de plus en plus...peut-être encore davantage dans l'écriture que dans la performance de Smith mais els deux sont intimement liées...j'ai l'impression qu'on a un Docteur qui est bien plus impatient qu'auparavant, qui passe vraiment très très vite du jeunôt enthousiaste au mec qui ne tolère plus les erreurs, les embûches, etc.
Il kiffe toujours les musées et les planètes et tout ça, mais il en a ras le cul de constamment trouver des merdes sur son chemin...

Spéculation Time :

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Justement, j'allais t'en parler

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Bon bah Freak étant parti au pays des films ukrainio-thaïlandais, je me permet de faire ma petite review avant la sienne...
Légers spoilers.



Beaucoup aimé ce Amy's Choice, qui parvient à tirer une grosse force lyrique de ce qui n'est, sur le papier, qu'un pitch un peu gadget. Les scènes de tombée en sommeil par exemple, a priori fonctionnelles, sont toutes très belles, voguant entre la lassitude, la mélancolie, la détresse à l'idée de sombrer... ; Toby Jones est excellent, il arrive très rapidement à faire poindre une vraie phobie de son rôle d'animateur casse-couille, et son rôle permet de sortir pas mal de vérités assez crues et violentes sur le personnage principal. Puis déjà l'une des meilleures répliques de la saison (qui à tous les coups va faire rire que moi...) :



Je ne sais pas si c'est le fait que Moffat ait choisi de nouveaux scénaristes, s'il a une influence, ou s'il prépare / retouche beaucoup les scénarios de ses collègues, mais c'est encore un style d'écriture qui lui ressemble beaucoup : c'est très très dense, resserré, compact, comme pour quasiment tous les épisodes de cette saison on a l'impression qu'ils manquent presque de temps. Moi ca me va parfaitement ; on a pas eu de Blink pour l'instant, mais à part l'épisode Dalek anodin, jusqu'ici je ne vois que du bon (au pire du sympa très bien construit, pour le Vampires of Venice). La saison file à toute vitesse, et même si elle reprend à foison des anciennes saisons (un trio intégrant le copain, l'univers qui semble fonctionner autour de la compagne du docteur...), elle le fait beaucoup mieux - Rory, pour le coup, me gêne absolument pas là, il peut rester aussi longtemps qu'il le veut.


Dernier petit truc : je me demande ce que la série mijote avec les contes de fées.
C'est noyé sous les références aux contes depuis le tout début de la saison. Blanche-Neige et sa pomme dans le premier, Peter Pan avec sa gamine en robe du chambre dans le second (et dans plusieurs dialogues de ce dernier, d'ailleurs), Pinnochio avec un passage gluant (j'évite de spoiler - c'est aussi dans le second), Le petit chaperon rouge (et même plus globalement toute sa forêt irréelle/merveilleuse) dans le quatrième, La belle au bois dormant et ses royaumes endormis dans celui-ci, et des indices dans tous les coins (le Pandorica, "That's a fairy tale" "- Aren't we all ?")... A chaque fois c'est évidemment très léger, à peine éffleuré, et je sais que le conte fait partie de la matrice Moffat, que ça en a toujours l'odeur... mais là je me demande s'il y a pas quelque chose de tissé sur tout le long, quelque chose de caractéristique à cette saison.
Un dialogue très parlant de ce dernier épisode vient légèrement foutre un doute :

Ça + le fait que l'univers tout entier et son écroulement semble réglé sur l'heure de l'horloge d'une petite écossaise, je me demande si il y a pas un truc à comprendre. Par forcément une révélation concrète (genre tout ce truc est un rêve qu'elle fait, petite, parce que le docteur n'est jamais revenu), mais au moins d'un point de vue métaphorique, celle de la dernière pulsion de contes et légendes, d'enfance, avant de se marier et d'accepter l'âge adulte.

Bref, riche saison, j'ai hâte de voir comment se débrouille le scénariste de 42 sur le prochain double. J'ai vu aussi que Richard Curtis écrit un épisode

J'ai trouvé Vampires in Venice bien faible...

Je sais pas si je l'ai regardé d'un oeil parce que c'était faible ou si ça m'a paru faible parce que je ne regardais que d'un oeil...

C'est l'oeuf et la poule version sériephage.

J'ai bien aimé le postulat de départ et surtout le twist sur la réelle nature des vampires mais dans l'ensemble, ça m'a paru bien basique. Le décor est relativement inexploité et pour une histoire de vampires, j'en attendais quand même plus de Dr. Who...

Restent les interactions entre le Docteur et Rory, qui permettent un character development intéressant...

J'enchaîne avec Amy's Choice.

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L'épisode (Vampires of Venice) est de toute façon pas de la catégorie des épisodes tortueux : c'est de l'aventure historique au réçit linéaire, mi-imagerie sympa mi-humoristique. Mais par rapport aux épisodes du même genre (Sheakspeare, Agatha Christie...), sans crier au génie, je trouve ca vraiment plus abouti, dense et rigoueux (dans le scénar comme dans la mise en scène d'ailleurs). Je vois pas de vrai moment faiblard, y a des petites idées partout (la scène où la mère boit dans la cour intérieure par exemple, avec son atmosphère bien langoureuse et le trouble mère/fils), et j'ai trouvé ça très drôle.

Mais oui, c'est pas transcendant et y a des problèmes : le décor aurait pu être plus exploité effectivement, et la fin () est bordélique.


Sinon, le tout dernier (Hungry Earth) est pas terrible, le plus faible avec l'épisode Dalek pour l'instant...

Y a un côté "double" dans les Shakespeare et Christie, une valeur ajoutée vu que c'est Dr + créature surnaturelle + personne réel.
Il manque le personnage réel ici.


Ca j'attendrai la 2e partie pour le mater.

PS : les titres des deux derniers épisodes de la saison sont hey.

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Oui, c'est pour le moins ambitieux (on s'écrit un petit épisode sur le big bang ? ok, cool).
D'ailleurs, en parlant de fin de saison, viens d'avoir un flash (ou alors tout le monde avait capté et je suis un gros lent ?) : le jour de l'horloge d'Amy au centre du double épisode correspond à la date de diffusion du dernier épisode de la saison. C'est un hasard ?

Bon voilà, je suis d'accord avec tout ça...dès le départ, le pitch aggrippe d'entrée (je me demande si le scénariste a eu l'idée en matant Lost et en imaginant le même genre de structure mais diégétisé) et le scénario s'en sert pour poser les bonnes questions concernant le Docteur (même s'il y a un côté redite avec Amy vis-à-vis de Donna...en moins teubé larmoyant).
Et effectivement, épisode plein de répliques marrantes (les vannes sur le noeud pap).

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Et donc le deuxième double-épisode de la saison : The Hungry Earth et Cold Blood



SPOILERS

Je suis assez déçu. La structure double est un peu foireuse, le premier épisode installant une menace et une ambiance finalement très peu exploitées (que ce soit la terre avaleuse ou la nuit qui tombe). J'ai en fait du mal à voir la cohérence artistique du truc, qui souffle le chaud et le froid de façon un peu aléatoire (une nuit noire abattue sur les lieux pour la lever 10 minutes plus tard, un piège en surface qui aurait pu tenir en haleine l'histoire des personnages restés sur place pendant que le Docteur s'amuse en sous-sol, puis en fait niet).

Y a aussi sans doute un problème de réalisation. Des scènes comme les face à face avec l'otage, même si l'écriture aurait pu en tirer plus, y a surtout personne pour en faire quelque chose de charismatique derrière la caméra. Rien de foireux, visuellement ça se tient (comme tous les épisodes de la nouvelle saison : y a clairement une rupture sur ce point avec les 4 précédentes), mais ça ne crée par grand chose non plus.

Toute la deuxième partie, en sous-sol, est un peu plus réjouissante, simplement pour le plaisir de la visite, mais j'ai le sentiment comme dans quelques anciens épisodes de Dr. Who que le scénario se ballade un peu à l'improviste (faut voir le nombre d'allers et retours de personnages, la ronde sans fin des adieux de persos secondaires auxquels on a pas eu le temps de s'attacher, ou encore l'arrivée un peu gadget du narrateur), remettant un peu toute la qualité de l'épisode entre les mains d'un pitch ambitieux (une espèce terrienne pré-humaine) qui a bon dos.

Le meilleur bien sûr c'est la fin, pas tant que l'épilogue :
Je vais pas faire la fine bouche non plus, ça se regarde très bien, et y a ce ton un peu sec et froid (peu d'humour) que j'avais déjà bien aimé dans 42.

Et enfin ça confirme que cette saison est beaucoup moins feuilletonesque que les précédentes : on a eu peu d'épisodes, jusqu'ici, dont le scénario n'a pas apporté une pierre conséquente à l'histoire "générale" de toute la saison. C'est un mélange que j'aime bien, et qui va plus loin que le simple semage un peu léger d'indices récurrents (Rose sur ses écrans, entre autres) auxquels nous avait habitué Russell T. Davies...