Jerónimo a écrit:
Müller a écrit:
Vous avez vraiment besoin d'études pour comprendre, même à peu près, pourquoi les hommes trouvent les jeunes femmes plus attirantes ? Et vous pensez vraiment que c'est sociétal ?
Pour compléter: la question ce n'est pas ce que ressent papi Darmon à 70 ans envers des jeunes femmes, c'est plutôt pourquoi il se sent légitime à prétendre, et là oui bien sûr que c'est son statut social qui lui permet de se sentir autorisé à s'autoriser des trucs (légaux ou illégaux).
Oui, parce que trouver les femmes jeunes attirantes, c'est tout à fait naturel.
Personnellement, je ne suis pas à la recherche de "preuves" à ce sujet pour décider quoi en penser. Il suffit de cotoyer et observer suffisamment d'hommes et de femmes (et bien sûr s'observer soi-même) en s'intéressant à leurs comportements en la matière pour comprendre qu'on est là dans le domaine de l'universel. C'est à celles et ceux qui prétendent que la culture occidentale d'après-guerre, autrement dit une place handicapé sur le vaste parking du Auchan de l'histoire des civilisations, a programmé chez ses hommes un rapport très spécifique et unique à l'attirance ressentie pour les femmes d'apporter des preuves ou des arguments, parce que c'est ça la posture contradictoire (et absurde, au passage).
Les femmes de moins de 30 ans attireront toujours plus d'hommes que les femmes plus âgées. Peu importe la culture, peu importe l'époque. Et l'attirance n'est pas un phénomène rationnel, ça n'est pas un choix non plus, c'est un déclenchement automatique, parfois même instantané. Ca fait partie des ressentis que l'on subit. La majorité des hommes sur ce forum ont déjà été très attirés, et le sont peut-être même régulièrement, par des femmes, même d'autres femmes que leurs compagnes. C'est parfois fugace, au gré d'un trajet en RER ou dans une salle d'attente, un simple coup d'oeil envers une passante. Parfois ça dure dans le temps si c'est une femme qu'on cotoie régulièrement (boulot, cercle d'amis etc.). On pourrait ouvrir un topic et faire un sondage, mais je mets ma bite au feu que dans la majorité des situations que j'évoque ci-dessus, ce ressenti a pour objet des femmes qu'on qualifierait de jeunes.
Et avec ce genre de ressentis que l'on subit en tant qu'individus, on a, normalement, deux options : agir dessus (le faire savoir, tenter une approche) ou non. Si l'attirance n'est pas choisie, ces options peuvent (et doivent) l'être en prenant en compte divers paramètres. C'est la première étape vers un processus de séduction, ou alors passer à autre chose. On rajoute du rationnel à de l'irrationnel pour pouvoir rester fonctionnel.
Dans le cas de Gérard Darmon, comme pour tous les autres cas sordides voire parfois monstrueux qui rythmenent ce topic, on est face à un grave dysfonctionnement de ce processus. Toute l'étape du choix opéré pour canaliser son attirance, soit pour la rendre productive de manière adatpée, soit pour s'assoir dessus parce que les conditions de la séduction ne sont pas réunies, est complètement flinguée, anormale et dégueulasse. Il n'y a rien qui indique que ce dysfonctionnement soit "nouveau" ou spécifique à notre culture ou notre société ou à ce moment précis de l'Histoire. Maintenant, si on insiste malgré tout pour maintenir que c'est "sociétal", donc spécifique, comment expliquer que ça se retrouve partout et de tout temps, non seulement à travers les différences entre cultures actuelles, mais aussi à travers des époques avec lesquelles nous n'avons aucun autre point commun ? Parce que le spécifique et l'universel sont mutuellement exclusifs.
Merci pour ce long message sans provoc (ca nous change de l'autre espèce de fourchette à soupe là), j'essaie de te répondre quand j'ai le temps.