Müller a écrit:
Oui, parce que trouver les femmes jeunes attirantes, c'est tout à fait naturel.
Personnellement, je ne suis pas à la recherche de "preuves" à ce sujet pour décider quoi en penser. Il suffit de cotoyer et observer suffisamment d'hommes et de femmes (et bien sûr s'observer soi-même) en s'intéressant à leurs comportements en la matière pour comprendre qu'on est là dans le domaine de l'universel. C'est à celles et ceux qui prétendent que la culture occidentale d'après-guerre, autrement dit une place handicapé sur le vaste parking du Auchan de l'histoire des civilisations, a programmé chez ses hommes un rapport très spécifique et unique à l'attirance ressentie pour les femmes d'apporter des preuves ou des arguments, parce que c'est ça la posture contradictoire (et absurde, au passage).
Et les femmes dans tout ça ? On a aussi une libido, c'est aussi un fait universel, les hormones donc la biologie, ce n'est pas juste pour les hommes. Et je vais pas parler pour toutes les femmes, mais perso, les vieux machins qui puent l'huitre (petite pointe agiste assumée), ça m'attire pas des masses. Je trouve que Luke Pascalino dans Skins ou Josh Hartnett dans The Faculty sont canons, et ce encore aujourd'hui à 37 ans. Pour autant, et ça tient uniquement à la sociologie, j'ai appris les règles de bienséance qui sous-tendent pas mal nos rapports dans la société. En clair, je sais quel âge j'ai, et même si les petits spermatozoïdes des hommes plus jeunes sont plus vigoureux et nombreux, je suis pas une charo comme disent les intellos des Marseillais et produits télévisuels dérivés.
Müller a écrit:
Les femmes de moins de 30 ans attireront toujours plus d'hommes que les femmes plus âgées. Peu importe la culture, peu importe l'époque. Et l'attirance n'est pas un phénomène rationnel, ça n'est pas un choix non plus, c'est un déclenchement automatique, parfois même instantané. Ca fait partie des ressentis que l'on subit. La majorité des hommes sur ce forum ont déjà été très attirés, et le sont peut-être même régulièrement, par des femmes, même d'autres femmes que leurs compagnes. C'est parfois fugace, au gré d'un trajet en RER ou dans une salle d'attente, un simple coup d'oeil envers une passante. Parfois ça dure dans le temps si c'est une femme qu'on cotoie régulièrement (boulot, cercle d'amis etc.). On pourrait ouvrir un topic et faire un sondage, mais je mets ma bite au feu que dans la majorité des situations que j'évoque ci-dessus, ce ressenti a pour objet des femmes qu'on qualifierait de jeunes.
Et avec ce genre de ressentis que l'on subit en tant qu'individus, on a, normalement, deux options : agir dessus (le faire savoir, tenter une approche) ou non. Si l'attirance n'est pas choisie, ces options peuvent (et doivent) l'être en prenant en compte divers paramètres. C'est la première étape vers un processus de séduction, ou alors passer à autre chose. On rajoute du rationnel à de l'irrationnel pour pouvoir rester fonctionnel.
Dans le cas de Gérard Darmon, comme pour tous les autres cas sordides voire parfois monstrueux qui rythmenent ce topic, on est face à un grave dysfonctionnement de ce processus. Toute l'étape du choix opéré pour canaliser son attirance, soit pour la rendre productive de manière adatpée, soit pour s'assoir dessus parce que les conditions de la séduction ne sont pas réunies, est complètement flinguée, anormale et dégueulasse. Il n'y a rien qui indique que ce dysfonctionnement soit "nouveau" ou spécifique à notre culture ou notre société ou à ce moment précis de l'Histoire. Maintenant, si on insiste malgré tout pour maintenir que c'est "sociétal", donc spécifique, comment expliquer que ça se retrouve partout et de tout temps, non seulement à travers les différences entre cultures actuelles, mais aussi à travers des époques avec lesquelles nous n'avons aucun autre point commun ? Parce que le spécifique et l'universel sont mutuellement exclusifs.
Là, concernant ton analyse des (mauvais) comportements de Gérard Darmon, je te rejoins. Quoique, ce qui me laisse dubitative, c'est de remettre toute la responsabilité sur son dos alors que, comme pour Gérard Depardieu, c'est aussi l'inaction des témoins de ces incartades qui lui laissent le champs libre. Et sur le sociétal VS biologique, je reviens quand même sur mon argument ci-dessus : quid de notre capacité à réprimer nos pulsions ? J'ai souvent envie d'éclater la gueule des cons, par exemple ceux qui te doublent dans la file du supermarché pour aller vite fait acheter leur poison (souvent une bière qui fracasse) et je suis parfois en position de supériorité face à eux, pourtant je me contiens (souvent, il m'est arrivé de pas me laisser faire face à un gorille de 2M, et justement d'obtenir le soutien de mes pairs, donc de la société)(mais j'aurais aussi pu me manger une mandale et me retrouver contrainte au silence face à un fait biologique : je suis une femme d'1m60 et de 50kg à tout casser donc il peut me contraindre par la force, et en ce cas là, ça relèvera du domaine de la Justice d'obtenir réparation pour le préjudice subi).
Sinon, QGJ, je donnerais aucun nom, mais je suis restée 7 ans avec un gars dont deux membres de sa famille étaient des professionnels de l'audiovisuel (lui aussi d'ailleurs), plutôt blindés, du genre à pas courir après les cachets (présentatrice TV et réalisateur TV). Ils étaient à droite et de manière très assumée, pro Sarkozy à l'époque. C'était aussi le cas de beaucoup de leurs potes, certains aussi célèbres. Et quand je taffais à la DRAC d'Aix-en-Provence, j'ai pas discuté qu'avec des gauchistes (et c'est ok, je suis pour la pluralité des opinions).