Forum de FilmDeCulte

essaye le livre peut-être, je l'ai trouvé moins distant que le film

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Janet

Vu en VO pas 3D

Beaucoup aimé pour ma part, et c'est donc une surprise car je ne le sentais pas particulièrement bien. Déjà c’est selon moi une petite claque visuelle, je suis amoureux de cette animation, C'est un véritable enchantement. On sent ici et là les retouches CGI (ce n’était pas le cas pour Mr Jack), mais honnêtement c’est un régal constant pour les yeux. Pour les oreilles c’est du tout bon aussi : la musique de Coulais, sous haute influence elfmanienne, est géniale, une des BO de l’année, et le casting VO est très convaincant aussi (Dakota Fanning et Teri Hatcher).

Et puis j’aime l’histoire. Il y a malheureusement quelques couacs de rythme, ou une espèce de confusion à la Miyakazi, et une première partie plus prenante que la deuxième, c’est un chouïa trop long, mais jamais je ne me suis ennuyé. Le personnage de Coraline est très réussi, les parents sont bien tapés, et les personnages secondaires sont suffisamment weird pour ne pas les oublier, particulièrement le gymnaste russe, hilarant. C’est bourré d’idées, c’est jamais gnangnan, la noirceur du truc fait plaisir à voir, c’est souvent flippant.
Bref malgré les réserves j’ai trouvé ça assez superbe. J’en suis sorti heureux.

5/6

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Ed Wood:"What do you know? Haven't you heard of suspension of disbelief?"

Visuellement très classe...dans le design, c'est aux petits oignons, qu'ils s'agissent des persos ou du petit monde du film, c'est plutôt bonnard et vivant.
J'adore les petits gadgets (la poule à popcorn par exemple ou la mante religieuse-véhicule là et évidemment le casque de Whyby) et j'aime beaucoup quand le film se fait dark (la métamorphose de l'autre mère au fur et à mesure, la disparition du monde). J'aurai aimé que ça aille encore plus loin vu que c'est ce qui émanait du livre.

En l'état c'est une très bonne adaptation de ce Alice au pays des merveilles alternatif que je trouvais cependant pas assez fouillé (thématiquement, y a des richesses pas suffisamment exploitées au niveau de l'image des parents et des rêves, etc.). Le film développe l'univers et l'intrigue de manière sympa cela dit.

Et la 3D donne un relief génial au tout, une fois de plus.
En fait, pour le moment, elle a clairement fait ses preuves sur tout ce qui n'est PAS du film live : les films en performance-capture, les films en CGI, les films en stop-motion... La 3D confère à ces films le petit plus de "vie" qui leur manque de par leur statut de film non-live.
Et aucun film live n'a convaincu, personne n'a su pertinemment l'utiliser.

James on t'attend de pied ferme.

4/6

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J'adore la technique, j'adore Gaiman, j'adore la 3D discrète, j'adore L'étrange Noel...
Mais putain là ça passe pas. Ca devrait me parler, c'est absolument le genre de thématique, d'univers, qui me parle, mais là c'est teeeeeellement MOU que c'en est pas possible. C'que c'est chiant et lent comme film ! Tu pourrais résumer la même histoire, limite avec le même nombre de plans, avec un bon tiers de métrage en moins.
Le pire je crois que c'est le son (effectivement, on dirait qu'ils n'ont absolument pas bossé l'univers sonore, c'est complètement vide) et la musique, qui si en soit est bien exécutée, même parfois très jolie (le thème principal est mélancolique à souhait) est aussi mooooooolle que le film et le transforme encore plus en une petite bouillie qui fait PLOAFFF.
Et quand arrive la fin, il se passe le genre de trucs que je ne peux plus supporter dans les scénars de ce type, à savoir "allez tu as 3 épreuves pour récupérer 3 boules" et toi, spectateur qui sait déjà ce qui va se passer, attend patiemment que tout ça s'exécute sans rebondissement, un peu comme on attendait chaque morveux dans Charlie et la chocolaterie (1 pièce = 1 morveux = 1 chanson atroce, et là tu comptes et attend que tout ça se passe tranquillement).

1,5/6 pour l'image (hallucinante), mais je trouve ça complètement plombé en fait.

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Netflix les gars, Netflix.

mais mais mais... bon je sais pas, lis le livre ?

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Janet

Ca rattrapera pas la mollesse du film.......

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Netflix les gars, Netflix.

C'est toi qu'est tout mou!

ben autant je peux comprendre pour le film même si j'ai aimé, autant je trouve pas le livre mou du tout, c'est une petite aventure qui s'avale vite donc...

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Janet

Deudtens ! Vite !

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Netflix les gars, Netflix.

Ou alors :



Deudtens, on parle de toi !

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N'écoutez pas Film Freak

loool
t'en as tout un stock de photos comme ça ?

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N'écoutez pas Film Freak

Le fait d'être à Montréal, quand on te rend visite tes amis sont à fond sur leurs appareils photos, du coup ça donne ce genre de conneries. Oui, jdois encore en avoir en stock.

Vu en Vo, mai pas en 3D.
La première réflexion que je me suis faite (oui je suis psychorigide des traductions), c'est : mais d'où vient Dakota Fanning pour avoir un accent (ou une voix) aussi bizarre? Je l'ai pas souvent vue au ciné, et j''avais jamais remarqué. La théorie de Blissfully c'est qu'elle fait exprès de parler bizarrement pour qu'on la remarque. Ben c'est réussi, mais ça m'a fait un eu sortir du film. C'est sur sa bouche que j'avais envie qu'on couse des boutons.

Bon , ben sinon ouf, j'avais peur d'être bien déçu mais j'ai trouvé ça très sympa. J'aurai juste aimé un poil plus de surprise au niveau du déroulement de l'histoire, qui même si elle n'est pas téléphonée, resté bien balisée dans son influence Alice. Bon, tout ça se rattrape sur l'inventivité visuelle, j'ai déjà envie de revoir certaines scènes.
4.5/6

Un autre détail qui m'a turlupiné (pas méchamment) : pourquoi toutes les références à Shakespeare ? Pourquoi la longue tirade d'Hamlet en plein milieu ? J'ai cherché la justification pendant tout le film, mais c'est peut-être juste une fausse piste . C'est plus clair dans le bouquin ?

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Liza says "Don't drop bombs!"

Je pense qu'elle était très frustrée qu'on ne la voie pas donc ça peut être une explication.

Sinon, j'ai adoré.

Je sais que ça ne fait pas une qualité que de comparer un film à une merde et dire qu'il lui est supérieur, mais j'ai pensé à L'Age de glace 3 tout du long. J'ai pensé à la fadeur visuelle de l'un et l'inventivité en cascade et geyser de l'autre. J'ai pensé à l'omniprésence de la zik qui te dit ce que tu dois penser et ressentir, et la place des silences ici. Au tempo hystéro de l'un et la façon dont Selick choisit de raconter son histoire ici.

Bref ça m'a déjà excité de voir qu'on ne me prenait pas pour un con.

Ensuite j'ai trouvé qu'au-delà de son canevas classique, de conte à piste balisée, le film parvenait à créer un vrai malaise, qu'entre l'état de sublimation et de transfert, il disait beaucoup de son héroïne, sur ses angoisses, sur son jeu symbolique/réel/imaginaire, et je trouve que c'est un terrain de jeu que Coraline aborde de façon passionnante.

J'adore aussi, comme dans les Disney de la vraie époque, comment Selick se baigne dans l'art majeur plutôt que de s'abaisser comme les deux tiers de l'animation actuelle (les dreamworkseries entre autres). Même si c'est du clin d'oeil: la façon de digérer la Nuit étoilée de Van Gogh ici, du Botticelli là, et de l'insérer à son récit.

Je trouve le film rempli de fulgurances visuelles. Je ne l'ai pas vu en 3d mais ça m'a fait fondre les yeux quand même, je trouve cette façon de peindre le cauchemar baroque d'une gamine remplie d'idées jusqu'à la gueule, de l'utilisation de couleurs à ce bord du vide tout blanc - visuellement parmi ce que j'ai vu de plus stimulant au cinéma cette année.

Y'avait une mère qui a emmené son gamin voir ça dans la salle quasi vide, j'avais envie de la féliciter.

5.5/6

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Doll, it's a heartbreaking affair