Forum de FilmDeCulte

J'y allais tout plein de bonne volonte. Je suis un des rares a ne me trouver ni a l'un ni a l'autre extreme niveau appreciation de HAUTE TENSION (3/6), j'ai pas vu l'original donc je suis pas un puriste ou quoi, la bande-annonce ne m'avait rien fait mais depuis qques jours, chais pas, j'avais hate de le voir...

Bon bah...

Ca ne fait aucun doute, Aja sait donner une belle gueule a ses films.
C'est visuellemet bien foutu, comme son precedent, y a pas vraiment de fautes dans la mise en scene, le montage ou quoi...y a qques bonnes idees de mise en scene, de jolis plans...je retiendrai juste qques passages un peu trop confus facon "camera qui bouge trop pour illustrer la rage et le chaos" mais en dehors de ca, pas d'erreur et un tout plutot agreable a regarder.

Aja serait doue pour le film d'action.

Pour le cinema d'horreur...je suis toujours pas convaincu.

Je ne ressens que tres rarement de la tension, les effets de surprise faciles n'ont meme pas marche sur moi (je suis pas une chochotte mais je suis pas non plus immunise aux dernieres nouvelles). Donc la, la real peche, et evidemment pour ce genre de films, ca fait mal.

Mais c'est surtout le cenr qui chie...ca met un peu trop longtemps a commencer pour ce que c'est (disons que ca prend son temps sur une exposition qui n'a pas lieu d'etre parce que c'est archetype sur archetype, meme si j'aime bien la cellule familiale, groupe assez "original" pour ce genre de film), ca rame souvent sur ce qui doit se passer, ca met du temps a finir, ca s'eternise (apres avoir ete un peu trop vite sur certains trucs), etc...

Le decor n'est pas assez exploite, les personnages (gentils comme mechants) non plus...
Et puis y a qques trucs ridicules...certains maquillages bidons (alors que d'autres sont vraiment bons), certains passages musicaux (qui soulignent un moment de victoire par un score oh-combien-trop-heroique qui fait malheureusement souire alors que ca aurait pu etre intense) alors parfois la musique est dans l'ensemble plutot bien...

Bref...c'est inegal dans l'ensemble. Et c'est dommage.

3/6

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douche froide...

j'avais adoré Haute Tension, que je compte comme l'un des meilleurs films de genre français -- sinon LE meilleur, en dépit de son twist discutable.

j'avais revu l'original de Craven et constaté à quel point le film avait vieilli. Un remake paraissait donc tout à fait pertinent.

au final, plouf, plouf. Dans le dossier de presse, Aja ne cesse de se gargariser d'avoir pu écrire le film qu'il voulait et d'avoir eu le final cut. Pas de quoi être fier : comme le souligne Freak, il y a pas mal de problèmes de rythme, des gros trous d'air dans le scénar' , des personnages sous-exploités et une réactualisation super-accessoire.

Paradoxalement, ce remake renforce la qualité de l'original : Craven faisait s'affronter deux familles, donnait presque autant de personnalité aux humains qu'aux mutants. Aja s'emmerde à tenter de donner une vague résonnance politique à l'existence des mutants et finalement passe totalement à côté de ses bad guys, jamais vraiment caractérisés, jamais exploités réellement comme une famille et finalement inexistants
Le côté brut, documentaire, qui faisait l'âpreté de l'original, cède la place à une photo certes léchée, mais finalement sans grande personnalité. Du coup, la tension de l'original (tout peut arriver) cède la place à une tension moins franche (pas mal de choses peuvent arriver) dont on attend sans cesse qu'elle explose. Un peu en vain. La fin étant plutôt foireuse

Rien de bon, alors?

Si, mais rien d'exceptionnel : les bonnes idées de mise en scène se font rares. , un portrait de famille pas mal vu, un humour macabre qui parfois fait mouche (et parfois reste juste grotesque -- et là ça fait mal...) et un savoir-faire général.

Mais pas de gros coup de flippe, pas de fulgurance.

Basique, en fait. Déjà vu.

3-3,5/6 (et le film vieillit mal... j'étais vaguement à 4 hier soir)

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Ca me rassure pas du tout ses deux critiques, moi qui m'attendais à un survival bien charal !

hop : http://www.filmdeculte.com/film/film.php?id=1541

Pour fêter leur anniversaire de mariage, Big Bob Carter, un ancien policier de Cleveland, et sa femme Ethel ont demandé à leur famille de partir avec eux en Californie. Big Bob est sûr que faire la route tous ensemble les aidera à resserrer des liens familiaux un peu distendus. Une route désertique va conduire les Carter vers le pire des cauchemars...


LES YEUX CAVES


On avait tout prévu: retour sur Haute tension, vrai (unique?) coup de boule du cinéma d'horreur français; trompettes pour une success story d'un enfant du pays; comparaison avec le film original de Wes Craven; révision du petit Julien Dupuy illustré, du concept de "meat movies", de ces "films viande" de la fin des années 70… Une seule variable nous échappait, qu'on considérait acquise d'avance: la qualité du film. Après visionnage du remake de La Colline a des yeux, bien obligé de redescendre sur terre. Les conditions, pourtant, semblaient réunies. La reprise, pour une fois, était bienvenue: le classique de 1972 a en effet pris de l'âge et pas au mieux. La genèse du projet laissait en outre à penser qu'Aja et Levasseur, courtisés par la fine fleur de la série B américaine, avaient eu toute la liberté nécessaire, pour livrer une révision unique et singulière. Bref, tout ronronnait, le buzz était bon, le succès commercial inespéré et le duo frenchie infiltré aux States gazouillait de joie sur son petit nuage.


JE TE SURVIVRAI


Alors quoi, crise de croissance? Possible. Haute tension se conjuguait à la première personne, collant aux basques de son héroïne, limitant l'action à sa topographie intime. Les stéréotypes les plus flagrants du cinéma d'horreur y étaient revisités à cette aune, travaillant la peur primale au plus près, au détriment de l'effet. Il s'agissait de survivre, de fuir, de se cacher, de réagir, face à une menace constante, au pas régulier, à l'objectif unique. Survival, donc. La Colline a des yeux élargit le champ: identification fragmentée autour du noyau familial en scission, multiplicité des attitudes, décompte des morts ("Les plus chanceux meurent en premier", assure l'accroche, sans équivoque), boogeymen furtifs (voire inconsistants) et imprévisibles. Slasher, donc. Mais mal assumé. Reeker, récemment, en révisait les gammes: galerie de personnages-balises à éliminer, horreur graphique et gratuite, détails qui clochent, corps éprouvés, attente de la mort. Aja peine à s'approprier ces ingrédients, trop pressé d'en découdre avec l'action pure — son terrain, indéniablement. Le travail cinématographique n'est donc plus le même et Aja, apparemment, moins qualifié. Embarrassé par une back-story encombrante, le film peine à installer l'angoisse, se préoccupant davantage de justifier son action plutôt que de passer à l'acte. Les tournants attendus se prennent donc sans risque: raccourcis scénaristiques à la pelle, repères spatiaux incertains, rythmique et ellipses mal calibrés, personnages inégalement caractérisés, ruptures de ton malvenues… La Colline a des yeux semble ainsi naviguer à vue, sans boussole, contournant maladroitement les obstacles (la très fumiste traversée des mines, exemplairement).


HEROS MALGRE LUI


Le dernier acte confirme l'hypothèse de la fausse piste. L'hommage rendu aux Chiens de paille enfonce en effet le clou: c'est bien au survival qu'Aja aspire. A l'épique. A l'héroïsation du commun. D'où contre-plongées sur fond d'azur, envolées musicales sur-signifiantes et, à travers les flammes, un homme, un bébé et un chien. La mule est chargée, la gloire se fait gloriole et l'intensité dramatique foireuse: on glousse, évidemment — on pourrait même grincer, tant la légitimité de ce retournement homérique paraît hasardeuse. Paradoxalement, le remake réhabilite, en quelque sorte, l'œuvre originale: Craven allait droit au but, donnait vie à ses personnages par leurs actes, sans digression accessoire. Le trouble n'en était que plus grand, renforcé par l'âpreté documentaire d'un tournage à peu de frais: l'inexplicable se produit, nul besoin de l'expliquer. Les grands moyens du remake prennent le dispositif à rebours et cette ambition du toujours plus passe au final pour une entrave. Fait-on la fine bouche? Peut-être. C'est tout le problème des promesses mal tenues: la déception est souvent fonction de l'attente. Car La Colline a des yeux cuvée 2006 n'est pas sans qualité. Aja a du métier, un savoir-faire — un savoir-séduire. On nous reprochera de n'en pas faire plus état. Oui, mais c'est une base: on attendait d'en décoller.

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Mad Movies s'emballe toujours :

La suite serait déjà en chantier et l'arbitre pierluigi collina reprendrait le role de michael berryman. Le titre : Le Collina fait les gros yeux.


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ENORME.

Très très très bon, j'approuve à 100% cette blague.


putain on dirait un Reaper de Blade II, Collina

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Bah c'est surtout qu'au delà de la vanne, il a vraiment un air de famille avec Berryman qui joue dans le Craven (pour les 2 du fond).

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Oui oui, c'est clair mais justement, c'est ça qui est génial...quand le jeu de mots est si parfait...je veux dire, il y avait combien de chances sur Terre pour qu'un mec qui ressemble à Michael Berryman s'appelle Collina?

C'est comme quand Billy Hayes se retourne vers moi durant la séance d'Elfe et me fait, en parlant de Zooey Deschanel qui incarne un personnage nommé Jovie, "Elle est bonne Jovie".

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lol. ^^

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Ah ah... je vais lui ressortir celui-là... Dis-moi qu'il n'en a pas fait la critique... Il me soutenait ne plus aller voir de daubes à part pour le boulot...
DIS-MOI QU'IL N'A PAS FAIT LA CRITIQUE !

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Netflix les gars, Netflix.

Je sais plus...en même temps c'était y a longtemps...mais rien que pour cette blague (qui m'a fait éclater de rire - le seul moment pendant le film où j'ai ri d'ailleurs), je suis content qu'il soit venu!

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Bien bien...

Malgré quelques imperfections, ça reste un très honorable survival, assez excitant et jouissif. Il est dommage qu'Aja n'ait pas développé un peu plus le côté "famille" des freaks, ce qui faisait la force du film original. Mais il se rattrape avec une mise en scène vraiment classe, un vrai modèle d'efficacité filmique, même si je regrette un peu les plans trop récurrents des freaks qui traversent hyper vite le plan pour que le spectateur comprenne bien qu'ils sont là. Enfin, l'utilisation du Scope est assez fantastique, exploitant à merveille les décors très réussis (notamment le village-test avec les poupées). L'attaque de la caravane reste un vrai morceau de bravoure.

Mais si au final, le film laisse paradoxalement un peu sur sa faim, c'est parce qu'il échoue de peu à devenir le film jusqu'au-boutiste qu'il aurait pu (et du) être. Ca reste très barbare à l'écran, mais Aja a un peu du mal à faire ressentir la contamination de la folie qui est censée gagner les humains encore survivants, et faire ressentir encore plus le côté martyr des deux côtés (une des grandes qualités du film de Craven). Ca marche parfois, l'intention est là mais ça reste plus illustratif que viscéral. C'était peut-être le prix à payer pour une mise en scène ultra-maîtrisée, mais peut-être trop appliquée pour donner une réelle sensation de folie. Difficile de retrouver l'esprit contestataire des années 70... Mais ça reste un remake très intéressant.

Et puis Emilie de Ravin est super bonne.

4/6

Mmmmh
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