Forum de FilmDeCulte

12 rounds de Renny Harlin, sorti en France sous son titre original au cinéma en août dernier, devient en vidéo :



"Nan mais tu comprends, si on laisse 12 rounds, ces gros cons de français vont croire que c'est un film de boxe."
Du coup on l'appâte avec un titre qui n'est même plus un titre mais presque plutôt un genre (qui plus est un genre de jeu vidéo).


Sinon, j'aimerai bien savoir pourquoi l'éditeur DVD qui sort Good, inédit en salles françaises avec Viggo Mortensen, se sent obliger de traduire le titre et surtout de le traduire avec une expression aussi longue et lourdingue que :



"Nan mais tu comprends, Good c'est trop vague comme titre, c'est juste un mot, le gros con français n'aime pas le vague, il a besoin de tout savoir dès le titre, avec cette expression il sait que le héros se pose des questions."

J'ai du mal à comprendre d'ailleurs pourquoi certains titres sont traduits et d'autres non...genre Valentine's Day. Pourquoi ça s'appelle pas Saint Valentin? Pourquoi n'ont-ils pas eu recours à l'une de leurs formules toutes faites chéries, style Rencontres à la Saint-Valentin? Ou Coup de foudre à la Saint-Valentin?

C'est pas comme s'ils avaient hésité sur The Tooth Fairy qui devient :



"Nan mais tu comprends, The Tooth Fairy c'est La Petite souris et on pouvait pas le traduire comme ça vu que le mec se transforme pas en souris mais en fée."
Donc on fait pas d'efforts et on ressort un bon vieux "malgré lui" des familles, ça faisait longtemps.

Ces gens ne méritent pas leurs salaires.
Un SINGE peut les trouver ces titres.

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Si c'était le cas, ils seraient virés.

La loi du marché, tout ça, tout ça...

Non.

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Et pourtant : si.

Si les titres étaient aussi pourris, les gens qui tentent de gagner de l'argent dessus arrêteraient. Or, c'est pas le cas.

Je parle de mérite dans un sens plus figuré.

Ou alors croyais-tu que je pensais sérieusement qu'un singe pouvait parler?

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J'ai jamais relevé sur les singes.

Et tu sais, le mérite au sens figuré dans le business, on s'en fout.

Dieu ne s'en fout pas.

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A mon avis y'a pleeeiiiinnn de gens qui méritent pas leurs salaires malgré la loi du marché...

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N'écoutez pas Film Freak

clairement... ça se saurait si la compétence permettait d'avoir un poste. La chance, la flagornerie, me paraissent des critères plus objectifs ( je parle pas du piston)....

J'imagine qu'à Gaumont, entre un Film Freak sorti de fac de ciné et de glande-créatrice et un mec qui a fait une école de commerce à papa et dont le père connait bien la DRH de Gaumont, ils auront tendance à donner un stage au second. Et si le stage se passe bien (que le gars apporte bien le café et rit aux blagues du boss et explique que trucmuche malgré lui est un très bon titre), il sera embauché.

Mais grave. J'ai un pote qui m'expliquait qu'il connaissait une nana qui était chargée de la programmation de cinécinéma et qui n'y connaissait que dalle en cinoche. Elle l'appelait tous les jours en lui demandant des trucs genre : "Et M le maudit ? tu connais ? Tu sais si c'est bien ?" Evidemment elle était plutôt mimi et sortait d'une école de trou du cul. Et ce genre de chose commence à prendre des proportions catastrophiques en France, surtout dans le milieu audiovisuel.

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N'écoutez pas Film Freak

Je parlais pas vraiment de ça. Je précisais plus la chose suivante :

FF s'émeut des titres racoleurs pour les DVD (genre : Mission 95C). C'est une pratique qui est assez courante, pour démarquer les pochettes des films sur les étalages des vidéoclubs. On y va à fond pour que les jeunes louent le machin, ou pour que maman l'achète au supermarché pensant que ça va plaire au marmot. Et le fait est que ça doit marcher puisque les pros en question continuent de le faire (je comprends même pas d'ailleurs qu'on puisse s'étonner que ça marche).

Sur les fils à papa qui intègrent les boites d'audiovisuel, je sais pas si ça prend les proportions flippantes dont parle Tetsuo. Il est clair qu'il y a de plus en plus d'ingénieurs et d'étudiants d'école de commerce qui débarquent dans le milieu du cinéma et de la télévision. Après, sont ils pour autant des benêts méritant qu'on leur crache dessus...

Je m'étonne pas que ça marche, il n'y jamais réel étonnement dans ces coups de gueule, je suis aps teubé non plus...je regrette juste que la France se sente obliger de traiter le public comme un con...
Là-bas, aux USA, le pays dont on arrête pas de se moquer pour la bêtise de ses habitants, ils n'ont pas recours à des méthodes aussi bassement raccolleuses, avec 5165456 "malgré lui" et "sex machin" et "piège ceci" et "truc academy" et autres changements de titre entre la sortie ciné et le DVD où Les Grand frères devient Mission 95C.
Là-bas, ils sortent 12 rounds sans flipper...ici ça devient Shoot & Run quand ça sort en DVD.
Là-bas, ils se sentent pas obligés de mettre "Être un demi-Dieu, c'est mortel!" sur une affiche pour attirer le spectateur...
Aussi pourris puissent être leurs films, aussi vénales puissent être les décisions de productions (genre reboot de Spider-Man en mode Twlight), ils font souvent preuve dans leur promo d'un poil plus d'intelligence, notamment dans la manière d'appâter le chalan. Du moins, si ce n'est de l'intelligence, ils te sortent pas des titres aussi raccolleurs et/ou paresseux.

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En même temps, le titre a-t-il encore aujourd'hui une incidence suffisamment cruciale sur les ventes pour que l'on se penche réellement dessus ?
Avec toutes les BA accessibles sur de multiples supports, les forums internet, etc. les gens ont vite fait de se faire leur opinion sur le film.

Moi ce qui m'énerve plus dans ton exemple Freak, c'est "12 Rounds", qui devient "Shout and Run", remplacer un anglicisme par un autre anglicisme, ça me rend fou.
Je supporte plus cette manie des marketers de nous balancer de l'anglais de partout.

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On a frôlé la fissure anale...

Bah faut croire que oui, sinon les titres changeraient pas.


Mais ça c'est une portion minoritaire des gens.

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Certes, mais le titre fait-il foncièrement le succès ?
Je pense pas.

Et d'ailleurs, Don Quixote, arrête donc de perdre ton temps à nous montrer ces inepties. On a bien compris que les Français étaient des sales merdes.

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On a frôlé la fissure anale...