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lui, ça semble assez clair quand même. elle, moins mais... ça brûle... donc, j'pense qu'elle y reste aussi...

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Je viens d'en sortir, et comme le dit Bliss, j'aurais vraiment souhaité être embarqué, parfois ça commençait, mais au final non, pas trop. C'est visuellement très maîtrisé, le jeu entre la fiction et le documentaire marche bien, mais je suis pas adept de ce type de filmage "instinctif", proche de la peau, sensoriel... je trouve ça un peu faux, un peu artificiel. Je préfère largement quand Simon maîtrise plus ses plans, les construit dans le temps, comme cette magnifique ouverture.
Le plus gros problème vient de la durée du film, selon moi. Plus court, il aurait gagné en nervosité, il se serait resserré sur l'action principale, et ça aurait plus incandescent, plus fort. Plus long, il aurait pu développer les seconds rôles, donner une plus grande ampleur au propos, justifier certaines scènes ni belles ni intéressantes (comme la scène où ils s'embrassent tous).
Autre problème, selon moi : la focalisation. Je n'ai ressenti quasi-aucune empathie pour les personnages, et Simon accentue cela en refusant de suivre le point de vue unique de Livia. C'est certainement voulu, mais du coup le film gagne en virtuosité visuelle ce qu'il perd en humanité. Le film fait peut être un peu trop appel à nos sens plutôt qu'à nos sentiments.

Sinon, ça m'a fait pas mal penser à My Summer of Love, et j'espère que le film vieillira aussi bien que celui de Pawlikowski.

3-4/6


(Et lol pour cette phrase de la critique : Ceci sans compter ce qui brûle: les sens.)

bon, ça va, j'avais peur d'avori fait un bide !

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