Forum de FilmDeCulte

Je l'avais vu sur internet (ou plutôt pompé de), mais là je voulais quand même le voir sur grand écran, avec des sous-titres, et juste avant de prendre le Darjeeling.

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Ed Wood:"What do you know? Haven't you heard of suspension of disbelief?"

Mais non, les gens qui téléchargent des divx ici sont des types géniaux qui réinvestissent leur argent dans d'autres pans de l'industrie culturelle.

Et puis va passer ton bac d'abord.

Lol, pas faux.

Je suis un peu resté sur ma faim, j'en attendais beaucoup étant donné que j'avais adoré La Famille Tenenbaum et surtout La Vie aquatique.

3,5-4/6

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non non non tba tu n'as pas le droit!

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Why there is so much trouble in this world?

Si si j'ai le droit, c'est Anderson qui n'avait pas le droit.

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Darjeeling paraît forcément mineur par rapport à ces deux chefs-d'oeuvres, mais ça reste très beau. Dans la grande famille des films de Wes, celui-ci a un petit côté "petit frère turbulent".

D'toute façon, tu l'aimeras mieux à la deuxième vision.

J'adore la déconstruction (oui Leo) de ses deux précédents films, et la je trouve que le factice touche uniquement au décors et à sa représentation de l'Inde. Le film m'apparait beaucoup moins radical, mais il reste sympa.

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Hmmm... Tu pourrais développer un peu? (si t'es pas trop fatigué...)

Demain.
Mais je vais surement retourner le voir.

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Alors que t'as même pas été foutu de te bouger pour le libre arbitre! *l'oscar du cinéphile vient de te passer sous le nez*

Je sais j'ai honte, il est resté une seule semaine à Montpellier et je pouvais pas y aller. Mais je fais le serment de le voir avant la fin de l'année. Promis.

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*prend sa voix de Nick Cave* SHAME ON YOUUU SHAME ON YOUUU SHAME!




Mais comment vas-tu faire, tu comptes sur Annette ta petite correspondante allemande?

Lol je vais réussir à le voir, même si je dois en passer par des méthodes inconvenables.

Et il n'y a pas de Shame on you qui tienne, je ne pouvais pas. J'avais vraiment envie de le voir.

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Malheureusement, Hotel Chevalier m'a beaucoup ennuyé avec ses 'Je ne sais pas' que l'on retrouve d'ailleurs dans la suite du film. Formellement, c'est très plat aussi et heureusement que la suite relève le niveau.
Des ralentis très sympa donc, des décadrages parfois sympa aussi mais trop systématiques. Pareil pour les travellings qui perdent leurs forces exploitées à fond dans les ralentis. La musique, c'est du lourd, mais l'exploitation est une nouvelle fois trop systématique pour renouveler l'intérêt et au final je me suis beaucoup ennuyé.
Le message est humaniste mais sent vraiment la naphtaline quand on le considère par rapport aux précédentes oeuvres d'Anderson. Les dialogues sont ainsi très mous, souvent naïfs et le volontarisme fait défaut par sa propension au décalage raté (ce qui n'était pas le cas dans La vie aquatique par exemple).
Un truc marrant, le grand panoramique vers la fin m'a rappelé le mauvais moment du plan-séquence de To dans Breaking News : du formalisme avec plein de trucs dedans, mais en fait c'est vide (et ici, c'est concrètement le cas avec ce remplissage inutile).
Bref, le désagréable sentiment d'assister à une manoeuvre ratée d'un mec aux idées originales et aériennes (ce que je retrouve quasiment exclusivement dans les ralentis). A ce propos l'introduction, excellente par ailleurs de par son rythme et son humour raffiné, trahit significativement ce manque de renouvellement.

3/6