Forum de FilmDeCulte

C'est pas tant dans l’extrême de la violence et des situations limites, ou on passe un stade qui vire à la frontière de l'absurde (The Murderer est bien plus malaisant dans les récents exports je dirais), que dans la manière dont le film pousse à saturation le système des retournements de situations que vénère les narrations récentes. Du coup je suis curieux de le voir à Hollywood ce réal.
Sinon j'avais trouvé à celui-ci un aspect existencialiste un peu bateau mais avec des scènes incroyables. Il me rappelait un peu trop Scarface de De Palma quand même sur la fin.

Memories of Murder est très différent, beaucoup plus maîtrisé je trouve, sur le plan de la narration. Je préfère The Chaser à The Murderer, d'ailleurs, même si ça reste quelque chose...

Tout ce qui va explicitement en ce sens fait même carrément direct-to-video. C'est d'ailleurs assez bizarre à côté de la maîtrise du reste...

Madame m'assurait qu'on l'avait déjà vu, ensemble.
Et pendant un moment, j'ai vraiment cru que j'avais vu le film et que je l'avais oublié. Mais non.
La familiarité des scènes n'était donc dû qu'à leur manque d'originalité. Un film coréen de gangsters avec une photo taupe de plus.

J'ai vraiment eu du mal à m'intéresser à l'intrigue qui prend un temps incroyable avant d'en arriver à ce qui va motiver le reste du film : une vengeance. Mais là où ce temps aurait pu (dû?) être exploité pour que l'on s'attache au protagoniste et/ou à la romance, l'ensemble me paraît cruellement désincarné, fonctionnel. Il ne suffit pas d'un petit dicton bouddhiste sur les arbres et le vent et une scène où Il regarde Elle jouer du violoncelle pour que le tour soit joué.

Ne reste donc qu'à se mettre sous la dent les effusions de violence et là aussi, je suis moins convaincu que par la mise en scène de l'action de J'ai rencontré le diable même si ça reste plutôt impactant (cadeau) dans son abattage de violence, parsemé ça et là d'une idée, de décor ou de réa.

Du coup, j'en ressors avec une impression (attentiooooooooon) douce amère (loooooool).

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Même impression que toi quand je l'ai vu il y a 10 ans, film chiant et plutôt poseur alors qu'en dehors de quelques scènes bien fichues, il ne propose rien d'original.

C'est mon préféré de KJW, mais bon, c'est du 4/6, quoi. Vraiment un réalisateur mineur.

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"Je vois ce que tu veux dire, mais..."
"Je me suis mal exprimé, pardon."

J'ai rencontré le diable c'est loin d'être mineur. Mais le reste je suis d'accord.

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CroqAnimement votre

Quelle claque. Quelle classe. Polar ultra stylisé qui prend son temps pour démarrer (à partir d'un postulat plutôt basique par contre - c'est pas John Wick mais presque), qui se permet des points d'humour complètement hors de propos (l'engueulade en voiture, la femme de ménage qui nettoie le sang...), des décharges d'adrénaline monstrueuses (plus que la scène finale, c'est la scène d'action centrale que je retient). Il y a bien quelques petites facilités telles que les gangsters qui n'ont jamais d'arme, ou celui qui se cache derrière une table pour se protéger des balles, mais ça faisait longtemps que je ne m'étais pas autant éclaté devant un polar. C'est effectivement d'un tout autre niveau que The Quiet Familly (mais ça ne vaut pas Le Dernier rempart... Nan, je déconne).
5/6

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Anthony Sitruk - Bien sûr, nous eûmes des orages
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