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MessagePosté: 18 Nov 2023, 20:17 
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Séoul, 1970 : le réalisateur Kim souhaite refaire la fin de son film "Cobweb". Mais les autorités de censure, les plaintes des acteurs et des producteurs ne cessent d’interférer, et un grand désordre s’installe sur le tournage. Kim doit donc surmonter ce chaos, pour achever ce qu’il pense être son chef-d'œuvre ultime…

Le film n'est pas déplaisant et la virtuosité en mise en scène de Kim Jee-woon n'est plus à établir mais 2h13 pour une comédie jamais hilarante sur les coulisses d'un tournage où le récit n'exploite que superficiellement la porosité entre fiction et réalité, c'est très long.

Il y a peut-être des subtilités qui m'échappent concernant l'Histoire du cinéma coréen et le contexte politique de la Corée des années 70 et qui enrichissent sans doute la lecture du film (et du film dans le film) mais, en l'état, je trouve ça assez attendu dans les gags, dans la galerie de personnages (même si j'aime bien Mido, la productrice en herbe), les obstacles (la patronne de studio, le mec du ministère de la censure), la dramaturgie sous-traitée (le couple secret et la grossesse) et je trouve que ça n'a pas par conséquent pas grand chose à raconter, notamment dans le tourment du protagoniste (campé par un Song Kang-ho toujours génial) alors que ça aurait pu me parler à 100% vu qu'il est question d'envie de gloire et de création artistique.

Et même le climax refait un peu One Cut of the Dead (techniquement un film étudiant) en moins drôle.

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MessagePosté: 19 Nov 2023, 21:17 
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Inscription: 14 Déc 2018, 20:03
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J'ai aussi trouvé ça assez convenu dans les péripéties et les ressorts dramatiques (même le mystère de l'incendie du plateau fait pschitt), mais ça m'a pas dérangé plus que ça au final, parce que ça restait plaisant, rythmé, pas trop prétentieux... pas de discours sur l'art ou je ne sais quoi, juste la volonté d'exorciser de vieux démons et d'anciens péchés par le biais du
film de genre façon Bava/Argento. Bien aimé que le "projet" du réal ça soit de partir d'un drame bourgeois conformiste à un proto-giallo tarabiscoté.

Outre One Cut from the Dead, ça m'a fait penser aussi un peu à la partie "Lancer" de Once Upon A Time in Hollywood avec cet has-been qui veut montrer qu'il en a encore sous la pédale.

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MessagePosté: 05 Déc 2023, 17:50 
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Inscription: 17 Juin 2021, 13:07
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embarqué dans un débat contradictoire par sms 3 minutes avant le début du film, j'ai eu les pires difficultés à me concentrer.

d'un côté, ça n'était pas atrocement gênant parce que ce n'est pas une intrigue d'une complexité folle, et d'un autre comme tout ça est très léger, si tu n'as pas le cerveau à 100% dessus ça parait encore plus très très léger.

dans l'absolu, tout ce que dit ff est vrai, mais j'ai quand même été touché par le personnage du réalisateur. les premières scènes, avec la flamme de la création qui le fait s'imaginer faire un immense chef d'oeuvre qui sera acclamé m'a plu, avec le contrecoup de la réalité du cinéma, le formatage de l'époque, la réalité du business, les 1001 contingences pratiques, la réalité que c'est toujours moins bien filmé que dans la tête.

et c'était amusant de le voir quelques temps après avoir écrit un tout petit exposé sur l'histoire du cinéma coréen (https://forum.plan-sequence.com/defense-atterrir-jae-rim-han-2021-t34377.html parce que j'ai aimé cette plongée dans l'époque, ces films à la chaine, cette logique purement industrielle, la notion que si ça se trouve ça ne sortira même pas, les acteurs qui s'en fichent complètement, et l'artiste au milieu de tout ça qui se débat pour son art et faire quelque chose qui lui tient atrocement à coeur - avec cet aspect tragique du cinéma que son grand chef d'oeuvre a disparu, ne correspond plus à grand chose en dehors de l'époque et du pays où ça a été fait....

après, aucune péripétie n'est très imaginative, le film refuse de se mettre totalement dans une case, "comédie" ou "film sur la création" mais du coup tout est un peu mi-cuit, c'est trop long, etc etc.

mais c'était quand même sympathique, même si totalement anecdotique - et que ce monsieur qui a fait des choses très importantes fasse désormais ça me confirmait encore un peu plus que l'âge d'or est derrière nous.


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MessagePosté: 15 Jan 2024, 03:29 
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Inscription: 15 Jan 2024, 03:26
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Étant donné que le film refuse de se mettre totalement dans une case, comédie ou film sur la création, je suppose que c'est dû au manque de fournisseurs de solutions de communication. Les fournisseurs de solutions de communication jouent un rôle clé dans ce processus en offrant des outils modernes pour connecter et partager des idées de manière efficace, renforçant ainsi le lien créatif entre les individus. Outils que vous trouverez sur le site d'IP Systèmes.


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