Depuis le temps qu'on attendait d'enfin faire ce BayDay, à savoir la fameuse journée rétrospective de la carrière de Michael Bay... ben on y est arrivés.
C'était hier, dimanche 24 juin, chez Film Freak. Au programme, les six films du fils de Frankenheimer, dans l'ordre chronologique:
Bad Boys
The Rock
Armageddon
Pearl Harbor
Bad Boys 2
The Island
Rendez-vous est donné chez Freak peu avant midi. Ozy et moi-même sommes là, les seuls vrais à tenter l'aventure. On pense brièvement projeter les films sur un écran grâce à un videoprojo récupéré temporairement par Bob mais devant la complexité de devoir visser/clouer l'écran au mur et déplacer les meubles, on se décourage. Retour à la bonne vieille télé pour laquelle j'ai ramené exprès mon lecteur histoire d'éviter les bugs.
On va se chercher du McDo pour lancer cette journée diététiquement incorrecte sur des bons rails. Menu Maxi Filet'o Fish pour moi, avec nuggets en rab. Coca Zéro parce que je me surveille.
On se cale donc sur le lit, moi dans mon habituelle place près du rideau, Bob au centre tel un pacha, et Ozy sur le flan gauche. Photo prise au portable par Bob pour immortaliser cette mise en place.
Et c'est parti! Boum: BAD BOYS. Deuxième fois seulement que je le voyais. Marrant de voir certains trucs esthétiques qui sont déjà en place, mais d'autre où on voit clairement que Bay se cherche encore.
Martin Lawrence est la vraie star du film, j'avais oublié, et Téa Leoni est à croquer. Je la rajoute sur la liste des meufs dont je dois faire le cul.
Passage au ROCK. Et tout de suite, on sent qu'on est dans un autre domaine. La mise en scène est incroyablement assurée, le montage absolument nickel de bout en bout, tout est parfaitement rythmé. Une merveille absolue et totale. Un régal. J'adore tout le délire militaire du film, tout le champ lexical utilisé, la noblesse du personnage de Harris, bref... ça tue.
On sort les M&Ms pour parer aux petits creux. Les voici sur le lit:
On continue avec ce bon vieux ARMAGEDDON, le film qui comme dit Ozy a défini mes "potes de cinéma": William Fichtner, Keith David, Jason Isaacs, etc. Le DVD n'est pas anamorphique mais on s'en bat les couilles, surtout que c'est le director's cut. Bon moi je me suis régalé.
Fin du film vers 19h et quelques. On a pas encore assez faim pour manger donc on décide de lancer le premier DVD de PEARL HARBOR avant de faire la pause bouffe.
Et là c'est parti pour le chapitre "douleur" de la journée. Comme dans mon souvenir, le film est pompeux, lent, putassier. Il cherche à être RYAN et TITANIC à la fois, à brasser tous les publics. Brrr.
On passe de longues minutes à s'interroger sur la véritable note du film: 2 ? 3 si on compte la bataille ? Bref, dans ces scènes là, c'est sûr, c'est 1.
Viens la fameuse bataille qui change la donne. C'est parti pour une bonne demi-heure super soignée, super efficace, prenante, bluffante quoi. Noony nous appelle et débarque au PIRE MOMENT POSSIBLE: juste au moment où le plan subjectif de la bombe va commencer.
Il se cale sur le fauteuil après que Freak l'ait briefé sur l'attitude à avoir vu qu'on sait qu'il est un peu anti-Bay ("Interdit de critiquer sauf si nous on critique d'abord"). La bataille se termine et avec elle le premier DVD.
On s'arrête et on commande les pizzas, des quatre personnes, une chacun. On va se les chercher puis on se recale pour la deuxième partie de PEARL HARBOR.
Heureusement qu'y a la pizza parce que là on retombe dans le bon vieux film bancal, super mal rythmé et tout. Conclusion: le film c'est 2/6. Et la pizza est super bonne (surtout que Ozy nous lache les 3 dernières portions de la sienne).
Feu pour BAD BOYS 2. Noony reste un peu mais se barre en milieu de film. On peut comprendre tant le film est foireux. Des très grands moments d'action alternés avec des passages de comédies mille fois trop longs et nazes. Y a des bons trucs, mais la nullité du méchant et le côté boursouflé de l'ensemble rend la séance assez pénible. Surtout qu'il est genre 23h et qu'on commence bien à fatiguer.
Fin du film. Ozy, ce traître, nous lâche. On se retrouve en mode Film Freak/Qui-Gon Jinn et on lance la petite cerise sur le gâteau, THE ISLAND.
Je m'ouvre un petit Coca Light de plus (genre le 40e quoi) et Bob sort le narguilé pour une bonne séance où on alterne commentaires sur le film et confidences amoureuses (pas l'un envers l'autre hein).
Sinon THE ISLAND c'est vachement bien et ça aurait vraiment mérité un plus grand succès. Dommage. Le film se termine vers 3h et demi du mat' et je termine en matant le dernier spot TV de TRANSFORMERS histoire de me mettre en bouche.
Conclusion: une bonne vieille journée hors du temps, super prenante, super relax, avec une foultitude de commentaires TOUT LE LONG genre à la moindre apparition de camion: "C'est Optimus!", ou bien de vieilles imitations de sons de transformation dès qu'un véhicule apparaît à l'écran.
Bref... c'était génial. Maintenant vous pouvez vous moquer, allez-y.