Qui-Gon Jinn a écrit:
Mais euh... LOL. En était-il un ? Je sais pas hein, je pense pas. C'est pas par faiblesse militaire qu'ils se sont pris Pearl Harbor dans la gueule, non ?
Oui mais c'est un échec, voire même un désastre militaire, ça pouvait être un signe de faiblesse, voire pire encore un aveu de faiblesse et ça, c'est intolérable.
Qui-Gon Jinn a écrit:
Ah oui ça je suis d'accord. Mais voilà le film montre l'attitude américaine avant (non-interventionnisme), puis la raclée (Pearl Harbor), puis les débuts de la réaction (et sans mentir).
Ensuite moi j'aime pas le ton employé, que je trouve assez puant (super 1er degré. On dirait que c'est un film tourné dans les années 40).
Mais au niveau de ce que Bay montre, c'est non-seulement la verité, mais en plus c'est que très moyennement exagéré, et surtout c'est logique quand tu prend la construction en 3 actes du film.
Tes 3 actes tu les avais quand même sans l'attaque Doolittle...
Tu te répetes depuis quelques messages et on a compris que c'est pas exagéré. Ce qu'on essaye de te dire, c'est que le choix de Bay et de son équipe de ne pas finir sur l'attaque de Pearl Harbor (ce qui est quand même le titre du film ne l'oublions pas) n'est pas fortuit et certainement pas innocent. Parceque si on décide de parler des conséquences de Pearl Harbor, pourquoi se limiter à l'opération Doolittle? Pourquoi ne pas aller plus loin? Oui c'est une raison de durée, mais du coup pourquoi avoir décidé de l'ajouter alors que je trouve le film bien mieux équlibré sans.
Qui-Gon Jinn a écrit:
Oui lol mais là on va dans un "problème" juste filmique et plus du tout moral ou quoi.
Tout à fait, mais je pense que c'est aussi le problème du film de Bay au delà de la morale, c'est qu'on sent que pour pas finir sur le climax logique mais unhappy il est obligé (soit il s'auto-oblige, soit Bruckheimer l'a obligé... Je pense au final que ça a dut être concerté entre eux. Avec Wallace... C'est bien lui qui a fait cette daube de Nous étions soldat ensuite?) d'en rajouter une couche qui n'était pas nécessaire sur le plan filmique et rend du même coup la morale bancale voire carrément douteuse.