Forum de FilmDeCulte

Je parle pas du tout de continuité, au contraire : je parle de faire un plus bel éclairage, quitte à niquer la continuité justement. Ya une pratique assez commune, qui pour moi va au delà d'un effet de mode, c'est d'éclairer les visages en contre. Exemple :

La façon plus répandue d'éclairer le visage d'Alban pour ce genre de scène, c'est plutôt d'avoir l'autre côté de son visage qui est éclairé, et de garder le côté sombre du visage du côté de la caméra :

C'est pas une règle immuable qu'il faut respecter 100% du temps, mais c'est une bonne base pour avoir une image contrastée et un peu chargée de drame.
Je sais que le DP sait tout ça et que vous avez composé avec les contraintes hein. Et au final on s'en branle. Je me dis juste que c'est un truc facilement améliorable dans le futur.



Au final c'est exactement ce que je me dis quand je regarde la scène donc CA PASSE, mais chez moi ça grince comme quand Castorp découvre du français approximatif dans un court de Film Freak.

Non, mais à Lyon t'auras droit à une affiche géante sur la grande place là, je sais plus comment elle s'appelle.

_________________
Réalisateur de blockbusters d'action français dans une économie maîtrisée d'1h30 max hors générique

MAIS QUEL FORUM DE SUCEURS ICI.

_________________

C'est pour quand la projo parisienne ?

C'est pour demain soir.

_________________
Réalisateur de blockbusters d'action français dans une économie maîtrisée d'1h30 max hors générique

Pas invité, sinon je serai pas venu.

_________________

J'aurais bien aimé, mais j'ai sport

_________________
Anthony Sitruk - Bien sûr, nous eûmes des orages
(168 pages, 14.00€)
Commande | Site perso

Putain j'ai bossé tellement tard que j'ai pas pu venir. Je suis DEG (même si j'ai déjà vu le film)

_________________
Netflix les gars, Netflix.

Ah ouais pas invité non plus, sympa ,

_________________
CroqAnimement votre

Tel un vrai, tel que je l'ai fait tant de fois pour des franchises américaines, je me suis rematé le premier Balle Perdue hier avant de découvrir sa suite le soir même. Je ne l'avais jamais revu et je me demande si j'ai pas encore davantage apprécié, notamment, comme je l'avais relevé à l'époque dans ma critique, tout ce qui touche à l'incarnation de la Renault 21, sa nature théorique dans le récit, à la fois McGuffin, legs et emblème du mentor tué et instrument de vengeance contre le tueur.

Je craignais donc, suite à la semi-destruction du véhicule à la fin du premier film, que l'on perde cette dimension qui, à mes yeux, élevait quelque peu le film au-delà du simple actioner.

QUE NENNI.

Cette fois, l'héritage est assumé, la R21, judicieusement mise en avant par la promo (et les goodies offerts hier à la projo), devient désormais synonyme du personnage de Lino lui-même. On est presque dans Christine. Un déchet qu'il faut retaper, une identité qui change de couleur symbolique et le courant électrique dévastateur qui l'anime.

De la première à la dernière scène, le parcours du protagoniste effectue un arc beaucoup plus large que dans le premier film. La structure tranche avec la ligne claire du précédent et peut avoir de quoi désarçonner au début, entre l'intro pré-fin du 1 en simili-retcon, le premier acte de "transition" (ou de flottement pour le personnage) et la suite, avec à chaque fois une ellipse de plus en plus importante. D'ailleurs, un de mes bémols : Mais c'est le personnage qui nous porte, sa rage, sa révolution et sa droiture. Et c'est quand il est mis en déroute à l'issue de l'acte 2 que ça m'a frappé : cette fois, c'est lui la balle perdue.

D'un côté, je pense que je préfère la simplicité du récit du premier, là où le mécanisme qui lance l'intrigue ici peut paraître vaguement alambiqué, mais je trouve justement intéressant l'opposition qui se créé ainsi, épousée jusque dans la forme narrative donc, entre la soi-disante complexité de la situation (les décisions prises par la cheffe de la police et ses tenants et aboutissants) et la rectitude morale de Lino.
En un sens, c'est comme si le protagoniste se devait de ramener le film dans une ligne droite, en réponse aux compromis du système.

Ce n'est d'ailleurs pas un hasard si la deuxième moitié du film se déroule quasiment en temps réel.

L'objectif est établi. Le McGuffin est désormais un être humain, trois forces en puissance se l'arrachent dans des buts différents. On fonce. On ne s'arrête plus. Droit devant.

Sans même cette lecture analytique, on pourrait réduire l'écriture à un prétexte pour en arriver là, un préambule nécessaire avant de passer à l'action, mais comment bouder son plaisir face à celle-ci. J'ai vu citer plus haut Blade et Blade II ou Mad Max et Mad Max 2, moi j'ai pensé à un même type de différentiel mais entre Terminator et Terminator 2 ou entre Matrix et Matrix Reloaded. Ce n'est pas juste parce que l'un des antagonistes fait figure de T1000/Agent Smith dans sa performance et sa gestuelle, mais parce que le film a une dimension auto-remake complètement assumée, Pierret étant conscient des scènes-phare du premier. L'incroyable baston-fuite du commissariat devient ici l'équivalent du Burly Brawl où Neo s'opposait à une centaine d'agents Smith, la course-poursuite sur la départementale c'est son Mona Lisa Overdrive, les harpons sont désormais électriques, ils ne se contentent pas de désosser les autres véhicules, ils les font s'envoler. Même le corps-à-corps entre amoureux du premier film voit sa suite dans la poursuite sans relâche de Lino par Julia (notamment dans le chantier là où j'ai pensé un peu au ballet véhiculaire entre Ethan et Nyah dans M:I-2).
Et le film parvient tout de même à surprendre, notamment dans son dénouement.
La musique est effectivement bien meilleure. J'ai trouvé également la photo un peu plus granuleuse et ce n'est pas pour me déplaire, avec quelques scènes à l'ambiance quasi-horrifique (chez Stella). Le découpage de l'action toujours exemplaire.

Je n'ose imaginer la plu-value sur le 3. Et le retour du pompiste.

_________________
UBERLINKS toujours dispo sur OCS et MyCanal!

Il y avait des places libres, honteux.

Je paye mon 3,5/6 sur le premier .

_________________
CroqAnimement votre

Question d'emblée au réalisateur sans avoir vu le film fini, y a-t-il eu débat sur le titre du 2 ? Avez-vous pensé ou bien le producteur a-t-il essayé de vous imposer un sous-titre ?

_________________
Liam Engle: réalisateur et scénariste

Comme pour ta critique du premier, je ne sais pas quoi répondre. Je lis et je profite MERCI


Tu avais mis un 4/6 du coeur.
Plus sérieusement on peut pas inviter tout le monde, c'est pas une projo publique. Même si j'aurais volontiers remplacé les "VIP" invités par tous les membres du forum chauds pour venir. Ce qui est rageant, c'est que c'était complet depuis 3 semaines, mais forcément le jour même y'en a quelques-uns qui se pointent pas HEIN LE COW-BOY


Il n'y a eu aucun débat sur le titre du 2, même si j'avais proposé un truc qui nous plaisait bien : "LONE BULLET". Le 3 se serait appelé "LAST BULLET", le 4 "LOVE BULLET", etc. Mais chez Netflix ça a dit non direct, et stratégiquement ils ont raison. Et puis ça ne marchait qu'en anglais. Quant à un potentiel sous-titre, personne n'a jamais évoqué le sujet car c'est tout simplement une idée NULLE

_________________
Réalisateur de blockbusters d'action français dans une économie maîtrisée d'1h30 max hors générique

Non mais je vannais aucun soucis, et oui le 1 mérite largement un 4/6 du coeur.

Sinon tombé sur la dernière vidéo de Capture Mag où deux chroniqueurs ne sont pas fans du film avec des arguments assez bidons je trouve (et ils spoilent un peu en plus ).

_________________
CroqAnimement votre